tag:blogger.com,1999:blog-19062995857863140142024-03-13T05:15:55.718+01:00A fleur de PauPauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.comBlogger40125tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-77389845064362200262014-12-26T12:57:00.001+01:002016-06-09T15:37:50.445+02:00Un an, dix ans.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiAIZKpBpohaVYwTSIVZXpyOCwBt7xyBo1N4DjFvv9sudz-rYjklTfxBXQewlS_ED1InHWYSFMbzMntLaUWWVfdp6hDB3xpjRzDnPbUEV_CT331whULI1XCysXt2Lo2Tr1Uhnh-smTtket/s1600/IMG_0513.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiAIZKpBpohaVYwTSIVZXpyOCwBt7xyBo1N4DjFvv9sudz-rYjklTfxBXQewlS_ED1InHWYSFMbzMntLaUWWVfdp6hDB3xpjRzDnPbUEV_CT331whULI1XCysXt2Lo2Tr1Uhnh-smTtket/s1600/IMG_0513.JPG" width="213" /></a></div>
<br />
<br />
Il y a dix ans, le tsunami. Comme pour le 11 septembre, qui ne se souvient pas où il était, ce qu'il faisait, quand il a découvert ? Ces images de vague boueuse emportant tout sur son passage, ces vidéos d'amateurs, touristes, en appelant au bon Dieu ? Puis, les jours suivants, la dévastation.<br />
Il y a un an (un peu plus d'un an en fait), Banda Aceh. Avec mon compagnon journaliste Antoine, nous sommes retournés sur le lieu le plus touché par la catastrophe naturelle. Lui avait couvert l'événement neuf ans plus tôt. Il avait passé un mois à arpenter l'île de Sumatra, complètement anéantie par la vague géante. Pendant toutes ces années, il a ruminé, revu et revécu, cauchemardé. Et il a eu besoin de retourner là-bas. Dans son projet personnel et professionnel, il a eu la générosité de m'embarquer. L'idée était de faire du repérage, en vue d'un documentaire diffusé à l'occasion des dix ans de la catastrophe. Aujourd'hui. Ce documentaire, il n'existe pas, pas encore. La vie a fait que. Un bébé entre temps, c'est la meilleure des excuses, non ?<br />
<br />
Malgré une année chargée, Antoine a voulu y retourner. Même quelques petits jours, même pour un documentaire moins long que prévu. Mais à tout prix, pour honorer tous ceux qui nous avaient reçus l'année dernière, et qui s'étaient confiés à nous, réveillant ainsi des douleurs enfouies et des traumatismes à peine voilés. Il n'a pas eu de visa. Le voilà aujourd'hui au Sri Lanka pour parler d'autres victimes. Le Sri Lanka a été le deuxième pays le plus touché par la catastrophe. A-t-on besoin de redonner les chiffres effarants ? Certes, il y avait là-bas trop peu de touristes occidentaux pour que le pays fasse la une au même titre que la Thailande. Lors d'un autre voyage que nous avions fait en 2009, nous avions compris à quel point les Sri Lankais étaient, eux aussi, des traumatisés du tsunami. Ses reportages pour i-télé, regardez-les.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh2luMQ-khI7xcrTL66VVoccO3ENoJYC0pcuJbblZJCq3X3OAa6jkygTTKkfre9AqV8ferNg5tpPmtg9JAcTD0XF2nOVeyicTSyjJzz4SAHAIUJ6gMJUFi7cIDkFhe_YM9ZEMM6jTmZhAG/s1600/IMG_0514.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh2luMQ-khI7xcrTL66VVoccO3ENoJYC0pcuJbblZJCq3X3OAa6jkygTTKkfre9AqV8ferNg5tpPmtg9JAcTD0XF2nOVeyicTSyjJzz4SAHAIUJ6gMJUFi7cIDkFhe_YM9ZEMM6jTmZhAG/s1600/IMG_0514.JPG" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
Banda Aceh, aujourd'hui je pense à tes rues bouillonnantes, à tes couchers de soleil brûlants. A tes habitants à la gentillesse incomparable, si heureux et honorés de recevoir des "touristes". Je pense aux escapades en scooter façon indonésienne. Je pense à tes enfants. Pour les rencontrer, nous avons arpenté les orphelinats, toujours reçus avec une simplicité touchante. Les jeunes filles, timides, nous ont raconté la vague, la peur, la perte des parents. Les souvenirs sont enfouis sous les voiles. Certaines n'ont pas pu parler, alors elles nous ont écrit. Je garde précieusement leurs lettres que je ne saurais déchiffrer aujourd'hui. Les femmes ne veulent plus aller à la plage. Les pêcheurs voient bien qu'il y a bien moins de poisson. Les plus aisés ont fait construire des maisons anti-sismiques, avec des hauteurs sous plafond étonnamment hautes, incompréhensibles. Jusqu'à ce que l'on comprenne pourquoi. Partout, tous disent que le tsunami est loin derrière, oublié. Mais tous ne font qu'en parler.<br />
Aujourd'hui, je pense à l'entrée du musée du tsunami, couloir noir le long d'un mur de la terrible hauteur de la vague lorsqu'elle a touché Banda Aceh, 17 mètres. Je ressens le frisson, de nouveau, et je ne peux imaginer que les habitants puissent vivre chaque jour ici dans la crainte qu'elle ne revienne.<br />
Je pense à Zatin, Alfie, Andri, Agus, Emil et tous les autres qui nous ont accueillis, aidés, écoutés, accompagnés, trimballés, expliqué, sans rien attendre en retour. J'imagine que la journée est douloureuse pour eux, que le souvenir est intact, vif, et immense. J'espère vraiment, vraiment, que ce documentaire verra le jour. On leur doit bien ça. Onze ans plus tard ?<br />
<br />
Bien à vous,<br />
<br />
Pau.Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-68012802209077870532013-11-25T19:17:00.000+01:002016-06-09T15:39:23.801+02:00Chère Océane...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6XpN6d6wUZKEueFDAjQmO-q-gPi9ZBuSaL3VbSfM0XJJRR550jPuoxEWqHZW7nqFIZdWBOQerBKxMCaqpZhi0sM_5EZwdBZkdCruXy00Gdjk68eQZLp1zu4S0gaYYOXkYoisUUlj-baLJ/s1600/photo-9.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6XpN6d6wUZKEueFDAjQmO-q-gPi9ZBuSaL3VbSfM0XJJRR550jPuoxEWqHZW7nqFIZdWBOQerBKxMCaqpZhi0sM_5EZwdBZkdCruXy00Gdjk68eQZLp1zu4S0gaYYOXkYoisUUlj-baLJ/s320/photo-9.JPG" width="320" /></a></div>
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<span style="font-size: x-small;">(photo A.E.)</span></div>
<br />
J'ai été très émue ce matin par ton histoire.<br />
<br />
Il y a trois ans, tu t'es fait vacciner contre le cancer du col de l'utérus, tu avais 15 ans. Hop, une petite injection de Gardasil. Tu ressentais déjà après cela des picotements, des "fourmillements" dans les bras et la jambe, mais ton médecin de famille t'a dit que ce n'était pas grave. Hop, une deuxième injection et là tu finissais au-dessus des toilettes à vomir, mal, au point de tomber inconsciente. Après, ça a été l'enfer. Tu nous as raconté, tu as essayé de nous raconter : les malaises, pendue aux bras des copines, les cours ratés, les injections chaque mois à l'hôpital de Dax, les paralysies, les maux, les rééducations à la Tour de Gassies au milieu des fauteuils roulants, le temps qui passe et toi qui ne vas pas mieux. La famille qui ne comprend pas, et les médecins qui comprennent. Ton père qui se bat comme un désespéré. Ta maman qui se sent terriblement coupable et qui a juste voulu, à l'époque, protéger sa petite fille. On disait partout que c'était bien... Tes parents qui vivent à côté du téléphone aujourd'hui, qui dorment avec, au cas où tu aurais besoin. Ben oui, malgré les soucis, tu as pris ton indépendance, un studio à Bayonne pour pouvoir aller en cours, au rez-de-chaussée pour ne pas trop te fatiguer. Après tout, tu as bien le droit, tu as 18 ans. Tu ne supportes plus le soleil, la chaleur, marcher plusieurs centaines de mètres. Les plages du Pays basque sont si belles. Tu en as ras-le-bol des maux de ventre, des vertiges et de l'état comateux. Comme on te comprend, nous et nos tout petits problèmes.<br />
<br />
C'est incompréhensible : un vaccin. Fait pour soigner. Qu'y a-t-il de plus sécurisant qu'un vaccin ? De plus rempli d'espoir. De plus anodin. Et te voilà devant nous, sauvage nuée de journalistes, effrayée mais si courageuse, trois ans plus tard. Je ne sais même pas comment tu as fait pour nous supporter, pour ne serait-ce qu'endurer la vision de ce mur d'objectifs. Comment tu as pu souffrir nos soucis techniques, nos querelles organisationnelles stupides et nos questions qui veulent tout savoir. Elles t'étaient bienveillantes, sache-le, mais quelle agression !<br />
<br />
<br />
Tu dis que ta vie a été gâchée, mais tu veux voyager. Tu pleures mais tu souris. J'espère qu'on t'entendra, j'espère surtout qu'on t'écoutera.<br />
<br />
Bien à toi,<br />
<br />
Pau.<br />
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-36804078965488455732013-11-20T11:30:00.000+01:002016-06-09T15:41:36.411+02:00Des livres et moi...Allo, y'a quelqu'un ?<br />
Je ne sais même plus comment ça marche par ici...<br />
Désolée d'avoir été si loin, j'ai honte. Et merci aux quelques, qui, par ci par là, ont continué de regarder ce blog. Et qui n'ont cessé de me motiver.<br />
Il y a eu beaucoup d'actualités, d'idées, d'envies, de projets, depuis le mois de février. Mais comme une difficulté à écrire. J'avoue, je me suis dit que tout ce que j'avais à vous proposer était nul, et que vous valiez mieux que ça.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtH4YSLLIGAiFKExwdWpMnjtC-t27rKmXAdTKqqvs_yUVFcYuyJLv9_SqKKrV65F1TjqiSPbN6BYM2AXN0Lh_fW-iGjLpX6iQ74EOUuFRg9Uco8u7GOdNvS8fVRAsMSZ-Tl6vkeknNMGPY/s1600/prixgironde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtH4YSLLIGAiFKExwdWpMnjtC-t27rKmXAdTKqqvs_yUVFcYuyJLv9_SqKKrV65F1TjqiSPbN6BYM2AXN0Lh_fW-iGjLpX6iQ74EOUuFRg9Uco8u7GOdNvS8fVRAsMSZ-Tl6vkeknNMGPY/s320/prixgironde.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
A défaut d'écrire, donc, j'ai lu !<br />
Et je voulais vous parler d'un petit challenge que l'on m'a proposé il y a quelques mois : faire partie d'un jury littéraire. Pour moi, c'était bel et bien un petit défi, je me suis demandée maintes fois ce que je faisais là et dans quelle mesure mon avis pouvait bien compter. Et je suis, ô combien, ravie de l'avoir fait.<br />
Cette année (et sans doute celles à venir), j'ai donc fait partie du jury du prix Gironde Nouvelles écritures. Il s'agit du prix remis par le Conseil général de la Gironde à de "jeunes" talents : il récompense chaque année un écrivain, auteur d'un premier ou d'un second roman. Pas un auteur girondin. Et pas non plus un auteur qui nous parle de Gironde. Vous voyez le truc ? Alors forcément, son nom le condamne un peu ce joli prix, et l'enferme un peu dans la longue liste des prix régionaux, alors qu'il est tout sauf tourné vers lui-même et sa région. Bref, voilà pour la promo. Et j'ajouterais aussi qu'une joyeuse troupe de lettrés passionnés (auteurs locaux ou pas, libraire, responsable de bibliothèque, critique littéraire, sous la présidence du Courrier français) gère et fait vivre ce prix qui ne demande qu'à être (re)connu.<br />
<br />
Il y a quelques mois, me voilà donc embarquée dans l'aventure (comment ? pourquoi ? Je ne sais pas !). J'étais heureuse comme une gamine. J'ai toujours adoré les livres, le livre, m'isoler dans un bouquin. Et là on m'encourage à le faire ! Et on me demande mon avis ! Dingue. Pour moi, être jury littéraire, c'était un truc pour les grands, les pros, les intelligents.<br />
J'ai reçu six bouquins, ce qui pour moi était déjà en soi un petit bonheur. Je les ai lus, tranquillement, sérieusement, difficilement, passionnément. J'ai dû faire appel à mes vieux souvenirs d'étudiante en prépa lettres : laisser agir la pleine et subite émotion tout en gardant une place pour l'analyse. Je me suis régalée.<br />
<br />
Fin octobre, nous avons délibéré. Échangé, débattu, disserté. Et puis surtout voté. Et tout ça, c'est super sérieux. Plusieurs tours de vote, des bulletins secrets... Ce n'est pas un petit prix, je vous dis (accessoirement, c'est une dotation de 7600€ pour le lauréat) ! Et c'est Isabelle Coudrier avec son livre <i>J'étais Quentin Erschen</i> qui a remporté le prix, un beau roman sur l'enfance, rempli de nostalgie, qui laisse songeur, triste et un peu coupable.<br />
Pour être complètement honnête avec vous, ce n'était pas mon livre coup de coeur. J'avais adoré <i>Gibier</i> de Clément Caliari, un livre drôle, cruel sur les péripéties politiques d'un village hongrois au 20e siècle. J'ai ri, voyagé, je l'ai parcouru avec avidité. Ainsi que le beau <i>Arithmétique des Dieux</i> de Katrina Kalda. Mais c'est le jeu, et c'est très bien comme ça. Avec un peu de recul, je dois reconnaître que le livre d'Isabelle Coudrier me laisse un souvenir intense et présent. C'est aussi ça la marque d'une belle oeuvre, le temps...<br />
<br />
Voilà, tout ça pour dire que ce petit prix a le grand mérite d'exister. Que j'ai été très fière d'y participer cette année, honorée d'en être à nouveau à l'avenir. Et il faut le défendre, le faire vivre. L'année prochaine, il aura 25 ans. J'espère que vous en entendrez parler.<br />
<br />
A très vite. Promis !<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
<a href="http://www.gironde.fr/jcms/c_17029/prix-gironde-nouvelles-ecritures">http://www.gironde.fr/jcms/c_17029/prix-gironde-nouvelles-ecritures</a>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-17589232020290767772013-02-26T14:05:00.002+01:002013-02-26T14:05:28.852+01:00C'est pas de la com !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj98DpJkRDHlKrgwRYU4X5rnnqyRrlO57x38Ju00Hvty84uoqhnDeRhEp_83ikD1DSxx29uTWgNQeXQLN21-5JPHHDxR4QCsGpnBIlBbMPFrytm0Qcy5Z_NTCgDW7nVqGCgvs8SXXooBtDm/s1600/bordelaises.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj98DpJkRDHlKrgwRYU4X5rnnqyRrlO57x38Ju00Hvty84uoqhnDeRhEp_83ikD1DSxx29uTWgNQeXQLN21-5JPHHDxR4QCsGpnBIlBbMPFrytm0Qcy5Z_NTCgDW7nVqGCgvs8SXXooBtDm/s1600/bordelaises.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
(une des nombreuses séances de travail pour Bordelaises)</div>
<br />
La presse féminine, j'en lis des kilos. J'avoue. J'ai feuilleté/acheté à peu près tout ce qui peut se faire. Et je continue de sauver les finances des groupes de presse en consommant ELLE, Vogue, Grazia, Marie-Claire, Causette, Glamour and co. J'adore leur légèreté et j'assume. J'apprécie l'esthétisme, les belles choses qu'on y voit, les idées que ça suscite, la curiosité que ça éveille, l'air du temps que ça souffle. Mais je souffre souvent de leur manque d'engagement. La dernière page avalée, je suis frustrée. De ne pas <strike>toujours</strike> souvent me reconnaître dans le portrait de la femme qui est brossé, de ne pas vibrer, de ne pas y voir ma génération. Souvent, on frôle même le scandale tant la presse qui devrait tant nous défendre, nous renvoie à nos propres contraintes et avilissements. Parfois, on tombe dans l'excès inverse et on a presque honte d'aimer les futilités. Bref, mon magazine parfait n'existe toujours pas.<br />
<br />
C'est de ce constat qu'est née l'aventure "Bordelaises". En septembre dernier, lors d'une conférence de presse, nous étions quatre filles, quatre journalistes indépendantes à "râler" face à ce manque, à brûler d'envie de créer enfin un mag qui nous ressemble, qui nous parle. Qui montre qu'on a toutes les épaules assez larges (n'en déplaise à un avocat bordelais pathétiquement célèbre). La mairie de Bordeaux a tendu l'oreille et nous a dit "banco", et surtout "carte blanche", pour un numéro spécial femmes pour le 8 mars. Faites-le, le magazine de vos rêves ! Forcément, c'était tentant. Comme mes collègues, j'ai beaucoup réfléchi avant de me lancer. Car travailler pour une municipalité n'est évidemment pas anodin. Etre rédacteur pour une publication municipale ne veut pas dire être journaliste. Et utiliser sa plume de professionnel pour de la communication ne peut pas être du journalisme. Face à cela, nous devons tous être terriblement vigilants, devant notamment à la multiplication de supports mi-info/mi-com, aux frontières floues, et alimentées de bonne grâce par des journalistes qui ont besoin de manger, de vivre, de travailler. De l'alimentaire, des ménages, de la com déguisée et grassement payée, ça existe, tout le monde le sait, pas mal de monde le fait. De cela, il n'était pas question pour moi. Evidemment, j'ai entendu que j'étais passée de l'autre côté (le côté obscur des méchants de la grande manipulation intellectuelle), que je ne pourrais pas faire du journalisme avec la mairie, que je devrais forcément me plier aux exigences de la structure, qu'un tel engagement un an avant des élections municipales était pure folie, que ma carte de presse allait souffrir, et moi avec. Beaucoup d'interrogations, légitimes et logiques.<br />
<br />
Je me suis également posé ces questions. Mais je peux dire aujourd'hui et sans rougir que nous avons fait un travail de journaliste. Pour couper court aux râleurs, mauvais pensants, sceptiques et critiques faciles, voilà comment cela s'est passé : c'est la mairie qui a géré la pub, le graphisme, l'édition, la partie commerciale. C'est l'équipe composée des quatre journalistes féminines qui a proposé les sujets. Nous n'avons subi aucune censure, quelques idées ont été retoquées, d'autres discutées, ni plus ni moins que dans un journal classique. Nous avons mené nos reportages, entretiens sans que la mairie n'intervienne d'aucune façon, ni dans les interlocuteurs choisis, ni dans les angles d'article retenus. Aucun mot, aucune virgule n'a été changé. Nous nous sommes investies, beaucoup, et avons travaillé avec autant de liberté que nous l'avons souhaité et demandé dès le début. Peut-être plus que pour certaines publications pour lesquelles j'ai déjà écrit. A aucun moment, je n'ai eu l'impression, la sensation de travailler pour un outil de communication politique. Alors certes, je ne suis pas naïve, enfin je me soigne alors je le suis moins. Je suis bien consciente que la mairie a trouvé et trouvera sa part et son bénéfice, notamment en terme d'image, dans un tel projet. De mon côté, j'ai pris du plaisir à le faire, à rencontrer des femmes exceptionnelles, passionnantes. Comme nous le disons dans l'édito, ce n'est <strike>sans doute</strike> pas le magazine parfait. Celui-là trône encore quelque part au fond de ma tête. Mais c'est un joli projet mené avec coeur par une troupe de filles motivées. Qui a une certaine idées des femmes et du féminisme. Qui parle de vous, je l'espère, et puis un peu aussi de nous toutes.<br />
Ecrire pour une mairie, une collectivité, une agence de com, ça ne DOIT pas être la règle, le réflexe un peu facile et gagne-pain de notre métier, qui doit rester farouchement indépendant. Mais ce fut une jolie exception.<br />
<br />
Et puis tant qu'on y est, et puisqu'il paraît que les réseaux de femmes fonctionnent particulièrement bien à Bordeaux, je vous invite à venir découvrir et récupérer Bordelaises demain mercredi 27 février de 17h à 19h à l'Hôtel de Ville de Bordeaux. C'est une belle occasion de rencontrer du monde, d'échanger entre filles mais pas que. C'est ouvert à tou(te)s et j'espère bien vous y croiser !<br />
<br />
A bientôt,<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
ps : Bordelaises, c'est gratuit, à partir du 27 février, à venir chercher en mairie ou autres lieux municipaux.Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-31963349989579076372012-12-21T18:12:00.000+01:002012-12-21T18:30:04.113+01:00C de la com !Hello,<br />
<br />
avec un si long silence radio, absolument scandaleux, je me rends bien compte qu'A fleur de Pau ne sera sans doute pas LE blog de l'année 2012... Ce n'est pas grave, ne baissons pas les bras, prenons des mesures concrètes, soyons efficaces, rentabilisons le temps (eh oui, parce que c'est bien ça le problème, hein, ce n'est pas que je vous aime pas), enfin bouge-toi, Pau !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgabt8v-1kZctK3Q3ppWEXISquZ-iK9hQUeQBym6W5Fymv9iOM07mcUlVZGHIKiUz6mhOaMvIwpdkDmL3yfBtR-Zr5oNBnEo_1bQRXPKNvvtFEnTnPJQYkC9-_B6ExRqvFrsIJXuD_wsoAH/s1600/C+de+la+com.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgabt8v-1kZctK3Q3ppWEXISquZ-iK9hQUeQBym6W5Fymv9iOM07mcUlVZGHIKiUz6mhOaMvIwpdkDmL3yfBtR-Zr5oNBnEo_1bQRXPKNvvtFEnTnPJQYkC9-_B6ExRqvFrsIJXuD_wsoAH/s1600/C+de+la+com.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Bref, j'avais envie de vous raconter une petite histoire vieille d'une semaine (bouhhh...), lorsque j'ai eu la chance de rentrer dans les ateliers du Père Noël. Afin d'aller chez Cdiscount, quoi. Dans toutes les rédactions de Bordeaux et de Navarre, nous recevions il y a quelques semaines, un petit courrier nous informant de la venue de Fleur Pellerin en Gironde, et de sa visite des locaux de la boîte n°1 française de e-commerce. Alors il faut savoir que Cdiscount, c'est l'antre secrète, le no-man's land journalistique, le défi. A de très nombreuses reprises ces dernières années, des collègues ou moi avons sollicité le service communication de la boîte. Je ne vous cache pas que les lourdes rumeurs de tensions sociales et de conditions de travail pas très nettes nous avaient un peu motivés à solliciter des autorisations de tournage. Parfois, sans aucune malveillance journalistique, nous avons souhaité faire des sujets sur le boum du e-commerce, la réussite de boîtes françaises etc. Portes closes. Zéro communication. Zéro explication. Impossible de montrer un bout d'orteil chez le géant du net. Alors là, invités, on s'est tous dit : chouette, on va enfin pouvoir voir... ce qu'ils vont bien vouloir nous montrer !<br />
Quelques minutes avant l'arrivée de la ministre, sous la pluie, un responsable de com à l'écharpe bien serrée nous prévient illico : vous rentrez, vous faites vos images, mais vous ne posez pas une question aux dirigeants. Alors là, on se rebelle vous voyez, genre "nous, on est journalistes, on ne nous convoque pas monsieur, et on ne nous dit pas ce que l'on doit faire" "si vous nous sollicitez, vous nous parlez" "on n'est pas venus pour rien" (sympa pour Fleur, vous l'aurez remarqué). Un collègue s'en va, son micro sous le bras, en les traitant de.....biiiiiip. Non mais pour qui ils nous prennent ? Entre nous "hihihi, c'est bon, on fait ce qu'on veut, on va aller le voir, le patron".<br />
<br />
Bon, on rentre quand même. On fait nos images. On abandonne le cortège ministériel pour filmer à tout va. On s'en fout de la visite, on veut juste faire notre sujet sur le commerce en ligne avant Noël. De véritables gamins indisciplinés. Les attachés de com sont agacés, nous rappellent à l'ordre, nous demandent de ne pas traîner, de ne pas parler au personnel si possible. A la fin, petit pitch du big boss, l'homme qui valait 1,2 milliard, qu'ils disent. "Nos magnifiques résultats..." bla bla. "Record de colis expédiés..." bla bla. "croissance à deux chiffres..." bla bla "honorés de votre présence Madame la ministre..." bla bla. Petit mot de la ministre. Nous nous jetons ensuite sur le fameux boss qui se met alors à hâter le pas et nous ignorer. Regard baissé, mains pour se cacher genre Kate Moss, "non" bredouillant, directeur de com qui tente de s'interposer, ministre gênée, big boss qui fuit face à la peste de la presse qui l'assaille. Révoltés, on se venge sur la ministre qui elle, est bien là pour communiquer. Elle doit partir, le patron revient pour la raccompagner. Il nous évite, quelques journalistes le coincent entre les petits fours et leurs objectifs, l'un deux s'acharne avec ses questions, crie plus fort que la com, et là, acculé, un son chevrotant sort de sa gorge nouée. Il nous dit quelques banalités, un véritable communiqué de presse en version vocale. Ah ah, on l'a bien eu, on l'a gagné notre son ! Bon, on n'a rien appris, on n'a rien pu demander non plus, tout ceci ne fut qu'une minable opération de communication ratée, mais bon, c'est nous qui décidons, tout de même !<br />
<br />
Cette petite anecdote pour dire quoi : comment aujourd'hui en France et dans notre société de communication, une boîte qui fait des milliards de chiffre d'affaires peut-elle encore se refuser à parler à des journalistes qu'elle a elle-même acceptés de recevoir, voire invités (ça ne se passerait pas comme ça aux States, moi je vous le dis) ? Au final, leur plan com est-il planté ou implicitement réussi ? Après tout, personne n'a réellement pu raconter le ridicule de la situation et de l'attitude des dirigeants. Et dans quelle mesure, nous journalistes, devons-nous dénoncer ce genre de manipulation ? On nous invite, a priori, c'est pour que nous puissions travailler, et parce que le sujet, le lieu ont un intérêt, une actualité. Mais on ne nous parle pas (pour ne pas être confronté aux questions qui dérangent), et on ne nous montre que ce que l'on veut bien nous montrer. Doit-on protester et partir, avec notre micro sous le bras, en les traitant de....biiiiip ? Doit-on rester, pour tenter de faire notre métier, tenter de raconter quelque chose, de creuser derrière la façade (facile, évidemment, en 45 minutes d'une visite menée au pas de charge) ? Doit-on carrément boycotter ce genre de barnum médiatique ? Doit-on insister, comme certains l'ont heureusement fait (et même pour pas grand chose), juste histoire de dire que notre métier, c'est encore de poser les questions qu'on veut à qui l'on veut, et encore plus aux puissants ? Et est-ce que tout le monde est tenu de nous répondre ?<br />
<br />
Nous avons de gros problèmes et de grands questionnement, me direz-vous...(je sens que vous avez envie de me le dire !). Mais le débat est réel, dans ce genre de situations comme lors des innombrables visites ministérielles, communications politiques, portes ouvertes, invitations, et autres sollicitations de médias. Je sers la soupe, parfois, comme tout le monde. D'autres fois, je zappe. Mais je me pose toujours la question. Ouf ?<br />
<br />
Très belles fêtes à tous <3 <3<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
ps : bon ben du coup, la photo, ce sont les pieds des dirigeants and co. A défaut de pouvoir les écouter, on se contentera de leurs chaussures.Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-75571327138562613342012-10-24T18:20:00.002+02:002012-10-25T19:04:01.386+02:00L'île des fousL'aventure était bien belle. Celle de coureurs, de femmes et d'hommes qui vont au bout d'eux-mêmes, et celle d'un défi professionnel : monter de A à Z une chaîne télé à l'autre bout du monde et la faire vivre pendant quatre jours. Le tout dans un décor pas exactement hostile mais... difficile !<br />
Voilà, c'était le Grand Raid 2012, et c'est ma pépite de l'année, l'une des raisons pour lesquelles je chéris mon statut de pigiste et toute la liberté de projets qu'il m'offre.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiho2KaiVZbQpHzdUbP06RxqwwqyGuJNLsmPd7H_IuGXmAtwTK64mPKosdvOeCh3r2Pv99SO08UUBrvQI6L4oez9Bln9oSwJvhScvitEBSRtyFVH-0CyZsfVL5SyJSDOldDKYR8phH5yCXY/s1600/plane.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiho2KaiVZbQpHzdUbP06RxqwwqyGuJNLsmPd7H_IuGXmAtwTK64mPKosdvOeCh3r2Pv99SO08UUBrvQI6L4oez9Bln9oSwJvhScvitEBSRtyFVH-0CyZsfVL5SyJSDOldDKYR8phH5yCXY/s1600/plane.jpg" /></a></div>
<br />
Allez, je vous explique. Depuis quatre ans maintenant, je m'envole au mois d'octobre pour le soleil de l'Île de la Réunion, pour couvrir le Grand Raid, une course de dingues joliment surnommée La Diagonale des fous. Parce que c'est sans doute la plus difficile du monde, la plus incroyable. Un trail de 170 km, plus de 10 000 mètres de dénivelé positif, une traversée de l'île, ses milieux, ses sentiers boueux, ses cirques sublimes, ses villages retranchés, ses montagnes hautes, dans la chaleur étouffante du bord de mer, dans le froid glacial d'une nuit au Volcan du Piton de la Fournaise. Le tout en un peu plus de 24h pour les plus barjos, presque trois jours de souffrances pour les plus jusqu'au-boutistes.<br />
Pour l'occasion, Canal + dédie une chaîne à l'événement, et c'est une boîte bordelaise qui en assure la production. The pourquoi.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmeaqoV0askBZINJWaMW0f4B1OFzA-U9NnyytyavUrjFC4Z_vJu6r4SAPrgRZCwLgE1npTsNrYFTh-aTQwQtmGiqDpw-NKhTLrem-gzLUtu-DspPheoLmwgqaIAaPPddfbmP7aXXLiFwZi/s1600/canal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmeaqoV0askBZINJWaMW0f4B1OFzA-U9NnyytyavUrjFC4Z_vJu6r4SAPrgRZCwLgE1npTsNrYFTh-aTQwQtmGiqDpw-NKhTLrem-gzLUtu-DspPheoLmwgqaIAaPPddfbmP7aXXLiFwZi/s1600/canal.jpg" /></a></div>
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(antenne satellite pour les directs)</div>
<br />
Nous voilà donc partis dimanche 14 octobre, chargés comme des mules à l'aéroport de Bordeaux, matériel télé, crèmes solaires et manteaux chauds pour affronter les éléments. Il y a surtout tout pour créer une antenne de toutes pièces, et ça, je peux vous dire que ça fait quelques bagages.<br />
Tournage et montage de portraits, enregistrement d'émissions, d'interviews, installations d'antennes paraboliques dans la montagne pour suivre en direct la course. Nous voilà presque prêts...<br />
Jeudi 22h, le départ de la course est donné, 2800 affamés se lancent à l'assaut du volcan, de nuit. Ils sont fous, je vous dis. Tous mes collègues journalistes sont placés sur le parcours, ils vont faire nuit blanche et attendre les coureurs qui ne vont pas dormir non plus ! De mon côté, je suis "roue de secours". Chaque édition, des problèmes techniques nous empêchent de retransmettre le départ en direct. Cette année encore, et si l'antenne lâchait ? Il faut s'imaginer que ce n'est pas le tour de France, hein... C'est une île, avec ses reliefs incroyables, ses capacités techniques limitées, son instabilité météorologique incroyable. Alors il faut composer. Et je prends l'antenne, si besoin. Stress que tout casse, que je doive être en direct, assurer, meubler. Tout se passera bien ce soir, les téléspectateurs ont bien eu droit à leur départ en direct.<br />
Le lendemain, me voilà, chanceuse, partie pour le Piton Maïdo, l'un des nombreux sommets de cette course (2200 mètres), une étape décisive, nouvelle, après 120 km de course, et avant les 50 derniers. Avec vue sur le cirque de Mafate, grandiose, majestueux. Au lever du jour, c'est l'endroit au monde où j'ai le plus matérialisé le concept de rayons du soleil. Des rayons presque physiques, qui inondent et transpercent le jour. Beau à en pleurer. Là nous avons passé deux jours, avec les trois techniciens/collègues, les bénévoles (qui campent ici pendant trois jours pour ravitailler les coureurs), à guetter les meneurs, les belles histoires et moments émouvants. Quel soleil, quelle aventure ! J'ai couru après tous ces fous, filmé, fait des directs, craché mes poumons un peu moi aussi...<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU12R091QTFnbKymIFXbc4dfLVIMYAzVrMZLKKSGKzffHbz8edGv3nWMRqyPAr_1R7IWpvzv7vE0uiLOG7BKhA2NNSOfVwUthSgo_wqzMRMGsHRHr93KRp68H0fROiwR2CXLGyFaoJPcAc/s1600/maido.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU12R091QTFnbKymIFXbc4dfLVIMYAzVrMZLKKSGKzffHbz8edGv3nWMRqyPAr_1R7IWpvzv7vE0uiLOG7BKhA2NNSOfVwUthSgo_wqzMRMGsHRHr93KRp68H0fROiwR2CXLGyFaoJPcAc/s1600/maido.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
(vue depuis le Maïdo)</div>
<br />
Je pourrais vous parler de Kilian Jornet, le vainqueur qui dans sa course contre la montre incroyable, a pris 20 minutes pour s'assoir au milieu de ses fans qui avaient marché une heure pour le voir passer, récupérer quelques forces, signer des autographes d'une main tremblante et vidée. De sa gentillesse et sa patience pour répondre à nos questions, avec déjà 120 km dans les pattes, juste trois marathons... De sa gueule d'enfant, et de sa bouche entourée de chocolat, ingurgité à la va-vite, un peu de sucre pour ne pas tomber.<br />
<br />
Ou de Iker Carrera, Joe Grant, Michel Lanne, les autres favoris, qui ont vomi, souffert, lutté, violenté leur corps, grimpé, pleuré, puis finalement abandonné.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeASvJAMXmgO4y7wlu3kdOdtnz3RX24FojAwFa78pCUTntqEABZTSGVUV1N7LWV64s4ymt94M2dhRRBXL_BoZ3lAag2NKpfPSErKl2U5uX7QF6lR4100uAkrgT2WQa2AJg_NWhAdz0RzUG/s1600/iker.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeASvJAMXmgO4y7wlu3kdOdtnz3RX24FojAwFa78pCUTntqEABZTSGVUV1N7LWV64s4ymt94M2dhRRBXL_BoZ3lAag2NKpfPSErKl2U5uX7QF6lR4100uAkrgT2WQa2AJg_NWhAdz0RzUG/s1600/iker.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
(au milieu Iker Carrea, un des favoris, à droite, Eric Lacroix, magic consultant pour Canal +, à gauche, je ne sais pas.)</div>
<br />
Vous parler d'Emilie Lecomte, première féminine, qui termine dixième de la course (face aux hommes, un exploit jamais réalisé !), et qui me répond en souriant, en plaisantant, qui me donne rendez-vous à l'arrivée en riant. Qui est fraîche et belle comme le jour alors qu'elle s'enfonce seule dans la nuit.<br />
<br />
Vous parler aussi de Sébastien Buffard, qui lorsqu'il arrive au poste où nous nous trouvons, est 5e (un exploit !) mais complètement épuisé. Sa femme l'attend, le raisonne, l'encourage. Il pleure dans ses bras. "Je ne pensais qu'à une chose, te retrouver", lui glisse-t-il. Pendant 20 longues minutes, ils discutent. Tout le monde pense, est persuadé qu'il va repartir. Puis il se lève doucement et annonce son abandon. Les bénévoles crient, l'encouragent, l'engueulent presque. Mais le Grand Raid est trop difficile, vraiment trop difficile cette année.<br />
<br />
Du froid, de l'humidité, de la brume, qui vous envahissent sitôt le jour tombé. Mais vu le coucher de soleil auquel vous venez d'avoir droit, vous excusez la polaire et le bonnet. Et puis un peu de frais fait du bien, sur les coups de soleil.<br />
<br />
De ces gars, les pieds en sang, le regard hagard, le corps tremblant, avec 45 minutes de sommeil en deux jours dans les pattes, qui décident de repartir.<br />
<br />
Vous parler de ce coureur décédé cette année d'une chute de 30 mètres dans un ravin. Quand je vous dis que cette "course" est folle. Il était en course depuis 25 heures et avait fait la moitié du chemin. Et cet autre coureur qui pleure en racontant qu'il a appelé les secours.<br />
<br />
Des galères de tournage et de matériel, caméra sans son (et l'on s'en rend compte quand on a fini de tourner le sujet bien sûr), logiciel de montage qui ne marche pas, chutes en filmant les coureurs (qui laissent des traces). A 2200 mètres d'altitude et une heure de la première route, tout devient plus compliqué.<br />
<br />
Vous raconter cette nuit passée à attendre les coureurs (pas toute la nuit, hein !). De ces musiciens qui pour donner du courage aux raideurs s'installent face au grand vide noir de la montagne, au bord du ravin et qui jouent. "Ils nous entendent à des kilomètres, pendant qu'ils grimpent, et ça les motive". Et ces gens qui inlassablement, toute la journée, encouragent chaque coureur qui repart.<br />
<br />
Ou alors de Gilsey Félicité, coureur rencontré pour un portrait avant le départ. Il le sait bien, qu'il n'est pas tout à fait au niveau des fusées, des favoris, mais il rêve secrètement de gagner ce Grand Raid. Parce que c'est l'édition des 20 ans. Parce que lui est Réunionnais, et un gars d'ici qui gagne, ce serait toute une île qui exulte.<br />
<br />
Et puis il y a eu Jean-Pierre Charron. Il était le doyen cette année. 71 ans, vous le croyez ça ? Et en plus, c'est lui qui a créé le Grand Raid il y a 20 ans. Pour son ravitaillement, il s'était préparé des sandwichs banane-nutella. Miam, ça m'a presque donné envie de me lancer tout ça ! "Le mental est là, c'est sûr, j'ai peur que mes jambes ne suivent pas", me confiait-il la veille du départ, ému aux larmes. Il a abandonné avant le premier poste de ravitaillement. Mais il sera là l'année prochaine, il l'a promis !<br />
<br />
Vous parler de cette île, de la gentillesse incroyable de ses habitants, de leur joie communicative. Vous dire que désormais chaque année, elle me manque.<br />
<br />
Et vous raconter aussi les femmes et hommes qui passent la ligne d'arrivée en pleurant. Sitôt franchie, les jambes sont coupées, le mal est partout. Il leur faudra des semaines, des mois pour s'en remettre, mais ils s'en foutent, ils ont réussi, eux (près de 50% des 2800 partants ont abandonné cette année). Ils sont des survivants, comme on dit ici.<br />
<br />
Voilà, je ne suis pas une fanatique du sport, une admiratrice de la performance physique. Mais le Grand Raid, c'est un peu plus que du sport. Professionnellement, c'est une aventure incroyable, un défi. Sur le papier, tout semble impossible. Mais on l'a fait. Et on fera encore mieux l'année prochaine, j'espère ! Humainement......... j'en suis encore toute retournée.<br />
<br />
Allez, si tout ça vous a donné envie d'en voir, d'en savoir plus, voici le lien de l'antenne (où le live est fini, mais il reste quelques reportages des éditions précédentes):<br />
<a href="http://www.canalplus.fr/c-sport/c-autres-sports/pid3644-c-grand-raid-videos.html">http://www.canalplus.fr/c-sport/c-autres-sports/pid3644-c-grand-raid-videos.html</a><br />
<br />
et de la course :<br />
<a href="http://www.grandraid-reunion.com/">http://www.grandraid-reunion.com</a><br />
<br />
Je vais dormir quelques heures et je reviens !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG6iE5c_Tsa3WdSsrQZ-SlXadzNscVYD422-W6_QDjgXURUy1XnD-9YxI1YZ71cAqLNWo8MJPZrxbKRgytIZ96YqE9cPGQ5FFEc9OoRlDQsevRodqNnZhjIBsl6fjqHHvxO_Hg6nlgFlfM/s1600/ermitage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG6iE5c_Tsa3WdSsrQZ-SlXadzNscVYD422-W6_QDjgXURUy1XnD-9YxI1YZ71cAqLNWo8MJPZrxbKRgytIZ96YqE9cPGQ5FFEc9OoRlDQsevRodqNnZhjIBsl6fjqHHvxO_Hg6nlgFlfM/s1600/ermitage.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
(pause sandwich entre deux tournages. Hé oui, aussi...)</div>
<br />
Pau.<br />
<div id="wrc-float-icon" style="background-image: url(safari-extension://com.avast.wrc-6H4HRTU5E3/e11a20fa/images/float/green-3.png); display: none; height: 42px; left: 15px; position: fixed; top: 15px; width: 42px; z-index: 2147483646;">
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-41872838792108049402012-10-12T17:56:00.000+02:002012-10-25T19:19:57.727+02:00I have a dream...<br />
Ben oui, le prix Nobel de la paix version 2012 m'agace... Non mais l'Union européenne. Franchement.<br />
Déjà, je dois avouer qu'en 2009, le choix de Barack Obama était resté pour moi une énigme. En même temps, me direz-vous, personne à Oslo ne me demande mon avis.<br />
<br />
Mais s'il y a bien une décision, un barnum mondial, une institution qui doit nous mettre des étoiles dans les yeux, c'est le Nobel, non ?<br />
<br />
Il est vrai qu'en ces temps de crise économique, l'Union européenne est un élément de stabilité, de confiance, d'espoir. Elle unit les pays dans un même élan de solidarité et d'action. Elle apaise les peuples. Y'a qu'à voir les Grecs, heureux lors de la visite de Merkel. Justement ! me direz-vous ! Il faut faire un geste dans le sens de la réunification, réaffirmer cette institution qui a fait beaucoup pour la paix (bon, à partir de 1957 surtout) et qui, à l'heure où elle n'a jamais été si remise en question dans son histoire, a besoin d'un geste fort et symbolique pour rappeler ses principes fondateurs. Pour re-dire à tous ses citoyens qu'ils font partie de cette grande aventure de pacification, et qu'ils en portent la responsabilité aussi. Mouais ouais. Ils sont contents, hein, les citoyens européens. Hein que vous êtes contents ?! Bon, vous ne verrez pas un bout de couleur des 930 000 euros de récompense, mais quand même, ça claque d'avoir le Nobel de la paix ! Ah mais non, ça n'a rien à voir avec nous en fait. Alors ça doit être un truc de bureaucrates, commissaires, députés assidus au Parlement et tout ça... Oui, c'est plutôt pour eux.<br />
Et pourtant, croyez-moi, je suis une pro-européenne tendance idéaliste, néo-désillusionniste.<br />
<br />
Je sais pas, moi, j'avais juste envie de rêver. De découvrir des personnages, des vrais, sans attaché-case ni i-pad, qui oeuvrent au quotidien, réellement, pour la paix. Qui se lèvent le matin avec cette urgence au coeur et aux tripes. Qui risquent leur vie pour un infime message, si peu entendu. Qui révèlent au monde des combats méconnus mais indispensables. Je ne sais pas, Malala Yousufzai, par exemple, cette jeune Pakistanaise de 14 ans qui dénonce les violences commises par les talibans, attaquée par eux mardi dernier. (<a href="http://www.liberation.fr/monde/2012/10/11/pakistan-malala-yousufzai-transferee-a-rawalpindi_852477">http://www.liberation.fr/monde/2012/10/11/pakistan-malala-yousufzai-transferee-a-rawalpindi_852477</a>). 14 ans, franchement ! Elle n'a pas autre chose à nous apprendre sur la paix que l'Union européenne ? Peut-être même que ça l'aiderait à se remettre sur pied.<br />
Bref, du concret, du vrai, de l'humain. Un choix qui sensibilise, un choix qui secoue.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh4vnEov0T1tFKzin4u4WwNZX2ljKka_2dKSVujXnnqBZaZi2KQKxnUG_l-9rqZlx6LvoDvKzaKxSC7ROnc5HInjMU9nzWDNEu-kZFz-wFGF8ykAB83CXQ2wr_X3_16ACOOPgKbOKgOp90/s1600/nobel+paix.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh4vnEov0T1tFKzin4u4WwNZX2ljKka_2dKSVujXnnqBZaZi2KQKxnUG_l-9rqZlx6LvoDvKzaKxSC7ROnc5HInjMU9nzWDNEu-kZFz-wFGF8ykAB83CXQ2wr_X3_16ACOOPgKbOKgOp90/s320/nobel+paix.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Tant pis, on rêvera l'année prochaine. Pourtant, on en avait bien besoin, non ?<br />
<br />
Et dire qu'ils sont déjà en train de s'écharper, là-haut, pour savoir qui va aller chercher le prix en décembre à Oslo...<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
Et pour continuer le débat, article intéressant, malgré la conclusion étrange :<br />
<a href="http://www.lemonde.fr/international/article/2012/10/12/dans-les-coulisses-du-prix-nobel-de-la-paix_1774337_3210.html">http://www.lemonde.fr/international/article/2012/10/12/dans-les-coulisses-du-prix-nobel-de-la-paix_1774337_3210.html</a><br />
<br />
et puis...<br />
<a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/12/mais-qui-ira-a-oslo-recevoir-le-prix-nobel_1774601_3214.html">http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/12/mais-qui-ira-a-oslo-recevoir-le-prix-nobel_1774601_3214.html</a><br />
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-20930925720992182352012-09-21T13:05:00.003+02:002012-10-25T19:20:07.143+02:00# Keep coolCette semaine, j'ai eu envie de parler des caricatures de Charlie Hebdo. Et puis j'ai vu la déferlante. "irresponsables", "islamophobes""opportunisme""racistes"... Alors j'ai fermé ma g..... (ben oui, faut pas choquer)<br />
Puis aujourd'hui j'avais pensé parler de corrida. Et puis rien qu'en lisant les commentaires de l'article de Rue 89 Sport (qui par ailleurs ne s'occupe ni de glorifier, ni de condamner la corrida, mais de parler d'un des rares Français qui la pratique), dont 20% à peu près étaient vraiment constructifs et intéressants, je me suis ravisée.<br />
<br />
<a href="http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/09/20/julien-lescarret-le-torero-francais-qui-veut-rendre-la-corrida-plus-populaire">http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/09/20/julien-lescarret-le-torero-francais-qui-veut-rendre-la-corrida-plus-populaire</a><br />
<br />
Bref, les grands débats, ce ne sera pas pour moi cette semaine. Trop peur de me faire "lyncher" sur la place médiatique.<br />
Mais tout de même.<br />
<br />
Je dis qu'il faut avoir mis les pieds dans une arène pour voir ce qui s'y joue, pour parler de corrida. Il faut avoir vu les élevages en pleine nature, les cornadas, le torero blessé évacué par ses confrères, tenté de comprendre les règles et rituels pour pouvoir considérer pleinement le sujet, toute sa complexité, toute l'ambivalence qu'il soulève en nous.<br />
Et peut-être aussi qu'il faut n'avoir jamais expérimenté le manque de liberté d'expression pour en faire si peu de cas.<br />
<br />
Evidemment, les deux débats n'ont absolument rien à voir, je ne les mets pas sur le même plan. Je suis juste un peu choquée par la violence des réactions, des échanges qui ont davantage tendance à annihiler les débats qu'à les enrichir.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq9rXvUVNSGu_J_JHvKu3C0QZ1xVFMxsHbGJK3m1H-aKg5q7t4JJF9jzCATFliVJRhKRBLt1PQdm9hwe3Lgm0rCrbq0Q2k6Ea819-Zqdd-AndSwGIxU_NwSRxxtkXq2kNNySOULe1AClox/s1600/corrida.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq9rXvUVNSGu_J_JHvKu3C0QZ1xVFMxsHbGJK3m1H-aKg5q7t4JJF9jzCATFliVJRhKRBLt1PQdm9hwe3Lgm0rCrbq0Q2k6Ea819-Zqdd-AndSwGIxU_NwSRxxtkXq2kNNySOULe1AClox/s1600/corrida.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
(Heu... on peut discuter ?)</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5PKrqOHXVck_w4w5Tj6gg3fhvX3Rul6EHuvDQqknzlO2DoRivZZ2HUQ9yPsIi4gmlW48z84ctum5lv5gI-UVh4_u1nP8rqX2YFesAfFzPTgqbViInlbFEcuOamZRawNp_FAc_psxftq1B/s1600/corrida+anti.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5PKrqOHXVck_w4w5Tj6gg3fhvX3Rul6EHuvDQqknzlO2DoRivZZ2HUQ9yPsIi4gmlW48z84ctum5lv5gI-UVh4_u1nP8rqX2YFesAfFzPTgqbViInlbFEcuOamZRawNp_FAc_psxftq1B/s1600/corrida+anti.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Allez, à très vite,<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-72009552441735378372012-09-14T23:55:00.000+02:002012-10-25T19:18:17.879+02:00Bordeaux grand cru<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5YKVrFh5M9q3oY-XiS_cz1eH0n3QOyxebJCEI1YdueWrll8lGy0Fzj5VgDZ80Jo_sNuXlqqZKOmU2DjSh21VvHVBVcjB-yCeFGLCq1gyoof0K7Rild7FAhJDD4lYx5G6Z5egLzn5JIfrC/s1600/agora.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5YKVrFh5M9q3oY-XiS_cz1eH0n3QOyxebJCEI1YdueWrll8lGy0Fzj5VgDZ80Jo_sNuXlqqZKOmU2DjSh21VvHVBVcjB-yCeFGLCq1gyoof0K7Rild7FAhJDD4lYx5G6Z5egLzn5JIfrC/s1600/agora.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Aller vivre à Paris ? Moi ? Never !<br />
Mais franchement, pourquoi ? Le boulot ? L'actualité vue depuis un bureau gris, non merci. Je préfère les reportages au grand air.<br />
Ah oui, la culture, peut-être. Alors là franchement, je ne peux pas vous laisser dire ça. J'étais il y a quelques minutes encore avec Martin Parr, j'ai croisé cet après-midi deux prix Pritzker, et pas plus tard que ce matin, j'étais pas loin de prendre un petit-déj avec Tobia Scarpa. Juste avant de croiser Woody Allen. Nan je déconne. (juste pour Woody, hein).<br />
Bon, tout ça pour dire que la rentrée culturelle bordelaise est joliment bien chargée. J'en suis ravie, car pour une fois, j'ai en plus le temps d'en profiter.<br />
<br />
Tout a commencé hier jeudi soir par une soirée Pecha Kucha, qui s'est terminée dans le bon ptit pub du coin. Pour être complètement honnête avec vous, n'en déplaise aux bien-pensants culturels branchouilles, je n'ai pas spécialement accroché. La faute aux copains pas vus depuis longtemps, au verre de Bordeaux franchement dégueulasse (ça craint un peu de servir du mauvais vin dans un événement comme ça à Bordeaux, non ?), à ma situation géographique très près de la porte et des fumeurs, et du bruit. Et comme je suis un peu sourde, c'était pas brillant. J'ai juste eu le temps d'aimer la joyeuse prestation d'Oscar Galea, enfin je suppose que c'était lui vus les bijoux présentés. (<a href="http://www.oscargalea.com/">http://www.oscargalea.com</a> ) Et après il y a eu les Beatles et le cheeseburger. On ne se refait pas. Du coup, j'écoute Yesterday...<br />
<br />
Ce matin, pieds serrés et ampoules rouge vif dans mes nouvelles pompes rutilantes, me voilà prête à aller découvrir la famille Scarpa. Là, horreur, malheur. J'ai regretté la visite presse en petit comité de la veille, négligée par flemme. Pour information, cet article a failli s'intituler "Je hais les vernissages", mais celui du soir m'a fait changer d'avis. Entre ceux qui viennent juste pour le buffet, ceux qui jugent bon de discuter très fort devant l'oeuvre sans la regarder, ceux qui visitent à contre courant en poussant tout le monde et en disant "Oh la la mais je suis à contre courant", j'ai cru défaillir. J'ai pu tout de même entrevoir quelques beaux objets qui mériteront bien une deuxième visite, et des plans, des photos, de l'architecture qui fait rêver, des pierres, de l'eau, Venise, de l'espace et de la lumière qui s'infiltre. C'est la première fois que père et fils sont réunis dans une même expo, paraît-il. Tobia, le fils, qui était là, n'a pas manqué de dire qu'il aimait son père, même si celui-ci lui avait "volé ses idées".<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL15yFn7F1F93qec_NBnYavDohJ2wqzsVVepYTm8khjVa_qco9pHb7oB-r3o41aKH9TDuG6d-3blGdeDyKSBgP13QQV0wvgP56n-6auLAd1-pcWEq-I2C56ERAGgNhx7qYbNvIKaCiSv11/s1600/scarpa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL15yFn7F1F93qec_NBnYavDohJ2wqzsVVepYTm8khjVa_qco9pHb7oB-r3o41aKH9TDuG6d-3blGdeDyKSBgP13QQV0wvgP56n-6auLAd1-pcWEq-I2C56ERAGgNhx7qYbNvIKaCiSv11/s1600/scarpa.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Revigorée dans ma quête culturelle, j'ai enfourché mon vélo magique direction le H14 où je dois bien vous le dire, j'ai adoré l'expo de Marc Barani au rez-de-chaussée. "Patrimoines : héritage, hérésie", ce sont des vidéos que je n'ai pas toutes regardées, mais qui m'ont bien faite voyager, à Ouagadougou, Dubaï, Beyrouth... Devant les belles images de Dubaï, j'ai re-vécu mon voyage de 2010, revu cette ville dans tous ses paradoxes, ses absurdités et ses côtés attachants. J'ai aussi été très émue devant ce petit film tourné au Danemark, dans ce village ancien reconstitué, qui vit à toutes les heures du passé, et où des visiteurs atteints de la maladie d'Alzheimer ont retrouvé une partie de leur mémoire. Là j'ai découvert le joli concept de "patrimoine thérapeutique" qui, si l'on s'y penche un peu, est quand même tout retournant. A l'étage, autant de plaisir devant les maquettes des grands projets pour l'avenir de Bordeaux. Vraiment pas déçue du choix de la ville pour la gueule du futur Centre culturel et touristique du vin (en comparaison avec les autres finalistes, le projet lauréat est vraiment magnifique). Et complètement fan du 1er prix de design, "un café dans les nuages", qui m'a donné envie de m'y mettre (au café, pas au design). Je vous laisse le soin d'aller le découvrir, c'est vraiment top !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHDyK4XBNt9ePDg3H4RFj8GS_KqONeNytmEPJRF2SgPpVUHcpXP2YbtcEIvu7r04pTzlEcvT6bHWYyL4FyrhVgvDYZvQTCfnncqkDGMbbYUSqZN79DWV_gM7_BRsVmg-YJao4bLbkX7_d9/s1600/cctv.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHDyK4XBNt9ePDg3H4RFj8GS_KqONeNytmEPJRF2SgPpVUHcpXP2YbtcEIvu7r04pTzlEcvT6bHWYyL4FyrhVgvDYZvQTCfnncqkDGMbbYUSqZN79DWV_gM7_BRsVmg-YJao4bLbkX7_d9/s1600/cctv.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Voilà, ça ne pouvait que bien se terminer. Tram A direction Mérignac-Centre. Puis la Vieille Eglise. Là, Martin Parr, son regard mutin et ses égéries kitsch m'attendaient. Enfin presque, parce que j'étais en retard. J'ai quand même eu la chance de voir cet immense photographe (au moins 1m80 et des chaussures ouvertes avec chaussettes en-dessous et chemise à carreaux de toute beauté) nous parler mode, rigoler de voir un maladroit faire tomber ses cadres accrochés, poser avec tous ses fans et parfois même voler leur appareil photo le temps d'un cliché. Franchement, très sympa. J'avoue, j'ai moi aussi joué les groupies et eu ma petite image avec le monsieur. Je vous conseille cette expo (jusqu'au 31 octobre, Vieille Eglise Saint-Vincent à Mérignac), vraiment. L'artiste a expliqué qu'il avait voulu "montrer la mode en enlevant son côté glamour" (je confirme !). Il y a de la couleur, du sujet décalé en-veux-tu-en-voilà, du Dakar et du Cuba, un regard espiègle, toujours tendre dans la critique, des grands noms de la couture, et un lieu magnifiquement rénové. Martin Parr a lui-même confié que c'était "une des plus belles galeries dans laquelle j'ai montré mon travail". Il a aussi dit que les Français l'aimaient "bien parce que j'arrive à me moquer des Britanniques, ça vous évite d'avoir à vous en moquer vous-même", mais ça n'a rien à voir. Il a regretté qu'il n'y ait pas de petit pot (nous aussi). Cela dit, ça évite le vin dégueulasse. Mais c'était quand même super chouette.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoPXnNhVwg7GxQCLSoItkbV9bP33oAhv2xyScVI-EdBiAe6XQIzDPG3ljCxt4hzWlJIiIzPl5uDVriZGbgQWg-Mx4Eur2E4E4hBaIPk03MNTBmi6EWy62aWBVctwZz6XCb7imgnh1jlvgS/s1600/martinparr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoPXnNhVwg7GxQCLSoItkbV9bP33oAhv2xyScVI-EdBiAe6XQIzDPG3ljCxt4hzWlJIiIzPl5uDVriZGbgQWg-Mx4Eur2E4E4hBaIPk03MNTBmi6EWy62aWBVctwZz6XCb7imgnh1jlvgS/s1600/martinparr.jpg" /></a></div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF31X9MXvkLLEXuCoAYO6Oi7JwCRYz8LnDOMS_ajcrPEFIBmYSP_KVVmBp4VVjzWDDmyBHRWL1uOOdOFA7tUMGyKjv0y7VHBIT3o2UzMlAC-duFfzd_yu3MPlGKo_LH3uP_1y_e59CGgfx/s1600/parr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF31X9MXvkLLEXuCoAYO6Oi7JwCRYz8LnDOMS_ajcrPEFIBmYSP_KVVmBp4VVjzWDDmyBHRWL1uOOdOFA7tUMGyKjv0y7VHBIT3o2UzMlAC-duFfzd_yu3MPlGKo_LH3uP_1y_e59CGgfx/s1600/parr.jpg" /></a></div>
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<br /></div>
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<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKoSobShFnw-BbQSuvcHz86szoP2jQMH5IwMziXFOZgs5bG3Ey6sbTODVNTEqPaDanRUpzUBFOJMDsms7QgsOB1bw8CZdfxsxDakOAhxcwZdW5DtrwCybi7EpQs6l2IMrzOvPrmhThtW3l/s1600/parr2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKoSobShFnw-BbQSuvcHz86szoP2jQMH5IwMziXFOZgs5bG3Ey6sbTODVNTEqPaDanRUpzUBFOJMDsms7QgsOB1bw8CZdfxsxDakOAhxcwZdW5DtrwCybi7EpQs6l2IMrzOvPrmhThtW3l/s1600/parr2.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Alors ce week-end, filez, venez, oubliez le Bassin d'Arcachon et visitez-moi tout ça. Ca fera plus de place sur la plage ;-)<br />
<br />
A très vite,<br />
<br />
Pau.<br />
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-42799931943752902092012-09-03T19:02:00.000+02:002012-10-25T19:18:35.736+02:00Au secours, on rentre !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYomQnDzKPrbO7GEzZJnWrAssTTFhJ9MjxJCFJ_48qzDdLoMkpKQei1eu3rVabTowNZexoiyBB0E579lgSIGMQ3j-26UADrvufgFirzY30o4FYpfsACtVo2gV9Vkmu_lxh9uYHHUlFCIOR/s1600/capri.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYomQnDzKPrbO7GEzZJnWrAssTTFhJ9MjxJCFJ_48qzDdLoMkpKQei1eu3rVabTowNZexoiyBB0E579lgSIGMQ3j-26UADrvufgFirzY30o4FYpfsACtVo2gV9Vkmu_lxh9uYHHUlFCIOR/s1600/capri.jpg" /></a></div>
<br />
Ah mais oui, les revoilà les cartables (avec leur débat "faut-il vraiment les changer chaque année ?"), les écoles qui manquent de profs, et les classes surchargées. Les nouvelles grilles d'info, mais avec les mêmes sujets, et les mêmes têtes pour les annoncer. Les frigos à remplir et inscriptions à renouveler. L'injonction du jean et de la montre. Le renoncement à la robe légère. Je veux bien y aller mollo sur les havaianas, mais vous n'aurez pas mes ballerines.<br />
Il faut à nouveau prendre le soin de ne pas oublier son agenda, se plonger dans les journaux, relancer la machine à idées.<br />
<br />
Et pourtant, pourtant ! On devrait être contents, la rentrée, c'est la vie, c'est le commencement, c'est le renouveau.<br />
<br />
What's new, alors ?<br />
Alain Juppé est candidat aux prochaines municipales à Bordeaux.<br />
Europe 1 veut écraser RTL et France Inter.<br />
Le bilan touristique sur le littoral est mitigé.<br />
Les profs ne sont pas assez formés.<br />
Le Grand Journal a une magnifique Miss Météo qui va vous faire marrer.<br />
Un i-phone de fou arrive.<br />
On expulse des Roms.<br />
Les magazines féminins nous disent de vider nos placards.<br />
Avec la gauche au pouvoir, la rentrée est moins anxiogène.<br />
Y'a un Républicain barjo, là-bas, qui est limite sur l'avortement.<br />
C'est encore plus la crise.<br />
Je râle.<br />
<br />
Pas de panique les amis, je parie déjà que l'année prochaine, on reparlera de rentrée. Et pendant ce temps-là, l'eau est toujours aussi claire sous le soleil de Capri.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJia5trW8NZdXk2SsuHgawRWWEmCrPxW-k6j2rPbjScFG4C2MuUnNOdmSztracMIMoH-Vh_ukZjN-JX8iJU4JARmRKgULvmQrbCq_Hc8YXbpI8-qBqrrB4ybQsxsbV3EgnSq_HgzuJ4O7d/s1600/capri2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJia5trW8NZdXk2SsuHgawRWWEmCrPxW-k6j2rPbjScFG4C2MuUnNOdmSztracMIMoH-Vh_ukZjN-JX8iJU4JARmRKgULvmQrbCq_Hc8YXbpI8-qBqrrB4ybQsxsbV3EgnSq_HgzuJ4O7d/s1600/capri2.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Pau.<br />
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-42901195407628268532012-07-02T12:11:00.000+02:002012-10-25T19:10:06.982+02:00#i love BordeauxHello !<br />
<br />
A fleur de Pau vous avait manqué ?? A moi, oui !<br />
Ca va, ça vient, le boulot évolue avec cette fin d'année électorale (j'aurais eu encore tant de choses à raconter, mais on en a un peu ras-le-bol des élections, là, non ?), les vacances approchent. Et je réfléchis à des manières de faire évoluer ce blog, son look, son identité. Bref, vous savez tout, et ça devrait bouger !<br />
Après quelques pérégrinations professionnelles (La Rochelle, Argelès sur mer, Royan, la Bourgogne...), j'avais une furieuse envie de retrouver Bordeaux. Chose faite après une belle semaine bien remplie.<br />
<br />
<ul>
<li>j'ai vu la famille, et été gâtée de belles fleurs...</li>
</ul>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihvCvsPRtVtE3b9_VGZatI82OjLiLipd92MMOd9N_GFLT0hC95Cpq9FYKYEVuHHJYGReBpTULWPOcUmWGLecTbQ8qIPIDA_HyPvsP8B2aN0oUsakguhyDOKzOWGVd1qTuYoRWxeAkxFLjN/s1600/fleurs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihvCvsPRtVtE3b9_VGZatI82OjLiLipd92MMOd9N_GFLT0hC95Cpq9FYKYEVuHHJYGReBpTULWPOcUmWGLecTbQ8qIPIDA_HyPvsP8B2aN0oUsakguhyDOKzOWGVd1qTuYoRWxeAkxFLjN/s1600/fleurs.jpg" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit_xzzCBUqi94Mcmv2xeiAnPzpqsmEuG7OVAa0K0OoXH09W7XGQ3G7GOWintxP5uiAWExwklpD5TJOs0murIQ5NhPMaYVjlGwRvT57NaMprrMAgxhc4fn7gMMOWKksqeFWUeKSJauHNoJI/s1600/orchide%CC%81es.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit_xzzCBUqi94Mcmv2xeiAnPzpqsmEuG7OVAa0K0OoXH09W7XGQ3G7GOWintxP5uiAWExwklpD5TJOs0murIQ5NhPMaYVjlGwRvT57NaMprrMAgxhc4fn7gMMOWKksqeFWUeKSJauHNoJI/s1600/orchide%CC%81es.jpg" /></a></div>
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<br /></div>
<ul>
<li>participé à un cours de cuisine topissime. C'était mardi dernier au Saint-James à Bouliac. Le restaurant Côté Cour est devenu l'école de cuisine Côté cours, et c'est le second de cuisine de Michel Portos depuis 6 ans, Nicolas Nguyen Van Haï qui assure les ateliers. Invitée avec une flopée de journalistes, nantis que nous sommes, nous avons eu droit au premier cours. Menu : Filets de rouget, artichauts poivrade façon barigoule et panisse / Yaourt battu aux fraises et gelée de menthe. Verdict : CA-NON ! Les recettes étaient accessibles (même moi, j'ai réussi à "peler" les artichauts et faire cuire les rougets commeilfaut. Vous vous rendez compte ? Non, vous ne vous rendez pas compte.) Chef accessible, très doué et sympa (et on précise que c'est sympa aussi de voir Michel Portos passer par là nous amener quelques fruits frais venus tout droit du marché, rectifier un geste ou pimenter l'ambiance), lieu incroyable (et même pas trop éloigné de ce que pourrait être une cuisine de toi ou de moi, et ça, ça change tout), et concept carrément alléchant. Il y aura des formules rapides (cours sur le pouce, en une heure, on cuisine et on mange pour 17 €!), des mercredis après-midi pour les minos à partir de 6 ans, des afterworks les jeudis et vendredis, des formules avec visite du marché + aux fourneaux, et même des cours sur mesure, selon vos envies. Ca me mettrait presque en cuisine, tout ça...</li>
</ul>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivuhDFNlXHJ_eC0VyhxsI1uBC6ZSWA_Qem1s2bjBbH0lHYw4yWqcb0jVm-pXsjU_n-_Rz5BVEWcXisBw_pniVlpTqSuFP-XpiRRmoyuvRIcLCV2bmOidpf9t7zvpnErduJmgHdkzqDzTRA/s1600/cours+cuisine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivuhDFNlXHJ_eC0VyhxsI1uBC6ZSWA_Qem1s2bjBbH0lHYw4yWqcb0jVm-pXsjU_n-_Rz5BVEWcXisBw_pniVlpTqSuFP-XpiRRmoyuvRIcLCV2bmOidpf9t7zvpnErduJmgHdkzqDzTRA/s1600/cours+cuisine.jpg" /></a></div>
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<br /></div>
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<div style="text-align: center;">
(vous ne trouvez pas que je suis douée en dressage ?)</div>
<ul>
<li>fait de la Wii fit avec ma copine Carmel (fan de <a href="http://www.malinmaligne.com/">http://www.malinmaligne.com/</a> ) et couru.</li>
<li>Doré ma pilule à la playa, après un beau plateau de fruits de mer.</li>
</ul>
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<div>
<br /></div>
<ul>
<li>Bu du vin. Bu du vin. Bu du vin. (et même souvent du bon, n'en déplaise aux râleurs de la Fête du vin).</li>
<li>Visité le Belem, et eu envie de prendre la mer.</li>
</ul>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWO5q_ih-DgdEKA36ko3mjMQik1qFj9vVfxh51xQuUsTLhEA_Aw5vVF1Q7mzmc9NJSC7fvgYPtb68sQD-yhRRkF8vomhw-GDA1addp4H8DDxR-oiRgiXkv-a-zGGxQZZaGYHzmokv57Gu1/s1600/belem.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWO5q_ih-DgdEKA36ko3mjMQik1qFj9vVfxh51xQuUsTLhEA_Aw5vVF1Q7mzmc9NJSC7fvgYPtb68sQD-yhRRkF8vomhw-GDA1addp4H8DDxR-oiRgiXkv-a-zGGxQZZaGYHzmokv57Gu1/s1600/belem.jpg" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmVpiaMaBSvOG99_MBFNZOFH70MjEMW6z9HFWe23UVcxTI-KQ-GtQsFfxQq8X46Ns_tB0W0SDiU0QzE3XLuBJz6vIJYmsfODflv2lhNb_GBMvNBq4U6oHkfRXarVvlcwQ9KUP4PT2RGcXi/s1600/belem2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmVpiaMaBSvOG99_MBFNZOFH70MjEMW6z9HFWe23UVcxTI-KQ-GtQsFfxQq8X46Ns_tB0W0SDiU0QzE3XLuBJz6vIJYmsfODflv2lhNb_GBMvNBq4U6oHkfRXarVvlcwQ9KUP4PT2RGcXi/s1600/belem2.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<ul>
<li style="text-align: left;">TRES bien mangé chez Comptoir Cuisine et vu de beaux feux d'artifice.</li>
<li style="text-align: left;">Même (presque) pas fait les soldes.</li>
<li style="text-align: left;">Retrouvé des amis précieux du côté de la Rochelle.</li>
<li style="text-align: left;">Trouvé un ptit peu le temps de bosser (si, je vous jure!)</li>
</ul>
<div style="text-align: left;">
Là c'est sûr, je m'y remets. A fond.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
A très vite,</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Pau.</div>
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-32238808619023696662012-06-10T23:37:00.002+02:002012-10-25T19:11:03.514+02:00Le jour où j'ai dépouillé<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyDwPnHvg3_WMTL6_NTRE8k8OC-41W75ofIy8re5FT6qgw3aXAafB0RSrDMl6unxFPF8juyeZZ2hgWPfoUwjO1DPVBtLoBDZudlWElpBlAJjhaNDkGCOgsr-k0AVv9ecXiNhGyQVQIS-hk/s1600/de%CC%81pouillement.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyDwPnHvg3_WMTL6_NTRE8k8OC-41W75ofIy8re5FT6qgw3aXAafB0RSrDMl6unxFPF8juyeZZ2hgWPfoUwjO1DPVBtLoBDZudlWElpBlAJjhaNDkGCOgsr-k0AVv9ecXiNhGyQVQIS-hk/s1600/de%CC%81pouillement.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Eh bien voilà. Première fois depuis 5 ans que je ne travaille pas un jour d'élection. Fallait bien que la crise finisse par se faire sentir un jour. Ingrate vie de pigiste. Un jour au coeur de l'événement, le lendemain à la maison.<br />
Je devais travailler pour la même chaîne d'infos qui m'avait employée lors de l'élection présidentielle. Et puis des restrictions budgétaires et sans doute un désintérêt pour les législatives plus tard, me voici sur le carreau. Et même si c'est bien de faire la grasse mat, de lire les journaux, de zoner sur Twitter, j'étais un peu paumée ce matin. Me voilà donc réduite à me porter volontaire au dépouillement pour exister dans cette journée démocratique !<br />
<br />
Ce matin, ils étaient contents que je leur propose, et moi j'étais contente que quelqu'un ait besoin de moi. Alors nous avons scellé cet engagement. J'ai soigneusement mis mon bulletin dans l'urne, espérant peut-être que je saurais le reconnaître tout à l'heure, unique parmi tant d'autres. J'aurais pu laisser un signe, mais je ne voulais pas compter pour du blanc, on me l'a tant reproché.<br />
<br />
Quelques heures plus tard, j'enfourche à nouveau mon vélo, là-bas, ils m'attendent, eux. A 19h49, je m'installe sur une petite chaise en plastoc et j'attends, sagement. Nous formons une ronde, nous n'avons rien à nous dire, c'est vrai, après tout, qu'est-ce qu'on pourrait bien se raconter ("vous aussi, vous vous sentiez seule aujourd'hui ?"). La présidente du bureau est du genre carré, du genre à bouger ses deux copines assesseur(e)s quand ça ne tourne pas rond. Elle nous briefe, dans un grand sourire, entre deux ordres aux copines. Tout semble clair, j'ai encore quelques solides souvenirs de ma première fois, j'avais 18 ans. "On n'a jamais fraudé ici, on ne va pas commencer ce soir". Dommage, quel carton ça aurait fait pour A fleur de Pau ! Tant pis, je me fais une raison, je ne serai pas journaliste aujourd'hui. 19h52, ma voisine a l'air vraiment vraiment heureuse d'être là, dingue. Tout le monde a les yeux rivés sur la grande horloge du gymnase. A 19h59, notre présidente ne tient plus "allez hop, c'est fini", elle remballe ses listes d'émargement et se jette sur la serrure de l'urne. A cet instant, un gros sifflement retentit pour nous annoncer que c'est fini, on ne vote plus, et on ne badine pas avec les règles démocratiques, ici.<br />
Les bulletins sont rangés par 100 dans des enveloppes kraft, on s'installe tranquillement avec mes collègues d'un soir. Deux doivent ouvrir l'enveloppe et annoncer le nom, deux écrivent les résultats, bulletin après bulletin. En face de moi, la petite dame veut absolument "dépouiller". A priori, c'est ce qu'on fait. Non, en fait, elle veut absolument ouvrir l'enveloppe et annoncer le nom, comme si sa vie en dépendait, ou comme si elle pouvait ainsi avoir avant tout le monde les résultats, à moins qu'elle n'espère trouver des choses incroyables dans ces enveloppes. Bon, elle râle aussi parce que la table est collante, quelqu'un a renversé du jus d'orange, mais ça n'a rien à voir, a priori. On n'insiste pas, et on se répartit les rôles restant, parce que nous trois "ça nous est égal", on n'arrête pas de le dire. On ouvre la première grosse enveloppe, il y a bien 100 bulletins dedans. J'ai ma liste avec les douze candidats, stylo à la main, lunettes sur le nez, concentration au top, on peut y aller. Ma copine de la table collante ouvre la première enveloppe (elle kiffe, ça se voit), et annonce tout de go le premier nom. La présidente du bureau lui tombe dessus ! Malheureuse ! Elle doit juste ouvrir l'enveloppe, et donner le bulletin à la jeune femme en face, qui nous annonce le nom. Ca n'est pas aussi bien que ce qu'elle imaginait, je vois bien qu'elle est un peu déçue. Là c'est bon, chacun a bien compris son rôle et je peux vous dire que ça ne rigole pas. On va plus vite que la table d'à côté, je le vois bien. On est hyper sérieux, rien ne peut nous atteindre. Florian, Florian, Delaunay, Jay (grrr), Delaunay, Noël, Delaunay, Florian. Comme prévu, le PS et l'UMP sont au coude à coude, Florian devance tout de même la ministre sur mon bureau de vote. Je me fais un devoir de ne rien montrer, agacement joie, désespoir, je veux être une citoyenne exemplaire. Il y a des noms qui ne sortent pas, jamais, que personne ne prononcera ce soir. Les pauvres, ce sont les oubliés de la République. On a fini notre paquet, on recompte, tout est ok, pas de fraude comme prévu, je m'y engage. La présidente du bureau nous propose d'échanger nos rôles. La copine de la table qui colle veut dépouiller, on l'a compris, ce coup-ci, elle clamera les noms ! Franchement, je peux vous le dire, moi aussi j'aurais bien aimé dire les noms, et ouvrir les enveloppes, mais devant cette nécessité humaine, devant ce tel engagement démocratique, cette volonté d'accomplissement par le dépouillement, je ne peux que m'incliner. Et d'ailleurs, il faut bien l'avouer, elle le fait très bien. Elle incline à chaque fois le bulletin vers nous, pour qu'on puisse vérifier, et s'évertue à changer d'intonation à chaque prononciation du même nom. Ca nous donne une jolie série de vocalises sur "Florian", assez intéressante musicalement parlant. On tient notre rythme. A deux reprises, je suis obligée de reprendre mon collègue d'en face, qui, je le vois bien, essaie de rajouter quelques voix pour Europe-Ecologie Les Verts. Ouais ouais... Il s'est trompé, me dit-il. Ouais ouais... Je dois maintenant me concentrer pour rester exemplaire. "Florian", "Delaunay" résonnent dans ma tête et partout dans la salle, je ne dois pas me laisser perturber par les annonces faites à la table d'à côté. A la deuxième série, ça commence à devenir intéressant, moins de FN, plus de petits candidats. Et nous découvrons quelques votes blancs, ah ah, ça y est, nous y sommes, un peu d'action ! Bon, rien de drôle, en fait, juste un bulletin déchiré, une enveloppe vide, ou une enveloppe avec un bulletin UMP et un FN. Lors de l'élection présidentielle, c'était beaucoup plus rigolo, paraît-il. Au moins, il y avait du croustillant, des insultes à se mettre sous la dent ! Là, rien, ce scrutin est exemplairement démocratique.<br />
Au fur et à mesure, je prends la mesure de mon rôle. Ces milliers de petites mains, en France, qui, au même instant que moi, forment le grand ruisseau de la démocratie. Une voix, qu'est-ce que c'est ? Sur ma feuille, de ma table, de mon bureau de vote, de ma circonscription, c'est tellement tout !<br />
<br />
Une heure plus tard, notre sort politique est scellé. Aucune erreur, aucune fraude à signaler (n'insiste pas, Pau), juste des gens contents d'être là et de faire leur devoir. On nous remercie, on nous invite à venir boire un coup à la Mairie de Bordeaux. Chacun rentre chez soi. On me demande de revenir la semaine prochaine. Je bosse ou je bosse pas ?<br />
<br />
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<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
ps : je n'ai pas retrouvé mon bulletin, au fait.<br />
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Hellooooooo,</div>
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Bon, tout le monde me chauffe sur les articles politiques, alors je fais une pause là ;-) Non sans rire, j'ai un peu levé le pied question élections. Je suis cloîtrée chez moi depuis quelques jours, je tente de pondre de belles pages "été en Aquitaine" pour un célèbre magazine féminin. Alors je m'applique...</div>
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J'avais envie de vous parler d'un événement qui me met bien l'eau à la bouche, et qui est par ailleurs mené par une connaissance, fille super. (et un mec qui a fait des soirées du côté du Batofar parisien, dans les jardins du musée du Quai Branly...)</div>
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Et si comme moi, vous aimez la bonne bouffe, les lieux canon, et les concepts originaux, alors on va s'entendre.</div>
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Bref, ça se passe le 7 juin, youhou c'est bientôt. Ca s'appelle "Street food par les Eat'inerants", et c'est à l'i.boat (le lieu canon).</div>
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Trois chefs : Nicolas Magie (qu'on ne présente plus, mais quand même, de La Cape, à Cenon), Christophe Girardot, chef itinérant, ancien de la Table Montesquieu, et Abdel Alaoui, qui officie à C à vous (que tout le monde connaît, mais quand même : l'émission de la 5 avec la rigolote Alessandra Sublet qui va nous manquer). Ca ne vous donne pas faim, vous ?</div>
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Ils vont "cuisiner de la baraque version street food" (sic), des "petits plats urbains sucrés et salés", tout ça avec un fond sonore branché, du DJ BNX (bon ok, là tout de suite, comme ça, je ne connais pas, mais il paraît que c'est bien !). Moi ça me tente bien, tout ça. Des gens qui se bougent pour proposer des concepts alléchants, des jolis noms qui jouent le jeu, et la perspective de passer une belle soirée... Moi j'y serai ! Et vous ?</div>
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<i>Infos pratiques :</i></div>
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<span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: Baskerville, Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 16px; line-height: 24px;"><i>A partir de 20h à 02h. Entrée Libre. Iboat – Bassin à Flot n°1 – Bordeaux.<br /><a href="http://www.digitick.com/street-food-par-les-eat-inerants-soiree-i-boat-bordeaux-07-juin-2012-css4-digitick-pg101-ri1257337.html" style="-webkit-transition-delay: initial; -webkit-transition-duration: 0.2s; -webkit-transition-property: all; -webkit-transition-timing-function: ease-in-out; color: #0066cc;">pré-ventes sur digitick 30 € (8 tickets) </a>pour éviter l’attente,<br />sur place le plat 8 € (soit 2 tickets), le verre de vin à 4 € (soit un ticket).</i></span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: Baskerville, Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 16px; line-height: 24px;"><i><a href="http://www.lemiam.fr/">www.lemiam.fr</a></i></span></div>
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Et juste pour l'info, j'ai bien envie d'aller aussi à la Troc party #4. C'est la veille, le 6 juin, toujours à l'iboat (dingue), à 19h. C'est l'association Sew&Laine qui organise. J'adore depuis que j'ai compris le nom. Si vous ne connaissez pas encore, allez voir sur leur site www.sewetlaine.fr , ils font plein de choses sympa, et je vais souvent voir leur site. Une véritable gageure pour moi qui n'aime pas la couture, fabriquer des trucs avec mes mains, et qui n'ai pas une once de créativité !</div>
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Bon donc, lors des Troc Party, on vient forcément avec une pièce et l'on repart forcément avec autre chose. Pour cette 4e édition, on pourra échanger vêtements, accessoires, mais aussi disques et vinyles, le tout en musique, évidemment. Je pense que ça va en intéresser certain(e)s.</div>
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<i>Infos pratiques :</i></div>
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<i>Inscriptions par mail à contact@sewetlaine.com ou 09 53 38 91 73. 5 € l'entrée, et tout ce qui n'est pas échangé est donné à une structure sociale (+1 !)</i></div>
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Régalez-vous !</div>
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A bientôt,</div>
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Pau.</div>
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ps : et le titre, c'est pour vous mettre ça dans la tête. Tout ce que j'aime...<br />
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<a href="http://www.youtube.com/watch?v=CdvITn5cAVc">http://www.youtube.com/watch?v=CdvITn5cAVc</a><br />
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<div id="wrc-float-icon" style="background-image: url(safari-extension://com.avast.wrc-6H4HRTU5E3/c3aed843/images/float/green-3.png); display: none; height: 42px; left: 15px; position: fixed; top: 15px; width: 42px; z-index: 2147483646;">
</div>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-79811824539155115262012-05-22T21:19:00.002+02:002012-07-03T17:56:07.196+02:00Du temps de l'ORTF...Hello !<br />
A défaut d'avoir un peu de temps pour écrire ces jours-ci, je publie ce papier, rédigé à la veille du second tour de la présidentielle à Tulle. Pour tout vous dire, je m'étais auto-censurée, vous comprendrez sans doute pourquoi...<br />
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A très vite,<br />
Pau. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0voM8VoDwymhDfNGZFNzUlPnunwVSn6ypqJklXMWGRx04zyCvlZsaLZ2cd-iRdLr-qfilTl93OYAYvmFzMe00VZ0b-r4ywlK20IBT8ilJ5-55r3RHk7sL6gnXER8olUuJJfmM3Ui-LoeD/s1600/ortf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0voM8VoDwymhDfNGZFNzUlPnunwVSn6ypqJklXMWGRx04zyCvlZsaLZ2cd-iRdLr-qfilTl93OYAYvmFzMe00VZ0b-r4ywlK20IBT8ilJ5-55r3RHk7sL6gnXER8olUuJJfmM3Ui-LoeD/s1600/ortf.jpg" /></a></div>
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(De l'autre côté de la barrière... Photo AE)</div>
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"A quelques heures de retrouver tous mes collègues journalistes dans une jolie petite bourgade de Corrèze, j'avais envie de vous raconter deux ou trois choses qui m'avaient légèrement contrariée le 22 avril dernier.<br />
"Je veux être le président de la justice", nous dit François Hollande. Formidable, parlons-en à son service de presse. Justice et liberté de la presse, c'est important aussi, non ?<br />
Quelques anecdotes, donc.<br />
<br />
Le 21 avril dernier, lors de l'installation pré-premier tour, à Tulle, les caméras étaient évidemment trop nombreuses. Pas assez de place pour les pieds de caméra, tout le monde veut être bien placé. Pour cela, il faut arriver tôt, le plus tôt possible, pour avoir la meilleur place possible, poser son pied pour marquer son territoire. De ma courte carrière journalistique, je n'ai jamais vu d'emplacement pré-réservé pour un média, qui ne serait là lui-même pour le conquérir ! Bref, ce soir-là, alors que tous les emplacements étaient pris, et les équipes techniques bien en place, vers 19h30, une équipe d'une très grande chaîne privée (genre grosses audiences pour ne pas la citer) arrive avec une responsable de la communication du candidat FH. Ils regardent l'estrade, plus de place pour s'installer. Ils reluquent l'emplacement d'une agence, AP, quasiment dans l'axe du pupitre d'où FH fera son discours. La responsable com dit tout simplement "qui c'est, là ? Bon, on va mettre <i>biiip</i> ici. Enlevez moi ce pied. Ne vous inquiétez pas, on va vous installer là" (en gros). Un peu penaud, le JRI n'a pas vraiment envie de virer un collègue, absent par ailleurs, car lui non plus n'aimerait pas que ça lui arrive, un jour. Prévenus par d'autres journalistes (que je ne citerai pas mais que je connais très bien) qui assistent à la scène médusés, les journalistes de AP reviennent, il étaient partis sereins, tiens. Ils ne comprennent pas trop pourquoi ils devraient bouger, bataillent, parlent. Finalement, ils bougent leur pied de caméra pour le mettre à l'extrémité de l'estrade. Tranquillement, la très grande chaîne privée s'installe sur la place de rêve. Sans préjuger de ce qui a bien pu être débattu, prévu, dealé, je trouve ça bizarre. Un peu agaçant, en fait.<br />
<br />
Le 22 avril après-midi, un de nos journalistes (équipe d'une chaîne d'info en continu, vous voyez le truc ?), parvient à rentrer (sans effraction, hein !) dans l'enceinte du Conseil général de Corrèze, avec des équipes de TF1 et France 2. Il demande au service de presse du CG s'il peut juste tourner quelques images de FH à son arrivée, voire dans son bureau où il doit écrire son discours. Pendant de très longues minutes, le service com refuse, et lui demande de partir. Mais pas à TF1 et France 2. Il tente de négocier, sec. Mais le refus est formel. Le chargé de com du CG le menace d'appeler la sécurité. Finalement, notre journaliste sera viré, très fermement par d'autres communicants arrivés sur place. Argument : TF1 et France 2 ont "dealé" ces images il y a bien longtemps. Des lieux ne peuvent pas être ouverts aux journalistes ? Ca se conçoit, évidemment. A certains, mais pas à d'autres, plus difficile à comprendre. Les notions d'égalité et de justice m'échappent un peu. Surtout quand il s'agit d'un lieu public.<br />
<br />
Le soir, tous les journalistes attendent FH au Centre culturel, où il doit faire sa déclaration. Une attachée de presse tente de nous faire quitter le parking en nous disant que nous n'avons pas le droit de filmer son arrivée (pas le droit ? Sur un parking public d'une salle municipale ?). Soi-disant, un "pool" est prévu (une équipe d'un média tourne les images et les donne à toutes les autres chaînes, pour éviter la multiplication des caméras). Personne n'a entendu parler de ce pool, bizarre. Nous décidons de rester sur le parking. On nous demande de rester derrière des barrières. Bizarre, les équipes de France 2 s'installent de l'autre côté, elles. Je vais donc demander gentiment si nous pouvons passer de l'autre côté de la barrière, nous aussi, pour avoir une meilleure image, éventuellement une mini-interview à l'arrivée de FH. Refus de l'attachée de presse. France 2 a demandé l'autorisation depuis longtemps. (Depuis, nous avons appris que rien n'avait été négocié, tout s'est organisé au dernier moment NDLR) Tiens, bizarre, c'est maintenant TF1 qui passe de l'autre côté de la barrière. Je retourne demander si l'espace est désormais ouvert à tous (je sais, je suis chiante), ou si TF1 a aussi "dealé" ça depuis longtemps. Les hommes de la sécurité me repoussent et me demandent de partir, je leur demande de pouvoir parler à l'attachée de presse. Ils refusent même de l'appeler pour moi. Plusieurs journalistes se font ainsi tout simplement virer. Même Victor Robert, la star beau-gosse de la maison C+ fait le pied de grue derrière les barrières. Nous, petits médias, nous attendrons le candidat-futur-président sous la pluie. Qu'il se rassure, il ne sera pas gêné par nos micros.<br />
<br />
Je ne reproche pas tellement à ces grosses chaînes de "profiter" de ce système-là pour travailler dans les meilleures conditions possibles. Après tout, je ferais sans doute la même chose à leur place et trouverais ça légitime. J'ai plus de mal à comprendre ce comportement de la part d'équipes de com d'un candidat qui prône l'exemplarité. On ouvre les portes à tout le monde, ou à personne. Pas de "deux poids, deux mesures", svp. On le refuse au sujet des puissants, dans la justice. Refusons-le pour les médias.<br />
<br />
Quelques anecdotes, donc. Qui m'amènent à penser que le pouvoir finit toujours par monter à la tête. Et qu'il est bien dommage de reproduire des comportements qu'on a critiqués pendant cinq ans.<br />
<br />
Allez, salut les amis, je range ma machine à râler, je suis quand même super contente d'y retourner ! "<br />
<div id="wrc-float-icon" style="background-image: url(safari-extension://com.avast.wrc-6H4HRTU5E3/e92b91c2/images/float/green-3.png); display: none; height: 42px; left: 15px; position: fixed; top: 15px; width: 42px; z-index: 2147483646;">
</div>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-25900742719879841972012-05-09T20:06:00.001+02:002012-10-25T19:13:39.378+02:00Tulle, 6 mai<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii9dnyQjw0EqYzThBdLLK-pIjK48_Lkbwg9TniuoDRP3byOiEcVMuRJypoNZRjhin7_yVyVPrMwBjWou1B2IqSpxKyQeCojpg3lm-yDBH4vCbCREdnpTiGTOLn16ipD_rOV7evAM0c2wmB/s1600/tulle+6+mai.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii9dnyQjw0EqYzThBdLLK-pIjK48_Lkbwg9TniuoDRP3byOiEcVMuRJypoNZRjhin7_yVyVPrMwBjWou1B2IqSpxKyQeCojpg3lm-yDBH4vCbCREdnpTiGTOLn16ipD_rOV7evAM0c2wmB/s1600/tulle+6+mai.jpg" /></a></div>
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<br />
Samedi 5 mai, 15h : J'arrive sur Tulle. Passage par la place de la Cathédrale. C'est donc là que tout se passera, en plein air, zéro protection contre la pluie et le vent qui nous avaient tant malmenés il y a deux semaines. Pas de praticable pour les journalistes, petite scène, pas de salle pour la presse écrite... Bon. Nous devons être bien mal habitués.<br />
<br />
16h : toute l'équipe se retrouve à l'hôtel pour un point sur l'organisation. Quatre cameramen-women, trois rédacteurs, une stagiaire. Manquent les deux techniciens qui travaillent d'arrache-pied pour mettre en place tous nos moyens, et les deux motards, qui nous retrouveront demain. Nous mettons en place le dispositif. On a envie de se marrer, tant l'excitation est grande. Mais il faut rester sérieux, ne pas se disperser, que chacun intègre bien son rôle, sa tâche, son emploi du temps. La journée va être folle.<br />
<br />
18h : l'équipe du PS nous a donné rendez-vous à l'Hôtel Mercure de Tulle, pour nous informer du dispositif, et nous donner nos accréditations. Il y a du monde partout, des têtes connues, les "pontes" du Hollande tour, comme ils se plaisent à le/se décrire. Je suis contente de croiser certaines personnes. D'autres, beaucoup moins...<br />
La responsable de la communication monte sur une chaise, se fait chambrer puis énonce le dispositif. En gros, il faudra s'adapter. "En cas de victoire...", ils préfèrent évoquer cette éventualité. "Si FH n'est pas élu...", là, rien ne se passera comme prévu. L'équipe de campagne préfère éluder cette idée. C'est à se demander s'ils ont même envisagé cette option ! Quelques questions, puis on nous distribue nos badges faussement magiques. Il se trouve que je suis à côté du carton rempli des sésames. Les journalistes se mettent à pousser dans tous les sens et à crier pour être servis en premier. J'hallucine. derrière, ça pousse.<br />
Je me retourne sur le pressé à lunettes qui tente de me passer devant : "pas de panique, il y en aura pour tout le monde..." Certains "grands" médias ont l'air de penser que la délivrance des accred se fait dans l'ordre des audiences...<br />
Dans les couloirs, avec les attachés de presse, entre journalistes, ça discute, ça négocie. On demande des précisions, on veut connaître chaque détail du déroulement de la journée. Alors qu'on sait très bien que tout explosera en vol demain. Que, sans doute, rien ne se passera comme prévu, et qu'il faudra s'adapter. Les images en exclu, petites infos des canards, se discutent aussi dans ces moments-là.<br />
<br />
20h : notre équipe se retrouve au restaurant. On reparle du premier tour, anecdotes et couacs. On fait une photo de groupe. Nous sommes tous là, chacun sait ce qu'il a à faire. Certains angoissent, veulent aller se coucher au plus tôt. D'autres auraient bien envie de boire quelques verres. J'hésite. Trop de fatigue.<br />
<br />
Dimanche 6 mai, 5h39 : Yeux ouverts. Mal au crâne mais esprit en ébullition. Impossible de me rendormir, trop de choses se bousculent dans ma tête. Nous y sommes donc ?<br />
<br />
6h15 : le réveil sonne. Je ne m'étais pas rendormie.<br />
<br />
6h55 : nous arrivons sur le lieu de vote. Quelques photographes sont déjà là. Toujours les mêmes matinaux, qui viennent pour marquer leur territoire. Premier direct à 7h30. A côté de nous, deux Anglais de Sky tv. Sympas, british, pros. La classe anglaise.<br />
<br />
9h : la foule de journalistes, policiers, membres de l'équipe de campagne grossit de minute en minute, si bien que la police doit mettre en place une déviation. Je suis censée partir à Sarran, filmer le vote de Bernadette Chirac. Je bou(d)e, je trépigne. J'ai envie de rester à Tulle, d'être là où ça se passe. Ma rédaction en chef me demande finalement de rester ici, l'heure du vote de Bernadette Chirac est incertaine, autant être utile ici. Je saute de joie !<br />
Avec ma grosse caméra sur l'épaule, je tente de me frayer une place le long de la barrière, entre les équipes de France 24 et du Petit Journal (j'aime pas trop être à côté d'eux, généralement). Je me retrouve à attendre aux côtés d'un photographe amateur avec un matos de pro, très bavard. Français, il vit en Amérique du sud, mais est revenu pendant la campagne. Vient prendre des photos ici et espère faire le buzz avec ses clichés (prononcer buse). Je demande gentiment au bénévole de la sécurité juste devant moi s'il pourra se décaler de quelques centimètres quand François Hollande arrivera, ou se reculer, pour que je puisse faire une image. Il me dit que non. Bon ben ok, merci.<br />
<br />
10h30 : FH arrive. Sa voiture le dépose au bout de la barrière. Je quitte mon poste en courant, pour espérer avoir une image. Je tourne, il est juste en face de moi, serre des mains, fait des bises. Je tends mon micro, et crie une question brillante de journée de vote du type "comment vous sentez-vous aujourd'hui M. Hollande ?". Il regarde mon micro, ne répond pas et continue son chemin. C'est la cohue, évidemment. Il s'engouffre dans son bureau de vote. Je tente de retrouver une bonne place. Je fais une image de sa sortie. Ces deux ou trois secondes si dingues où des dizaines de journalistes crient la même chose : "Par ici s'il vous plaît !". L'image en boîte, je cours jusqu'à sa voiture. Là, la bataille est terrible, l'espace, pas bien grand, et la sécurité, sur les dents. On a dû demander à Valérie T. de sourire aujourd'hui car elle garde un visage serein alors qu'elle semble d'habitude excédée et stressée par ces bains de foule. J'arrive à faire une belle image, je suis en face d'eux, quelques secondes dingues avant de me faire éjecter par la force de la masse qui me tombe dessus. Arrivés jusqu'à la voiture, la violence entre journalistes est à son comble, certains se font littéralement écraser contre le mur. J'en vois deux ou trois qui se poussent et se repoussent, s'insultent en en oubliant presque leur photo. Bon ils se battent, quoi. Un journaliste se prend violemment une portière dans la figure, la voiture tente de se frayer un chemin parmi la cohue de flashes. Les journalistes courent à côté de la voiture et shootent aux fenêtres, sur une centaine de mètres. La voiture accélère ensuite, c'est fini. Jamais vu une telle violence.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyMyDyTYyolZ8MN1XljPnl4ec7aH9O0GBZesZNqhxBRpzCWlzNU6Y_1ELGBuIZw7USUsaBO4YobbrMPj1oovwxCI7y-uJN8oLPcQiruAFSvWMKLc6XcHv8jHSXA9_wswYZLGYLq5uITxzS/s1600/tulle+6+mai2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyMyDyTYyolZ8MN1XljPnl4ec7aH9O0GBZesZNqhxBRpzCWlzNU6Y_1ELGBuIZw7USUsaBO4YobbrMPj1oovwxCI7y-uJN8oLPcQiruAFSvWMKLc6XcHv8jHSXA9_wswYZLGYLq5uITxzS/s1600/tulle+6+mai2.jpg" /></a></div>
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11h45 : je file à Sarran. Sur la route, des trombes d'eau. J'ai l'impression qu'il pleut tout le temps, dans cette cuvette de la région ! Sur place, quelques journalistes, bien moins que le 22 avril dernier. L'un deux me parle de A Fleur de Pau et de mon récit du premier tour (yeaaaaaah !). Bernadette Chirac arrive. Cette fois, je ne sors pas l'attendre dehors sous la pluie, pour éviter toute buée sur l'objectif de ma caméra. Elle vote, deux fois, évidemment. Elle est de moins bonne humeur que la dernière fois, mais accepte quand même de répondre à nos questions, dans une autre salle "pour ne pas gêner les autres électeurs". Elle est agacée par nos questions sur la campagne de Nicolas Sarkozy, sur la stature de FH, qu'elle avait critiquée. Elle finit par nous lâcher que son mari était un vrai Corrézien, lui, pas un Normand ! Mais qu'une élection de FH serait quand même profitable à la Corrèze. Je file à Tulle, le marathon continue.<br />
<br />
13h30 : j'arrive au Conseil général. Notre technicien est venu installer ici le véhicule satellite qui était ce matin au bureau de vote. D'autres collègues arrivent avec une poche remplie de sandwiches. Bénis soient-ils. J'envoie mes images. Les duplex devant la porte toujours bien fermée du CG s'enchaînent. Je tente de m'allonger dans la voiture quelques minutes, de réduire le rythme. Ma tête tourne. Je me remplis de la chaleur des rayons de soleil, enfin là ! Puis nous attendons.<br />
Nous n'avons aucune information sur l'heure d'arrivée de FH à son bureau du CG alors nous sommes sur le qui-vive, prêts à dégainer la caméra à chaque instant. C'est usant. Mes collègues partent pour la place de la Cathédrale, il commence à y avoir du monde... Le GIPN arrive au CG. Puis FH arrive en trombe, à son tour. Valérie T. nous fait un petit signe de la main, cachée derrière ses lunettes noires. A l'intérieur, France 2 et TF1 ont été autorisées à tourner quelques images... L'ORTF is back. Tout le monde a l'air de trouver ça normal. De l'extérieur, on observe un journaliste de France 2 en colère contre le service de com ou de sécurité. Il essaie de faire rentrer une collègue de FR2 dans le CG semble-t-il. Il crie très fort : "Il s'agit du prochain chef de l'Etat. Vous pensez vraiment qu'il souhaite se mettre à dos France Télévisions ?" J'hésite entre rire devant tant de ridicule, ou pleurer sur mon métier.<br />
<br />
19h30 : je commence à m'équiper. Tout à l'heure, je devrai suivre la voiture de François Hollande en moto, tout en filmant. Aviwest (c'est le système qui nous permet de transmettre en direct les images que nous filmons) sur le ventre, petite caméra à la main, manteaux contre la pluie, casque de moto avec en-dessous le kit mains libres... Je m'installe sur la moto, il faut être prêts à partir à tout moment, dès que le cortège de FH franchira les portes du CG. Je resterai ainsi pendant plus d'une heure, sans bouger. A 20h, je ne suis même pas l'annonce du résultat, qui tombe en même temps que des litres d'eau. On le connaît depuis plus de deux heures, évidemment. Tous les journalistes piétinent devant le portail, avec leur casque sur la tête. Ceux qui n'en portent pas sont des badauds, qui sont venus en espérant apercevoir leur nouveau président, ou un bout de sa main, au détour d'une fenêtre de bagnole... Fausses alertes. La rumeur d'un malaise de FH court. Rumeurs, rumeurs... On voit finalement le portail s'ouvrir, les motards qui nous conduisent relancent les moteurs. Puis on se résigne. Vers 21h15, enfin, ça bouge. Différemment des autres fois, plus intensément. La voiture déboule devant moi, je vois FH tout sourire saluer par la fenêtre. La moto démarre fort, très fort, je suis plaquée vers l'arrière comme dans un décollage d'avion. Le cortège de voitures et motos descend à vive allure. Les motards jouent des "coudes" pour être bien placés, pour que l'on puisse faire une image, mais la route est sinueuse, assez étroite, et c'est trop risqué. Je porte la caméra haut, le plus haut possible, à bout de bras, en espérant que cela fasse une image potable. J'ai l'impression que cette descente dure 15 secondes. Nous déboulons tous sur la Place de la Cathédrale, nous descendons tous de nos motos en courant, casque toujours sur la tête, pour nous jeter dans la cohue de sécurité, fans, heureux, familles, enfants, journalistes. C'est très violent, les gens crient de toutes parts, nous poussent. ce coup-ci, ils veulent eux-aussi, leur image de ce moment. Je suis bloquée par les barrières, mes collègues prennent le relais de l'autre côté. Je suis coincée derrière la cathédrale, et j'entends la clameur, énorme, gronder lorsque FH monte sur la scène. C'est incroyable, je frissonne. Mais je ne vois rien. En changeant batteries, cartes mémoire, en donnant le matériel à toute hâte à mon collègue qui doit prendre le relais, je peste "mais pourquoi je suis là, bordel, je suis là mais je ne vois rien !!" (je trouve toujours un moyen de râler, n'est-ce pas ?). Je n'ai absolument rien entendu du discours... Je remonte sur ma moto et j'attends à nouveau. J'ai lâché la caméra à un collègue, je n'ai gardé que le micro, au cas où il dirait quelques mots à la fenêtre de sa voiture, façon Chirac... Au loin, ça gronde. On voit que tout bouge tout d'un coup, le cortège sort à une vitesse folle, sous les cris et applaudissements du public, une quinzaine de motos s'engouffre derrière le cortège. Là, je me demande vraiment si je suis en train de vivre ce que je suis en train de vivre. Moi la petite journaliste pas sûre d'elle, et de son boulot, qui n'avais encore jamais oser toucher une caméra il y a cinq ans, qui avais suivi la dernière campagne présidentielle comme stagiaire, le soir, après mes journées de boulot à Sud Ouest. Voilà, j'y suis. Et beaucoup donneraient sans doute cher pour être à ma place...<br />
Bref, 45 minutes de moto, à toute vitesse. Partout, à chaque croisement de route, sur chaque pont d'autoroute, les gens sont là, crient, applaudissent, les flashs crépitent à notre passage (bon, plutôt à celui de FH qu'au mien, j'en conviens, mais quand même...), il y a même des fumigènes. Sur la route, certains sont fous. Les motards de TF1 doublent tout le monde sur la bande d'arrêt d'urgence, le cameraman debout sur la moto. Ils zigzaguent, s'imposent, freinent pour empêcher un concurrent de passer, sont dingues. Nous avons dit pas de prise de risque, nous ne prenons pas de risque. Je kiffe ! Notre cameraman s'approche de la voiture et fait de supers images. Nous arrivons à l'aéroport de Brive, des milliers de gens sont là, le long de la route, applaudissent. L'étau se referme. Je saute de la moto et pars en courant. FH est déjà, à nouveau, en plein bain de foule. Sa sécurité a l'air paniquée. Les gens sont hystériques, nous poussent, veulent avoir leur part du gâteau, en ont marre de ces journalistes qui s'interposent entre leur président et eux, partout, tout le temps. Nous arrivons à arracher un mot à FH, pendant qu'on m'arrache la tête, en appuyant fort, très fort, sur mon casque de toutes parts. Je me laisse emporter par la foule, FH s'en va, il passe la grille, c'est fini. Je cours encore un peu, à la recherche de quelque chose à faire. Mais non, c'est fini. Des collègues nous attendent avec un véhicule satellite pour envoyer nos images. Les journalistes parisiens reprennent l'avion, déjà, si vite. A peine le temps de se remercier et de se dire que ce qu'on a vécu était fort. Je suis affamée, j'ai la gorge sèche, il n'y a rien à boire nulle part.<br />
A mon tour, je rentre en moto sur Tulle. 25 minutes au retour. Je suis avachie sur l'énorme moto à selle chauffante (!), au creux de trois gros manteaux, je lutte contre le sommeil. Je me laisser bercer par la route, les images, les flashes, les cris.<br />
<br />
0h15 : De retour à Tulle, la fête bat encore son plein. Genre fêtes de Bayonne, les cadavres de bouteilles de bière jonchent le sol, des musiques kitsch retentissent, sourdes, dans ma tête. On finit de plier câbles et matériel. On n'a même pas ouvert la bouteille de rouge que j'avais emmenée, mais on a mangé tous les Chamallows. Certains vont manger un bout, boire un verre. Les gens sont joyeux dans les rues, il souffle un petit vent de je-ne-sais-quoi de sérénité, d'autres ont l'alcool triste. Je vais dormir, demain, il y a encore les matinales, les directs à 7h, l'après, les journaux du matin, les analyses et les "Tulle s'est réveillé...". C'est fini. Même pas la force de pleurer.<br />
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<br /></div>
Pau.<br />
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-4653907602145104702012-04-24T17:16:00.001+02:002012-10-25T19:16:31.112+02:00Tulle, 22 avril<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixejGj3yyIZ2MNvLzASrSfjZU23VOKhz3WJT1iM8y1Z1M6IMcinjuk6ERtRAr0GKcOFJ00Cstty96tkJ_tQdBnI7cMPHGoKqmvbxs_fmj6vwXzMpdCm-zqvZKu5tDjb0z4MpQgeuOFgKow/s1600/tulle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixejGj3yyIZ2MNvLzASrSfjZU23VOKhz3WJT1iM8y1Z1M6IMcinjuk6ERtRAr0GKcOFJ00Cstty96tkJ_tQdBnI7cMPHGoKqmvbxs_fmj6vwXzMpdCm-zqvZKu5tDjb0z4MpQgeuOFgKow/s1600/tulle.jpg" /></a></div>
<b><br /></b>
<b>Samedi 21 avril, 18h30 :</b> Nous arrivons à Tulle. Une fois de plus cette année. Sur le parking du Centre culturel et sportif d'où François Hollande fera sa déclaration demain soir, des dizaines de camions-satellites se pressent. Des techniciens sortent de partout, les câbles jonchent le sol. Dans la salle, on découvre les longues tables vides, qui attendent ordinateurs et journalistes. Les scènes "praticables" pour les caméras sont trop peu nombreuses, comme d'habitude. Il faut se faire une place, la meilleure, la moins excentrée possible. A notre tour, nous mettons en place nos plateaux, pieds de caméras. Les traits sont déjà tirés.<br />
<br />
<b>21h : </b>Toute notre équipe se retrouve au restaurant. Bondé. De journalistes, techniciens, équipes de campagne et de com. La soirée de demain est dans toutes les têtes, sur toutes les lèvres. A notre table, un technicien, un journaliste pour les plateaux, un autre pour les directs d'ambiance, trois cameramen (dont deux women), une ex-stagiaire originaire de Tulle qui prodiguera petits conseils sur la ville tout au long du weekend. On trinque au 22 avril. On est heureux d'être là. D'être enfin là, après de longs mois de campagne, que nous avons tous suivie, de près ou de loin. Pour ma part, j'étais déjà là il y a plusieurs mois, lors de l'élection de FH à la tête du Conseil général, lors de sa déclaration de candidature à la primaire socialiste... Quelle longue campagne.<br />
<br />
<b>22h30 :</b> Nous regagnons l'hôtel. Il faut être raisonnables, la journée de demain va être longue. Pourtant, l'atmosphère est électrique, on boirait bien un verre... Toute la soirée, nous avons parlé de notre dispositif, pour être au plus près de FH, et le maximum présents à l'antenne. Ca va secouer. Bizarrement, je n'ai pas de mal à m'endormir. Si fatiguée... Je rêve que je filme Nicolas Dupont-Aignan lors d'un reportage. Surmenage ?<br />
<br />
<b>Dimanche, 8h15 :</b> C'est parti. Une partie de l'équipe est déjà au Centre culturel, pour s'assurer que notre pied de caméra n'a pas été bougé pendant la soirée ou au petit matin, par une équipe jalouse de notre emplacement, peu soucieuse des règles d'entente cordiale entre journalistes (non, je déconne, y'a pas de règle). Ouf, rien n'a bougé. J'embarque une caméra et file du côté de la permanence de François Hollande, d'où il doit partir prendre un café avant d'aller voter. Son petit rituel, paraît-il. Sauf que son café habituel est fermé. Mauvais présage ? Il s'enfermera jusqu'à presque 10h. Quatre caméras, 6 photographes sont là. C'est peu, les autres, la cohue, l'attendent à son bureau de vote. Il pleut, il faut mettre les caméras à l'abri. Il fait très froid, aussi. A chaque arrivée de conseiller, ou lorsque la porte au loin s'ouvre, je jette ma caméra sur l'épaule, avant de me raviser sous son poids, quelques minutes plus tard. Je suis obligée de partir avant qu'il ne sorte. C'est moi qui dois tourner le vote de Bernadette Chirac à Sarran, prévu pour 11h30. Je ne peux pas prendre le risque de la louper. La dame se réserve le droit de planter les journalistes, paraît-il.<br />
<br />
<b>10h30 : </b>J'arrive à Sarran. Ici, toutes les affiches électorales ont été arrachées, sauf celle de FH. Corrèze forever. A la place, il y a Jacques Chirac, tout fringant de 1981. Le message est clair.<br />
<br />
<b>11h45 :</b> Nous attendons sous la pluie depuis plus d'une heure. Je suis congelée, je ne sens plus mes pieds. Il fait 5 degrés dans ce coin montagneux... Europe 1, RTL, Radio France, l'AfP, France 2, M6, la Montagne... Bernadette attire toujours les foules. Ses fans et amis de longue date l'attendent aussi. Elle arrive, file dans le bureau de vote. A l'intérieur, il doit faire 25 degrés. Humidité, chaud-froid, ma caméra est pleine de buée, l'enfer. Elle prend soigneusement plusieurs bulletins, en deux exemplaires. Elle n'a pas sa carte d'électeur mais montre son passeport. Le responsable du bureau de vote rigole. Elle reste longuement dans l'isoloir, les caméras tournent et les flashs sont prêts à crépiter. Elle vote, deux fois. Puis s'arrête pour répondre à nos questions. Jacques était trop fatigué pour faire le trajet depuis Paris, nous explique-t-elle. Pour qui a-t-elle vote ? Le vote est secret, nous répond-t-elle. Elle dit qu'elle garde des souvenirs émus, forts, de ces journées de vote, en tant que femme de candidat, que la présidentielle est l'élection majeure, qu'elle n'a suivi que la campagne de Nicolas Sarkozy. Que Jacques Chirac ne commente plus la politique actuelle, depuis la fin de son mandat. Elle confie même qu'il a regretté son fameux "trait d'humour corrézien" lorsqu'il avait dit qu'il voterait Hollande, il y a quelques mois.<br />
<br />
<b>12h20 :</b> je quitte Sarran. Pas contente de moi et de mes images. Comme d'hab.<br />
<br />
<b>13h :</b> A Tulle, j'envoie mes images. Je retrouve le reste de l'équipe pour manger vite fait une paella prévue par le PS pour les journalistes. Il paraît que la cohue a été terrible, ce matin, à l'arrivée de FH à son bureau de vote. Une vraie bataille, tout sauf rangée. Il a fallu jouer des épaules pour obtenir une image.<br />
<br />
<b>14h :</b> tout est en place, y'a plus qu'à attendre. Je repasse par l'hôtel, chercher un autre pull. Sinon, je pense que je vais mourir de froid, ou d'une pneumonie avant ce soir.<br />
<br />
<b>15h30 : </b>on a beau faire le tour, on est prêts. Une partie de l'équipe attend devant le restaurant où FH déjeune, prête à le suivre en moto pour faire quelques images, et savoir où il va passer son après-midi. Nous partons au Conseil général. C'est là qu'il doit venir écrire son discours. Et puis nous l'attendons. La caméra prête à tourner, nous guettons les voitures. Plus le temps passe, plus les journalistes sont nombreux. Nous nous entassons sous les parapluies en attendant que les averses passent. Je porte maintenant deux tee-shirts, deux pulls, et même deux manteaux ! Un vrai bonhomme Michelin ! La caméra ne me fait même plus mal sur l'épaule molletonnée. Peu à peu, des hommes de la sécurité se mettent en place devant l'entrée du parking. Ils sont presque une dizaine devant un portail ! Zen, les gars...<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYmTnrc-ZEEHCN0oz5wDI06U2kAf6QY6GYQIWb8fLyg2QMe4_zqjNbvRViTSAnmPu2tPMZVdq7W3htlTqUQeVNTQpvlXztNuUh_3N1NBDywtRuNQJJC6G7lpWwJTqSlmzTszXQa7A5LKCQ/s1600/philippe+tulle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYmTnrc-ZEEHCN0oz5wDI06U2kAf6QY6GYQIWb8fLyg2QMe4_zqjNbvRViTSAnmPu2tPMZVdq7W3htlTqUQeVNTQpvlXztNuUh_3N1NBDywtRuNQJJC6G7lpWwJTqSlmzTszXQa7A5LKCQ/s1600/philippe+tulle.jpg" /></a></div>
<br />
<b>18h environ :</b> Trois voitures débarquent en trombe. Dans la première, un responsable com de l'équipe de FH klaxonne et crie, fenêtres ouvertes, de dégager le passage. Dans la deuxième voiture aux fenêtres très teintées, on suppose qu'il y a FH. Quelle image ! Tout ça pour ça... Nous faisons un direct, pour dire que François Hollande est bien là. Nous laissons un JRI de notre équipe, avec une moto, pour le suivre lors de sa redescente vers le Centre culturel.<br />
<br />
<b>18h30 :</b> en bas, les choses s'accélèrent, la salle s'est remplie de tous les côtés. Militants et supporters, relégués dans les tribunes sur le côté, ou derrière le mur de caméras sur estrade. Ils doivent nous détester... FH va donc s'adresser à des journalistes ! Nous faisons nos ultimes tests et répétitions de directs. Je m'harnache : caméra, et sur le dos, un gros sac avec un système HF, pour nous permettre de retransmettre les images en direct, casque avec retour antenne sur les oreilles. Je plie sous le poids mais j'ai hâte. Nous sommes prêts.<br />
<br />
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<br />
<b>19h55 :</b> nous courons vers la salle. A l'annonce des résultats, les militants crient leur joie. Je filme, sans savoir si ça passe en direct...<br />
<br />
<b>20h05 :</b> nous nous mettons en place dehors, pour attendre FH. Il se murmure qu'il pourrait faire sa déclaration très vite après les résultats. Tout le monde est un peu tendu, moi la première. Je me prends la tête avec le service com de FH (Vous explique pourquoi dans un prochain billet). La pluie tombe fort, très fort. Le technicien-bonne fée nous amène un peu de charcuterie pour prendre des forces. On tente de s'entendre avec les autres chaînes : pas de cohue, histoire que tout le monde ait son image. De toute façon, nous sommes relégués derrière une barrière, impossible d'approcher FH.<br />
<br />
<b>21h25 environ :</b> notre collègue posté au Conseil général depuis des heures nous prévient : FH vient de quitter son bureau. Ca crie "il arrive !". Ca bouge dans tous les sens. On relance les caméras, on allume les minettes (lumières), on ne bouge plus. Environ trois minutes plus tard, on voit descendre le cortège, les voitures s'arrêtent, les fans crient dehors. Les flashs crépitent et FH apparaît de loin (sans manteau, genre il faisait bien chaud chez moi au Conseil général...). Pendant qu'il descend les marches qui le mènent du parking à la salle, les journalistes gueulent dans tous les sens pour avoir une bribe d'interview "FRANCOIS, FRANCOIS !" "M. HOLLANDE". Un journaliste crie même "M. LE PRESIDENT" (non mais pfffff, comme si ça pouvait le convaincre !). Il nous salue mais s'engouffre dans la salle. On part en courant pour faire une image de son arrivée. Juste à temps, je peux filmer les militants qui crient lors de son entrée... Je n'écoute même pas son discours, trop occupée que je suis avec ce que je dois faire. Pour être honnête, je suis un peu paumée, ça va très vite, je suis bousculée de partout, je ne sais pas ce qu'il va faire, où je dois aller. J'ai peur de louper LE truc. Après quelques minutes, toujours sur la scène, il vient devant nos micros. Est-ce que je tourne, est-ce que ça marche ? Mais qui appuie si fort sur mon dos ? Je vais tomber. Les attachés de com forment une barrière pour bloquer les journalistes mais plient sous leur poids. L'une d'entre eux me broie les côtes avec ses coudes. Il a l'air paumé, submergé, tendu. Loin de l'expression de maîtrise sereine et de la bonhomie habituelle. Il ne sourit pas. Peut-être réalise-t-il, ce soir ? En une fraction de secondes, on sent qu'il va venir vers nous. Il saute de la scène et va vers les militants. Une vague de caméras et de mecs costauds me tombe dessus, je suis poussée de tous les côtés, je ne sais même pas comment je tiens encore debout. Mon collègue me tient par le dos, me guide, me porte quasiment. Mais c'est quoi ce truc de fou ? Je lève ma caméra aussi haut que je peux, à bout de bras, elle est vraiment très très lourde. Nous faisons ainsi une trentaine de mètres, je n'ai aucune idée du temps que ça dure, je vois à peine ce que je filme. Il arrive vers les militants du fond de la salle, face à eux, il retrouve son sourire. Les journalistes renversent tout sur leur passage, même les estrades de leurs collègues, qui les regardent ébahis, en hauteur, se battre dans la masse. L'équipe de com, prise dans la folie, tentant d'aider le service de sécurité débordé par le bain de foule, nous crie "mais vous êtes complètement fous ?? Mais arrêtez !!" A bout de forces, je donne la caméra à mon collègue, et lui prends le micro. Mais je garde le sac avec la transmission, nous sommes donc reliés par un câble et devons rester collés, à tout prix, pour garder une image. Nous ne savons même pas si nos images sont diffusées à l'antenne. Mon collègue est plus costaud, il passe devant, je le suis et parviens à hisser mon micro près de FH. Ca crie et ça s'insulte dans tous les sens. Caméra, micro, tous mes câbles sont emmêlés. On m'écrase les pieds, les côtes, on s'appuie sur moi. La meute avance telle une tortue. J'approche de FH et lui demande "vous y croyez plus fort que jamais ?" (oui, je sais, je vous avais déjà dit que j'étais la reine des questions débilo-lunaires). Il répond "oh oui, j'ai toutes les raisons d'y croire". Et la foule l'emporte. Bien joué, Pau. Nous faisons ainsi tout le tour de la salle. Au fond, derrière la scène, la sécu parvient à nous repousser. Nous tentons d'interroger Valérie Trierweiler. Elle fait la gueule, ne nous regarde pas. Nous partons en courant de l'autre côté, pour tenter de faire sa sortie. Là, nous attendons plusieurs longues minutes devant une porte fermée. Tout d'un coup, ça bouge dans tous les sens, je ne sais par quelle intuition magique. FH sort, suivi de sa campagne et refait un bain de foule au milieu des militants amassés pour l'apercevoir. Certains nous insultent, nous qui les coupons de leur idole, les empêchons de l'approcher. D'autres nous soutiennent, nous encouragent et font de la place sur notre passage. Car nous bousculons tout, sans regarder l'âge ou la condition. Les parents éloignent les plus jeunes et les âgés flippent un peu. Mon collègue est au plus près de FH et fait de belles images. Dans l'escalier menant au parking, il passe mais la sécu me bloque. Obligée de grimper via une butte glissante. Un gentil monsieur me tend la main et me hisse en haut. Je cours rejoindre mon collègue, qui fait une dernière image de FH à la fenêtre de sa voiture. Sur sa moto avec chauffeur, un autre JRi de notre équipe est prêt à partir. Hystérique, je lui tape dans le dos et lui crie "t'es le meilleur, vas-y !!!!". Il me regarde comme si j'étais barjo. Je suis barjo. Les gens suivent la voiture en courant et puis c'est fini. Tout d'un coup, comme ça. Nous redescendons vers la salle, encore sous la pression et l'hystérie collective. "C'était bon, ça !". Quelques minutes plus tard, l'excitation ne se décide pas à descendre. Dans la salle, les gens partent peu à peu, les cameramen replient déjà leur matériel, les photographes et rédacteurs, eux, s'affairent sur leur ordi. Il faut envoyer papiers et images au plus vite. Nos collègues descendus de Paris filent vite : le bus affrété pour les journalistes va partir, et l'avion ensuite. Au-revoir, merci, c'est déjà fini, si vite ?<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYuE6PNBelbIDZlJpWgX5D_rBIhi0Zz6agAvC3TVhqvbXNx40Bf07Ms2YR43pIQNbbxDY8g_q3opR0C46TBLNLk87EUVeUP_Mbek0w-22kf1WeQuWeznAJrNFsglNWgHLbamd7UGkWNJyq/s1600/moi+tulle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYuE6PNBelbIDZlJpWgX5D_rBIhi0Zz6agAvC3TVhqvbXNx40Bf07Ms2YR43pIQNbbxDY8g_q3opR0C46TBLNLk87EUVeUP_Mbek0w-22kf1WeQuWeznAJrNFsglNWgHLbamd7UGkWNJyq/s1600/moi+tulle.jpg" /></a></div>
<br />
<b>22h45 :</b> la salle se vide, nous renvoyons toutes les images faites pendant le bain de foule. Puis nous allons chercher quelque chose à grignoter. Les premières douleurs dans le corps se font sentir. L'organisation arrache déjà l'affiche "C'est maintenant". Dans les tribunes, les journalistes étrangers continuent leurs directs.<br />
<br />
<b>23h : </b>nous commençons à ranger, nous aussi. Enrouler les câbles, sous la pluie. Porter le pied de caméra, et le matériel alors qu'on n'a plus de force. Les collègues s'en vont peu à peu. Je tente de me réchauffer dans le camion satellite, je sens les jambes qui tiraillent. Entre collègues et techniciens, on échange des regards, soit complices "c'était fort quand même", soit haineux "tu es le beau salaud qui m'a poussé"...<br />
<br />
<b>23h30 :</b> tout est rangé, on fait le point, on n'a rien perdu, miracle ! Notre cameraman et son motard reviennent, trempés. Ils ont réussi à avoir une dernière interview de FH, au pied de son avion à l'aéroport de Brive, après une course-poursuite de 40 minutes sous une pluie battante. Quelle journée de dingues. On a du mal à partir, à se résigner, à se décider. On est épuisés, mais est-ce bien fini ?<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_mcfMfb0bzZUUBp5_cdlamRvlYaVPbMfiGYrig6afnuzBNdZNfg4c9cAEBiOwlvc-4P9KdlSf5uzuuzi-s4LH9Bi3W2jx1pvdz2fqO1054kqR5iHrJcuxHVnAuPoW9TRX5MN418RffE52/s1600/rangement+tulle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_mcfMfb0bzZUUBp5_cdlamRvlYaVPbMfiGYrig6afnuzBNdZNfg4c9cAEBiOwlvc-4P9KdlSf5uzuuzi-s4LH9Bi3W2jx1pvdz2fqO1054kqR5iHrJcuxHVnAuPoW9TRX5MN418RffE52/s1600/rangement+tulle.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
(Le rangement, c'est maintenant ! Copyright AE)</div>
<br />
<br />
C'était dur, mais on remet ça le 6 mai, sans hésitation.<br />
<br />
A très vite,<br />
Pau.<br />
<div id="wrc-float-icon" style="background-image: url(safari-extension://com.avast.wrc-6H4HRTU5E3/d585ae75/images/float/green-3.png); display: none; height: 42px; left: 15px; position: fixed; top: 15px; width: 42px; z-index: 2147483646;">
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Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-40803835955783386742012-04-12T08:15:00.000+02:002012-04-12T08:15:00.985+02:00Ô saint James, priez pour nous<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9IlS8DQDmuLZiVC5sdWRWVtU7vOyR9-jzZoBAkbbWJUUXb5aCyboArW9uk6sJQbMsYrS3Bjr4N0pawOXNOyVDJfTDJMGaCtS0k4-tQVilxxNEKjhaP5wFvkx2IWDjAObW5DuAutkzsv8R/s1600/saintjames.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9IlS8DQDmuLZiVC5sdWRWVtU7vOyR9-jzZoBAkbbWJUUXb5aCyboArW9uk6sJQbMsYrS3Bjr4N0pawOXNOyVDJfTDJMGaCtS0k4-tQVilxxNEKjhaP5wFvkx2IWDjAObW5DuAutkzsv8R/s1600/saintjames.jpg" /></a></div><br />
A quoi ça tient, être chef de l'année ?<br />
Aucune idée. Ce n'est pas pour moi et mes lasagnes, tartes à la tomates et faux tiramisu, que le statut a été inventé...<br />
Mais quand il s'est agi de choisir un joli lieu pour une date importante, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé au Saint-James, à Bouliac. Je me disais que c'était con de ne pas aller voir le chef de l'année tant qu'il l'était. Et pas l'année suivante. Vous me suivez ?<br />
Bon ben voilà, moi je suis une toute petite jeunette, et des restos étoilés, j'en ai pas fait des milliers. J'hésitais entre le restaurant Grand Vigne à Caudalie, le Pressoir d'Argent (le Grand hôtel, quoi), et le restau de Michel Portos. Ni une, ni deux, j'ai demandé conseil à ma copine Anne de <a href="http://www.papillesetpupilles.fr/">www.papillesetpupilles.fr/</a> qui m'a dit "fooonce". Oui, mais où ?<br />
Alors une ptite paire de talons, et une jolie robe plus tard, nous avons foncé jusqu'à Bouliac un soir de pluies fraîches, pour un dîner qui nous a réchauffés jusqu'à l'été.<br />
Nous avons choisi les Morceaux choisis, ses cannellonis (big up pour les dattes-coriandre qui nous ont embarqués direction le soleil et les saveurs de Tunisie), son pavé rôti de barbue avec kumquats et céleris (un défi pour moi qui n'aime pas trop les kumquats et déteste le céleri, c'est dire. Relevé avec brio. Incroyable !). Un pré-dessert à base de mangue fondante, et un dessert spécial Pau de sublimes gariguettes aux accents de noix de coco. Pendant ce temps, on s'était enfilé quatre verres de vins tous aussi incroyables les uns que les autres, venus des côtes catalanes, du Gard ou de Hongrie, spécialement pour secouer les papilles de Bordelais que nous sommes malgré tout. Comptez également une dizaine de petits pains aux olives ou tomate-basilic, avec lesquels j'aurais fait tout simplement le repas, s'il avait fallu me sacrifier. Ah oui, il faut que je vous dise aussi, entre temps, (maudites soient les injonctions anti-calori<em>(fi)</em>ques pré-printemps) j'avais vu passer le plateau de fromages. Il ne figurait pas au menu, mais j'ai pleuré auprès du maître d'hôtel sympa, comme si ma vie en dépendait. Et nous avons eu droit au plus incroyable Reblochon (pourtant je suis calée en cheese, je peux vous le dire), à un brebis puissant et un Roquefort qui m'a laissée sans voix, moi qui n'aime pas vraiment le Roquefort. Voilà, c'était extraordinaire. Bon, doux, élégant, enchanteur. A chaque plat, j'ai été surprise, au moins trois fois, en trois temps, par l'assaut des saveurs inédites et subtiles.<br />
Il paraît que Michel Portos n'était pas en cuisine. Pas de souci, sa brigade a géré. Ca doit être ça, chef de l'année. Assurer, même quand on n'est pas là. Et offrir un lieu où chaque détail compte, chaque geste est une cérémonie, chaque choix est motivé par le souci de perfection. Et puis les petites attentions... Le "doggy bag", petit sachet de douceurs à emporter m'a sauvé la journée, le lendemain midi, quand je rentrais déprimée d'une séance aux Prud'hommes. (aaaah mais oui, il faut que je vous raconte ça, aussi).<br />
Bref, le bide plein et la tête remplie d'étoiles scientillantes du joli Bordeaux au loin, nous nous sommes promis de faire ça plus souvent. Manger, divinement bien, exploser sous les saveurs, voir les gens apprécier autour, se faire servir par des pros qui aiment leurs produits. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinLrQLGTMWGnT_YPwdbFgJVxTXegr2XeAcf_3OP6wXwKvOc_q8B4TYUaWzl2SIDzBkZ1Xuz9WdG9r_ZjwkOWjwhsg4nulohVQsKHF4qEu9nviTV1LqK0cVgpkrcSe-6qdq0k4eP7woLTAV/s1600/saintjames2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinLrQLGTMWGnT_YPwdbFgJVxTXegr2XeAcf_3OP6wXwKvOc_q8B4TYUaWzl2SIDzBkZ1Xuz9WdG9r_ZjwkOWjwhsg4nulohVQsKHF4qEu9nviTV1LqK0cVgpkrcSe-6qdq0k4eP7woLTAV/s1600/saintjames2.jpg" /></a></div><br />
Est-ce que la vie, c'est pas ça ? Se régaler de belles et bonnes choses avec ceux qui comptent. Et puis s'en émerveiller à chaque fois. On bosse (aussi) un peu dans ce but là, non ? Et puis ça coûte moins cher qu'une paire de Louboutin, les filles. Ce qui est encore mieux paraît-il, c'est d'aller au Saint-James avec des Louboutin aux pieds. Tout est encore meilleur, comme si c'était possible...<br />
<br />
Allez, belle journée à vous. Moi je vais voir (pas boire) du champagne, partout, partout. Ma série de tournages sur le vin continue.<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
ps : les photos sont pourries, je sais, mais je n'allais tout de même pas sortir mon appareil tranquille pour shooter des assiettes !Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-56799968322852999592012-04-05T19:24:00.000+02:002012-04-05T19:24:27.313+02:00Chronique d'en-bas #1 Police<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirF1WvyzMy2MWkcALGpxrRgbJWAKK86ipitK-AC_c7TrfDsGzKbF6i7IfwzIMZ7eKCAVH-wHRgNH6XEbx9H9b1KZKfeiFQ9yyHn7UW-WaLS6L-cvzSKHx0v4SGHf2MKlmVwxh3PHWXdGZj/s1600/0addfb447f3911e19e4a12313813ffc0_6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirF1WvyzMy2MWkcALGpxrRgbJWAKK86ipitK-AC_c7TrfDsGzKbF6i7IfwzIMZ7eKCAVH-wHRgNH6XEbx9H9b1KZKfeiFQ9yyHn7UW-WaLS6L-cvzSKHx0v4SGHf2MKlmVwxh3PHWXdGZj/s1600/0addfb447f3911e19e4a12313813ffc0_6.jpg" /></a></div><br />
<br />
Il y a quelques jours, je suis allée au commissariat central de Bordeaux. Youhou ! Je vous avoue que je n'y vais pas très souvent, hein, je ne fais partie des habitués. Là, passage obligé pour aller faire faire une procuration de vote. Vous voyez comme je suis citoyenne...<br />
<br />
Et bonne nouvelle, je ne suis pas la seule. Pour ceux qui auraient en ce moment des angoisses de taux d'abstention record, des cauchemars de bureaux de vote vides, des sueurs froides de bulletins esseulés dans des salles des fêtes désertées, rassurez-vous ! Si l'on en croit la file de personnes venues comme moi remplir le joli formulaire saumon, les électeurs devraient être au rendez-vous.<br />
Sinon, il y avait aussi un monsieur complètement paumé, qui tentait de communiquer avec un (jeune) fonctionnaire de police à l'accueil (déjà) blasé. Il agite une feuille gentiment, et parle une langue inconnue. Le policier ne veut rien entendre "je ne vous comprends pas Monsieur, il faut parler français" ; en face : "Comprends pas" ; "je comprends pas"... Et ainsi de suite, personne ne comprend personne. Tout le monde se regarde en chien de faïence, sans proposer un coup de main. Le sketch aurait pu durer longtemps, mais il en fallait bien un moins buté que l'autre. Le monsieur s'est débrouillé, et il a trouvé un traducteur bienveillant qui a fait le lien... en anglais. Comme quoi, ça ne tient pas à grand chose, parfois, la communication...<br />
Je parviens au guichet d'accueil, on me donne le formulaire à remplir "vous ne faites pas de ratures, hein, sinon, il faut recommencer". Arrive à côté de moi un vieil homme, qui n'a plus que deux dents, bien au fond, sur les côtés. Mais il les affiche quand même, tout sourire. Content d'être là. Il cherche à trouver un bureau d'anciens combattants à Bordeaux, il sort un courrier, "parce que je suis ancien combattant, moi, vous voyez". Heureux, fier. La jeune policière en face de lui est larguée. "Je ne peux pas vous renseigner monsieur, désolée, allez demander à la mairie". "Vous ne pouvez pas regarder sur vos ordinateurs ? Je n'ai pas d'ordinateur, moi..." Elle regarde sa collègue à l'autre bout du grand comptoir (avec "help" dans les yeux), la collègue tourne l'ordinateur vers le vieil homme qui découvre l'affiche "en panne", collée sur l'écran. Il s'excuse, et s'en va en souriant.<br />
Un policier arrive de l'extérieur. Fatigué. Nonchalamment, il fait la bise à tous ses collègues de l'accueil. Sans un mot. Il dépose une pile de feuilles et s'en va. Sa collègue prend la pile et la range dans un énorme registre, prêt à craquer d'autres feuilles. Il y a du monde qui attend, un peu. Des gens installés dans l'espace attente baigné de lumière. Pour quoi ?<br />
Le jeune policier fait des va-et-vient avec ses formulaires de procuration. Vient demander des précisions, repart, tamponne, glisse tout au long du bureau sur sa chaise à roulettes, classe ses formulaires, remercie et dit au-revoir sans lever les yeux. Il a une alliance. Marié si jeune ? Plusieurs policiers en civil attendent l'ascenseur, s'interpellent, se saluent, partent dans un éclat de rires. Les gens les regardent sans ciller.<br />
"Suivant !" Jeune, homme, blouson en cuir, baskets. Egaré, flippé. Il montre une feuille un peu froissée à la policière.<br />
Lui. "Je viens parce que j'ai reçu ça, et je voulais savoir ce que ça voulait dire"<br />
Elle. "Ben ça veut dire que vous êtes convoqué par ce policier, que vous devez prendre contact avec lui"<br />
Lui. "Je suis là, je peux le voir ?"<br />
Elle. "Non, là il est occupé"<br />
Lui. "Je peux attendre ?"<br />
Elle. "Non, parce que dans dix minutes, il va partir en pause déjeuner" (je regarde ma montre, il est 11h43)<br />
Lui. "Je peux revenir cet après-midi ?"<br />
Elle. "Non, vous le rappelez et vous prenez rendez-vous pour dans la semaine"<br />
Lui. "Mais je ne comprends pas, qu'est ce que ça veut dire, ce papier ?"<br />
Elle. "Ca signifie infractions "mineures""<br />
Lui. " ??"<br />
Elle. "Agressions, vols..."<br />
Lui. "Je comprends pas"<br />
Elle. "Vous avez quelque chose à vous reprocher ?"<br />
Lui. "Non"<br />
Elle. "Eh ben alors ça ira".<br />
<br />
Je suis restée scotchée à toutes ces petites scènes effrayantes d'humanité. J'ai mis 15 minutes à remplir mon formulaire. Chroniques d'un ras-le-bol ordinaire ? Ras-le-bol de la police, contrainte toute la journée de remplir les rôles de bureau d'information, centre social, défouloir... Ras-le-bol aussi des citoyens, lassés d'être accueillis par des visages fermés, des termes savants, des regards méfiants. Et ça ne se passe "qu'à" Bordeaux, "que" un lundi matin. Pas de jugement, pas de généralités non plus. Banale tristesse.<br />
<br />
Pau.Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-8542514235121147702012-04-03T15:56:00.000+02:002012-04-03T15:56:17.878+02:00Dis, quand reviendras-tu ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdxkbVf2gA4MN0MSWXNgOEUpZpka-BRpQdxJUI7KJiWCIedo19YmfWppLLxqbe2POG4JRqUvOm-PBf-SFe-_9EuUX25fCzIpxo1656FwkoCXvawb1_E-PP2Fi2WS1P56wBczKDuCiM8yfh/s1600/base+sous+marine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdxkbVf2gA4MN0MSWXNgOEUpZpka-BRpQdxJUI7KJiWCIedo19YmfWppLLxqbe2POG4JRqUvOm-PBf-SFe-_9EuUX25fCzIpxo1656FwkoCXvawb1_E-PP2Fi2WS1P56wBczKDuCiM8yfh/s1600/base+sous+marine.jpg" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div>Ô scandale, ô désespoir ! Je n'ai pas écrit sur ce blog depuis.... je n'ose même pas regarder la date, c'est trop dur.<br />
Toutes mes excuses pour cette absence, mille fois. J'espère que je vous ai manqué.<br />
<br />
Je reviens avec une seule et unique question : mais comment font-elles ?<br />
Oui, comment font-elles, ces femmes hyperactives, working girls, mamans, blogueuses ? Pour assurer au boulot, répondre à tous les mails, avoir encore le temps d'avoir des idées au travail, gérer le téléphone avec les copines, tenir la maison, emmener la puce à la danse, organiser des déjs, poster des articles tous les jours ? Moi, je vous le dis tout de go (j'adore cette expression), je n'y arrive pas. Bon ok, je suis plutôt du genre à me noyer dans un verre d'eau, m'enfin quand même. Femmes, je vous admire.<br />
<br />
Alors pour justifier un peu mon stress démesuré et mon emploi du temps surchargé, il y a :<br />
- mes pages à écrire pour mon magazine féminin, encore, et toujours. L'été, et ses commandes monstre arrivent.<br />
- une série de documentaires de 26 minutes sur le vin à tourner (je ne vous en dis pas trop pour l'instant, sachez juste que c'est une première pour moi, et promis, je vous dirai quand et où ce sera diffusé)<br />
- les élections, encore et toujours, avec leur lot de meetings, déplacements et autres reportages éreintants mais édifiants...<br />
<br />
Ce qui veut dire que je devrais être en mesure, bientôt :<br />
- de vous dire tout ce qu'il y a de mieux en terme de festivals et bons plans de l'été dans la région.<br />
- de vous raconter mon plus beau choc architectural. Ca s'est passé au château Cheval Blanc à Saint-Emilion, et c'était sublime.<br />
- de vous faire vivre les prochaines soirées électorales en direct live de Tulle, chez et avec François Hollande. Coulisses, ambiance, petites phrases, je vous dirai tout. (comment ça, je m'emballe ?)<br />
<br />
En attendant, demain, je vous raconte les aventures de Pau au commissariat de Bordeaux. Ouuuuuuh.<br />
<br />
A très vite,<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMgsV0M2Pm0m_fSkDujdr7F_EYTIHy10n_fr-UQFA0w-buGe20yXzSZAsKVR8Y_hDjJ6_gaBI4AR4C0Bn8tXFio8Dv-f5cDS3d5JK7y3PZiTYGIcdQGH5hAmCg5_hrlb_-_pH4UOLDiUml/s1600/cerisier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMgsV0M2Pm0m_fSkDujdr7F_EYTIHy10n_fr-UQFA0w-buGe20yXzSZAsKVR8Y_hDjJ6_gaBI4AR4C0Bn8tXFio8Dv-f5cDS3d5JK7y3PZiTYGIcdQGH5hAmCg5_hrlb_-_pH4UOLDiUml/s1600/cerisier.jpg" /></a></div><br />
<br />
ps : avec deux petites images, qui me mettent de belle humeur : une jolie vue de soir tombant du côté de la Base sous-marine, et le cerisier du jardin en fleurs, il y a quelques jours.Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-8496520447596400872012-03-23T12:19:00.000+01:002012-03-23T12:19:16.189+01:00Y être ou ne pas y être<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrVgWeKQL3hPV2YcthFbx_z-bM5IJwqD4Mq59Sit15O3hctb4fbjNDBYDr-mWMAmIZDKwwePupVextiIDnHB0tEJl19iT1rUccZe8IfcbQB9oDxmhWS29bkurBeyXnim9jbccq7SfzNBW0/s1600/toulouse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrVgWeKQL3hPV2YcthFbx_z-bM5IJwqD4Mq59Sit15O3hctb4fbjNDBYDr-mWMAmIZDKwwePupVextiIDnHB0tEJl19iT1rUccZe8IfcbQB9oDxmhWS29bkurBeyXnim9jbccq7SfzNBW0/s1600/toulouse.jpg" /></a></div><br />
<br />
Telle est la question.<br />
<br />
L'actu, c'est ça. On est là ou on n'est pas là au (bon) moment. Moi je n'étais pas à Toulouse. Dommage, me direz-vous, c'est pourtant pas bien loin. Et puis ils avaient besoin de renfort, c'était quand même l'actu de l'année.<br />
Mais moi, j'étais en tournage du côté de Saumur. Super tournage par ailleurs, du bon vin, un bel endroit. Et surtout des gens adorables, le vrai plaisir du métier, au fond.<br />
<br />
Oui mais voilà, l'actu nous est un peu chevillée au corps, comme on dit. Et j'ai passé deux jours à suivre minute par minute ce qu'il se passait du côté de Toulouse. Difficile de dire qu'on est "déçu", qu'on aurait aimé être présent, vu le caractère glauque de l'actualité en question... Mais on a juste envie d'être là où ça se passe. Sur le coup dont tout le monde parle. Pas par égocentrisme. Ni par voyeurisme en l'occurrence. Juste pour ressentir une fois de plus cette adrénaline de l'action, de l'information qu'on recueille. Cette espèce de toute puissance d'avoir l'info avant tout le monde et d'en être maître, quelques instants : je la vérifie, je la donne, je la mets de côté, je la mets en forme d'une manière ou d'une autre.<br />
Difficile à expliquer, mais vivre l'événement sur place, et le faire vivre aux autres, c'est quand même autre chose que de le vivre derrière son écran. Frustrant. Et quand on y a goûté... Drogués de l'info, les journalistes ? Pas faux, il doit y avoir de ça.<br />
Bref, ne pas y être.<br />
<br />
Y être ou ne pas y être...<br />
C'est un peu comme pour les gars du Raid. On y est (à leur place), ou on n'y est pas. Moi je n'y étais pas, alors je ne permettrai, en aucune manière, de dire comment ils auraient dû faire, et que tout cela est un échec. Je ne vais pas m'agacer trop fort, hein, le débat est bientôt terminé, je l'espère. Mais "les gens", ceux qui critiquent toujours les actions dont on ne sait rien me semblent bien présomptueux. Qu'aurait-il fallu faire face à l'ennemi public numéro 1, un homme violent, armé jusqu'aux dents et pour le moins instable ? L'homme qui regrettait de ne pas avoir fait plus de morts ? L'homme qui a, parait-il, "mené lui-même l'assaut" ? On ne sait rien de la manière dont tout cela s'est passé, du comportement de cet homme face à des professionnels archi formés à ce genre de situation, eux. Les presque 33h d'attente nous prouvent de manière assez éloquente, je crois, que les hommes du Raid ont tout fait pour avoir le suspect vivant, sans passer par la violence. La situation a basculé, voilà. Aujourd'hui, je ne leur jette pas la pierre, je n'ai aucune légitimité ni envie de le faire.<br />
Le droit à l'information me direz-vous ?! J'y suis attachée, évidemment ! Que les journalistes posent des questions sur tout ça est un droit et un devoir, pour que l'on sache exactement ce qui s'est passé. Mais que tout un chacun se garde bien de dire si vite qu'il aurait fallu faire autrement, et de penser qu'il aurait fait mieux.<br />
Sur Twitter hier, j'ai lu et aimé : "la France avait déjà 56 millions de sélectionneurs de l'équipe de France. On a maintenant 56 millions de chef d'équipe du RAID" ! Drôle non ? Il vaut mieux en rire.<br />
Bref, y être ou ne pas y être. Quelle question...<br />
<br />
Pour finir, et dans un registre beaucoup plus comique, ça me fait penser à cette définition dans le Baleinié (si vous ne connaissez pas ce "Dictionnaire des tracas" (éditions du Seuil), qui invente des mots pour donner des définitions à tout ce qui n'en a pas, je vous le recommande vivement, c'est tellement drôle...) :<br />
<i>"wabol : état ankylosé du bras au réveil</i><br />
<i>wabol ? : interjection qui exprime "Et moi, qu'aurais-je fait sous l'Occupation?"</i><br />
<br />
Allez, j'y vais. Je vais essayer de comprendre comment Mélenchon peut aujourd'hui être le "troisième homme"... Toujours mieux que Marine Le Pen, j'en conviens.<br />
<br />
A très vite,<br />
<br />
Pau.<br />
<br />
ps : juste pour rire, d'autres exemples du Baleinié, qui me parlent un peu...:<br />
<i><b>izguter</b> : intervenir avec véhémence dans une conversation où on ne parlait pas du tout de ça.</i><br />
<i><b>seillon-pinquer</b> : devoir expliquer ce qu'il y avait de drôle dans l'histoire drôle.</i><br />
<i><b>hurseoir</b> : s'engager en courant dans un escalator en panne (com. : annoncer une bonne nouvelle à des gens qui la connaissaient déjà.)</i><br />
<i><b>wewedem</b> : lutte discrète entre vous et votre voisin pour la possession de l'accoudoir (géopol. : conflit international qui a débuté avant votre naissance et qui dure encore)</i>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-54761297524093239882012-03-18T17:41:00.000+01:002012-03-18T17:41:37.534+01:00Trilogie new-yorkaise #3 Instants<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin0ge6PpxarOpK8v6uct75P77ivSm32Ro1DBOjHFy6ouB3_YBlvqK6WYMjoNAOMAJ2NMppqEM_aN1CQ6jCxlMYIC3lqAawta2b_xI5QvJHMNC-8AFpL28vBuGM_W_H0jmlI18ipn3hvIgu/s1600/instants3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin0ge6PpxarOpK8v6uct75P77ivSm32Ro1DBOjHFy6ouB3_YBlvqK6WYMjoNAOMAJ2NMppqEM_aN1CQ6jCxlMYIC3lqAawta2b_xI5QvJHMNC-8AFpL28vBuGM_W_H0jmlI18ipn3hvIgu/s1600/instants3.jpg" /></a></div><br />
Dix jours plus tard, que reste-t-il de New-York ?<br />
Après vous avoir parlé de bouffe, de musées, de beaux endroits, de clichés...<br />
<br />
Il reste des instants drôles, émouvants, uniques, si propres à New York.<br />
<br />
Ces quelques minutes passées dans un salon de coiffure en plein coeur de Chinatown. Qui auraient pu être à Hong Kong. Partout où il passe en voyage, mon homme aime aller se faire couper les cheveux. Résultat : parfois des coupes improbables, souvent réussies (la coiffure, c'est universel !), mais toujours des moments drôles, cocasses, empreints d'une vraie réalité de la ville. Comme si nous étions "a part of it" (ça y est, vous avez la chanson dans la tête ? Moi ça fait dix jours !)<br />
<br />
Là, il y a eu d'abord les regards interrogateurs des dix employés du petit salon, pas franchement habitués à voir des ptits blancs s'aventurer ici. De mon côté, je ne sais déjà pas expliquer ce que je veux comme coupe de cheveux en français alors en chinois... Pendant qu'il passe entre les mains rapides de l'employée timide, je bouquine le ELLE américain (pas mal, au fait...) A côté, une fille coiffée façon choucroute eighties, dans sa doudoune vert fluo, joue à un truc qui bipe très fort et tout le temps sur son portable. Elle chante très fort et mal aussi, en écoutant à la radio, un truc du genre Céline Dion ou Patrick Fiori local. Elle n'est pas là pour se faire coiffer (dommage), ni pour papoter avec les copines coiffeuses. Là pour être là. Des petites mains s'affairent dans tous les sens. Balayage, nettoyage, coupes à la chaîne. La gentille timide soigne mon homme, cheveu par cheveu, dans une concentration extrême. Le patron, derrière son comptoir observe bien sévèrement tout ça. Du fond de mon siège, je me marre... En partant, on nous remercie mille fois. Pour 8 dollars, on a presque honte.<br />
Et finalement, la coupe était parfaite !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyU1XQAC7J1tbpuQdEAyNlUuW20LdrtgHfCBToJytG68kGnKQmwtmSDYgV872voQsKddtflR6RZmRe2152rwe6eGPE9eCZOitJatVkx3YrLYEpC66dCcw-prBhoOiAwjnZqIMqwkPDqVDd/s1600/instants8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyU1XQAC7J1tbpuQdEAyNlUuW20LdrtgHfCBToJytG68kGnKQmwtmSDYgV872voQsKddtflR6RZmRe2152rwe6eGPE9eCZOitJatVkx3YrLYEpC66dCcw-prBhoOiAwjnZqIMqwkPDqVDd/s1600/instants8.jpg" /></a></div><br />
<br />
Il reste Times Square, qui vibre à toute heure du jour ou de la nuit. Le soir, trois jeunes black américains nous font un show de sauts impressionnants, de figures, de danse et d'humour. Partout on monte sur les échafaudages pour les voir. Le monde entier défile sur les écrans mais une partie de la ville est scotchée sur ces trois mecs. Torses nus quand tout le monde se gèle par -10°. Eclats de rire, rap à fond, public qui crie et encourage...<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgihJvYcCln9CucL3HoNMgCPOfXpyq5MMCO4d-Sf5eQ8703B3-ZF5wtI3a2aewCC-NyEpZvSZF7qmxvNN1eunV3IBk7Cx1_1ApeGx0WNI4qYlfcFU5NzaBGgbJARNNTPjrNhIUhPdhJTEos/s1600/instants6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgihJvYcCln9CucL3HoNMgCPOfXpyq5MMCO4d-Sf5eQ8703B3-ZF5wtI3a2aewCC-NyEpZvSZF7qmxvNN1eunV3IBk7Cx1_1ApeGx0WNI4qYlfcFU5NzaBGgbJARNNTPjrNhIUhPdhJTEos/s1600/instants6.jpg" /></a></div><br />
<br />
Il y a God Save America et Obama. Mais pas tant que ça. Il paraît que New-York, au fond, ce ne sont pas les Etats-Unis. Par contre, il y a bien ce drapeau, partout, à toutes les sauces, dans toutes les têtes et sur tous les coeurs. Ce patriotisme, cet amour pour la patrie si loin de nous petits Frenchies. Au-dessus de tout, il flotte sur les immeubles de Wall Street à Rockefeller, en passant par les petites maisons de Brooklyn. Et il y a ce memorial. Tout ralentit au fur et à mesure que l'on approche. Comme si la ville avait gardé ici son rythme de deuil permanent. Près des grands carrés sans fond, face aux milliers de noms inscrits à l'infini, on ne peut pas ne pas être secoué. Même si l'on a passé une demi-heure entre "checks points", sacs fouillés et dédales avant d'arriver sur The Ground Zero. Beau, sobre et intense, le mémorial est empreint d'émotion. Où étiez-vous le 11 septembre ? Moi en cours d'anglais. Les textos commençaient à circuler : un avion dans les tours jumelles ? C'est la troisième guerre mondiale ! plaisantions-nous. En rentrant chez moi, je réalisais le drame, et que nous serions pour toujours une génération 11-septembre-2001. La vie à New-York a repris son cours, mais partout, les souvenirs sont encore là.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNV-fFhXn3HaaajP5EJRhvLmeDHKhmP3m9MrDAlMi2e5d-u6j9KuYeDY-z-YGrQUvOgFxrwySg3VWGzdC-jjKAOBPlajyb7_aI2uUKzEdkG81OILKtsnfKLdV8hwgoYe6ioaDkFhWaEk6H/s1600/instants7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNV-fFhXn3HaaajP5EJRhvLmeDHKhmP3m9MrDAlMi2e5d-u6j9KuYeDY-z-YGrQUvOgFxrwySg3VWGzdC-jjKAOBPlajyb7_aI2uUKzEdkG81OILKtsnfKLdV8hwgoYe6ioaDkFhWaEk6H/s1600/instants7.jpg" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguv_n1ToI3SCRg4ynM5-TwJjiYhz7heScCvbJynWdiYT0bEYz-sVrrshhdnh-KXPdO2k9ZtM4BcXSSxRAUeUf6ZStdOsaRv3B8T1P1cthZFxYMuyIvV-Zh8CAAwaBZe3iHbqoYuJKyEJcX/s1600/instants9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguv_n1ToI3SCRg4ynM5-TwJjiYhz7heScCvbJynWdiYT0bEYz-sVrrshhdnh-KXPdO2k9ZtM4BcXSSxRAUeUf6ZStdOsaRv3B8T1P1cthZFxYMuyIvV-Zh8CAAwaBZe3iHbqoYuJKyEJcX/s1600/instants9.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbe4cOf1y-kH__d0dxiUrkr58hHJu_dFaHPs0BkdMPrE5I7s4nig9oorkHMt8u1QQKTWDgxXYnDYYebTSCt5ZeDPd-eKPl4_nTwffBAzQdImM2Vu8hlmcjtJNtQjiDsGHSB-G174iTmWMF/s1600/instants5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbe4cOf1y-kH__d0dxiUrkr58hHJu_dFaHPs0BkdMPrE5I7s4nig9oorkHMt8u1QQKTWDgxXYnDYYebTSCt5ZeDPd-eKPl4_nTwffBAzQdImM2Vu8hlmcjtJNtQjiDsGHSB-G174iTmWMF/s1600/instants5.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
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Il reste évidemment la statue de la liberté, vue des airs, cette fois ! 25 minutes au-dessus de Manhattan qui passent à une vitesse folle. Vue d'en haut, elle est bel et bien mythique ! Et l'Empire State building, le Brooklyn bridge, le Madison square garden... P***** ! Quelle expérience de fou !<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiplD-vYj_QhLeZjkgvzzeIPZmXUFXkIWYqPOrT_W5uuYaMJfsjZhjIZ-pvgk4ZNUdbHWTTSsYlqroO386hFUWt49Q5w0SnsQz7AVzmOE3iKITn-3MM-oOE3Rax91JM7jI2-LYubAiUixF8/s1600/DSCN8340.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiplD-vYj_QhLeZjkgvzzeIPZmXUFXkIWYqPOrT_W5uuYaMJfsjZhjIZ-pvgk4ZNUdbHWTTSsYlqroO386hFUWt49Q5w0SnsQz7AVzmOE3iKITn-3MM-oOE3Rax91JM7jI2-LYubAiUixF8/s320/DSCN8340.JPG" width="320" /></a></div><br />
<br />
Il y a Central Park, un dimanche après-midi. L'hommage à John Lennon, les calèches. Et une démonstration de patinage artistique de mini-miss absolument nulles ! Les chutes, les pleurs, le trop-plein de paillettes et de gel sur le chignon, les mamans fans et les papas qui filment.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGydbBEJ-CD6fVvdLkCgw9eezobUJR5R-bsTp-ilNYQC6TAPSNbH__yFLg0P1SOw2xjxz4shUXR0yWkDLz4pe_bOazOw-q0UshL8xsLfQjr8EEAGGaYMsFToNsbDiMLcXOEvOExEEvhVpl/s1600/instants4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGydbBEJ-CD6fVvdLkCgw9eezobUJR5R-bsTp-ilNYQC6TAPSNbH__yFLg0P1SOw2xjxz4shUXR0yWkDLz4pe_bOazOw-q0UshL8xsLfQjr8EEAGGaYMsFToNsbDiMLcXOEvOExEEvhVpl/s1600/instants4.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
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Il reste les boutiques de fou. Heureusement que je n'avais pas prévu de budget shopping... Les magasins de déco incroyables (coup de coeur pour West Elm et Ochre). C'est ici que tout commence, je vous le dis !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXNPpIXbQj4AtcYNsBDJuOWg7xh28O66TL_rd7KY-eCbTibUg4YZ3kw5D0qosTlUywuj6JYajQK7R7R7QgOJllJjRO8ESIhcKf9EapUBe3dlVKmNHcO-3Id2gAZ4Q5_ddJrutcypcVp3v_/s1600/instants1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXNPpIXbQj4AtcYNsBDJuOWg7xh28O66TL_rd7KY-eCbTibUg4YZ3kw5D0qosTlUywuj6JYajQK7R7R7QgOJllJjRO8ESIhcKf9EapUBe3dlVKmNHcO-3Id2gAZ4Q5_ddJrutcypcVp3v_/s1600/instants1.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigAIv47JgBfQbY8_F59X4m0xlc6ly-onPyXPXOJHBtTx1OSHHd-pgYE0PRvzXoldsBLnIbtOYlNrqf4UfyZaIsrWXWqUGQTx5LzVYzpaGV5i3ATtZyK0cl0GbAfkaCmf9-M8Qf_igMmzKm/s1600/instants2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigAIv47JgBfQbY8_F59X4m0xlc6ly-onPyXPXOJHBtTx1OSHHd-pgYE0PRvzXoldsBLnIbtOYlNrqf4UfyZaIsrWXWqUGQTx5LzVYzpaGV5i3ATtZyK0cl0GbAfkaCmf9-M8Qf_igMmzKm/s1600/instants2.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
Il reste les New-Yorkais, attentifs, tout simplement gentils. Qui demandent d'où vous venez, qui s'arrêtent spontanément lorsqu'ils vous voient chercher sur une carte. Qui veulent savoir comment vous allez, sincèrement en plus, partout, tout le temps. Qui ont le smile et la pêche, quand ils arpentent la ville avec leur immense mug de Starbuck's à la main. Qui parlent trop fort mais qui croquent leur pomme à pleines dents.<br />
<br />
Il y a les chauffeurs de taxi, de tous styles et toutes langues. Ceux qui se font insulter à coup de "Fuck" dans tous les sens dès notre arrivée, ceux qui adorent les Français (mais si, je vous promets, c'est possible), ceux qui sont tout le temps pleins le samedi soir tard, ceux qui comprennent rien, ceux qui nous ramènent à l'aéroport avec du bon rap en fond sonore. Snif...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgStgD89ARyLLGW0Vtukb8waEQvNDcpf5wYDMPUY5HUVVX3fdXfIjEWb0Qzv0JdctYrc0QtdJ6HgHcwTSTEYTC_7r4QMx2HnEhBsWKBdBvcfsZPSeAEeKxaT5in72fb5s1ycR_5TNlnmzsX/s1600/instants.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgStgD89ARyLLGW0Vtukb8waEQvNDcpf5wYDMPUY5HUVVX3fdXfIjEWb0Qzv0JdctYrc0QtdJ6HgHcwTSTEYTC_7r4QMx2HnEhBsWKBdBvcfsZPSeAEeKxaT5in72fb5s1ycR_5TNlnmzsX/s1600/instants.jpg" /></a></div><br />
<br />
Et il reste une envie d'y retourner, une motivation de conquérants. Une envie de chanter, de danser, de bouger, de créer. Une espèce de bouillonnement d'idées, de projets, de tendances dans la tête !<br />
<br />
This is New-York !<br />
<br />
Je reviens très vite, dans la vraie vie. La politique, Bordeaux, le boulot, tout ça, c'est bien aussi...<br />
<br />
Pau.Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-62624295540774952202012-03-13T16:51:00.002+01:002012-07-03T17:59:56.652+02:00Trilogie new-yorkaise #2 Gastro<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtT0Wgpjlk5i5rvC-ro1-ltehxbEtrtRA_9oZcT2eQSI84iPVlBXiT4qiN3ccaViEi_d6RUE8huNHh0v07YMO-uNv6cuDOQy7NMTJIRtPVghP5LHbmqRC_xxpnJa9na7LmpJDX8LGE33jq/s1600/natural.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtT0Wgpjlk5i5rvC-ro1-ltehxbEtrtRA_9oZcT2eQSI84iPVlBXiT4qiN3ccaViEi_d6RUE8huNHh0v07YMO-uNv6cuDOQy7NMTJIRtPVghP5LHbmqRC_xxpnJa9na7LmpJDX8LGE33jq/s1600/natural.jpg" /></a></div>
<br />
Entre trois musées et deux galeries, il fallait bien prendre des forces, vous en conviendrez.<br />
En partant donc à New-York, nous avions (sciemment ou pas ?) oublié les guides. On a fait sans, comme d'habitude finalement, ou nous fiant à notre flair légendaire, mon exigence râleuse et son sens de l'orientation infaillible !<br />
Bilan de tout ça, c'est officiel, nous pouvons rédiger notre propre guide gastronomique de New-York. Il est en cours d'édition, vous pouvez d'ores et déjà le commander en me laissant un commentaire sur ce blog, ou en m'envoyant un chèque de 14,99 euros.<br />
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Pas une fois nous n'avons été déçus. Pas même quand, devant mon insistance, il a cédé, et m'a autorisée à aller acheter des M&M's dans la boutique géante de Times Square, et que, vraisemblablement, nous ne pouvions nous attendre qu'à des M&M's.<br />
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Premier midi, un vendeur d'une jolie boutique de Soho nous recommande un bon petit resto : le <i>Spring street Natural restaurant</i>. Génial, me dis-je, réussirai-je donc à ne pas trop prendre de calories pendant ce voyage ? C'est un bon début. Pour ne pas me faire trop d'illusions, je me jette sur un burger, mais veggie (végétarien pour les moins branchés...). Un petit régal de saveurs, pas lourd pour un dollar, bon pain, légumes savoureux. Et pas cher. A la carte, des plats sans gluten, de belles salades, omelettes, de copieuses tranches de pain perdu aux framboises, le paradis des gourmandes un peu attentives à leur assiette. Et que dire du lieu, si typiquement new-yorkais... J'ai même cru apercevoir Carrie et ses copines en train de bruncher dans un coin. Mais en fait, c'était pas elles. Jeunes hipsters qui déjeunent au bloody mary, bande de copines qui rigolent fort au bar, famille de bobos autour de la table en bois, armée de serveurs en tenue noire et aux petits soins. Le soir, place au burger (oui, je sais, encore un, clouez moi au pilori des morfales) du <i>Cornelia Street café</i>, dont je vous ai déjà parlé. Efficace, bons produits, je valide.<br />
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Le dimanche, c'est brunch, of course ! Après une tentative échouée du côté des bords de l'Hudson, une agression manquée par un type fou en charge du dispatching des clients dans les taxis, et quelques demandes aux gens du quartier, nous échouons chez <i>Lansky's,</i> un café qui ne paie pas de mine, pas encore tout à fait complet (élément en principe rédhibitoire pour moi, mais nous étions en fait juste un peu en avance), et qui annonce la couleur devant l'entrée : "ici, on fête tous les événements du calendrier juif" (en gros). Nous sommes tout près de Central Park, côté ouest. Là, c'est festival de gentillesse, de plats qui passent, tous plus tentants les uns que les autres, de grands cafés jus de chaussette qui embaument, de bagels en vitrine... Oeufs pochés, potatoes, du jambon à tomber (oui, du jambon...), 2 litres de jus de pomme... (12,95 $) Et puis pour couronner le tout, et pour faire comme ma maman je me suis dit qu'il était impossible de ne pas finir sur une petite note sucrée. Sauf que les Américains n'ont pas la même notion du mot "petite". Le serveur m'a assuré qu'il s'agissait d'un petit gâteau au chocolat, genre fondant Picard en bon, vous voyez le genre ? Et je me suis retrouvée avec ça :<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgROxw0u-orlN_30ODhoo5qVxLSYDHVZoP0mFQIxouzobtm2I3kEWI84Sej9EGL-2Cru6_N2qHNyFykQWGBy870rQTEGteKeYr9q4O1BKfLwCdkoAmSK6CUIXdWO57c-QOx56bF8S0x4YQE/s1600/cake.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgROxw0u-orlN_30ODhoo5qVxLSYDHVZoP0mFQIxouzobtm2I3kEWI84Sej9EGL-2Cru6_N2qHNyFykQWGBy870rQTEGteKeYr9q4O1BKfLwCdkoAmSK6CUIXdWO57c-QOx56bF8S0x4YQE/s1600/cake.jpg" /></a></div>
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(regardez bien la taille de la déjà très grosse fraise à côté du monstre en chocolat...) (5,95 $). Là, mon homme avait déjà déclaré forfait depuis longtemps, mais moi, on m'a appris à ne jamais gaspiller alors... Inutile de vous dire que la balade qui a suivi dans Central Park a été... digestive !<br />
Il n'était que 10h au moment de ce petit-déjeuner copieux, alors à 16h, nous n'avons pas pu résister à un petit goûter dans Chinatown. Par hasard, nous sommes tombés le <i>Nom Wah tea parlor</i> tout petit restaurant en fait assez branché (en témoignaient les photos de visites de Kirsten Dunst ou Woody Allen sur les murs, hé hé, pas mal). Au menu : un grand thé vert bien détox et quelques Dim Sum d'une légèreté confondante, aussi bons que ceux mangés à Hong Kong.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizmjEHFODxl9Q3IRmHVyoxWsYv8xhTjcFGvdZnsV3wVlUOLuyc90vm9rcHVBrKABqupgAXsBCxc1Qv9rihVtvKOVcsnWZMpwntdUJ9PjglntBknS5jT30rkotU0-G8iREfkaZ_AbbppWX9/s1600/nom+wah+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizmjEHFODxl9Q3IRmHVyoxWsYv8xhTjcFGvdZnsV3wVlUOLuyc90vm9rcHVBrKABqupgAXsBCxc1Qv9rihVtvKOVcsnWZMpwntdUJ9PjglntBknS5jT30rkotU0-G8iREfkaZ_AbbppWX9/s1600/nom+wah+2.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwlRU3Ngf0wc5uW6ov87YBCokzaFmwqOpSqnj3MuGhOg9XDktgFlAi6k7fpxur0ltCo5x7iVtOOscXgx5vX2G3B6NjkRpqE3jRArpHXy-_fZhQQ5P9PnxOfJ_mPkKhTzRQfbkvzTp9O-E3/s1600/nom+wah.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwlRU3Ngf0wc5uW6ov87YBCokzaFmwqOpSqnj3MuGhOg9XDktgFlAi6k7fpxur0ltCo5x7iVtOOscXgx5vX2G3B6NjkRpqE3jRArpHXy-_fZhQQ5P9PnxOfJ_mPkKhTzRQfbkvzTp9O-E3/s1600/nom+wah.jpg" /></a></div>
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Le soir, nous avons apprécié le Five Napkin burger, sur la 9e avenue (<a href="http://5napkinburger.com/">http://5napkinburger.com/</a> : d'ailleurs le site n'est pas très flatteur et ne fait pas du tout envie !), surtout pour ses apéros (Caïpirinhas et Mojitos framboise absolument délicieux) et sa belle ambiance nocturne : resto noir de monde, bonne musique, assiette très correcte, jolie décor type brocante industrielle, et flopée de New-yorkais sympas qui parlent très très fort.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmPFWoPy2D0ersXyPilo-8tYkuSpXxsgA3rrXFwk9WtMUMtDlllJSJElzwbRDGh3Ubzzt-c9lJOL0dVdWAF3HcTTnvme8Q7WiG2AZL3qOV3Udh7EK-69ggusTKD38OcpAUAEzXipur7BRF/s1600/napkin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmPFWoPy2D0ersXyPilo-8tYkuSpXxsgA3rrXFwk9WtMUMtDlllJSJElzwbRDGh3Ubzzt-c9lJOL0dVdWAF3HcTTnvme8Q7WiG2AZL3qOV3Udh7EK-69ggusTKD38OcpAUAEzXipur7BRF/s1600/napkin.jpg" /></a></div>
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Le lundi matin, cap sur Chelsea Market, LE lieu des bobos branchés et friqués, avec côté gastro, de belles bakerys aux cuisines ouvertes au public, jolis bistrots, épiceries fines très chics avec cookies engageants en vitrine, cupcakes à profusion (à ce stade du voyage, vous aurez remarqué que je n'ai toujours pas craqué pour ces terribles spécialités new-yorkaises...). Ci-dessous (première photo) notre petit déjeuner chez <i>Friedman's lunch. </i>Je rêve encore de leur jus d'orange frais.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXdKUd546Ws5BoIQIOxzRB6sQusOSoqPLzHl158hALGmGej-OFNESDj1i_niIT6wnmMidXGUSaGsRWrMYavKRRoUKtZftVpQ6hrt1Do9OH_0X786tZmx3n6IlqSTHrP6aLwrPbOYNEuGw0/s1600/ptit+dej.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXdKUd546Ws5BoIQIOxzRB6sQusOSoqPLzHl158hALGmGej-OFNESDj1i_niIT6wnmMidXGUSaGsRWrMYavKRRoUKtZftVpQ6hrt1Do9OH_0X786tZmx3n6IlqSTHrP6aLwrPbOYNEuGw0/s1600/ptit+dej.jpg" /></a></div>
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Du côté de Brooklyn, nous nous sommes laissés tenter par <i>Ignazio's (</i><a href="http://ignaziospizza.com/">http://ignaziospizza.com/</a>) une pizzeria qui n'avait rien de tentant : vide, sous le pont de Brooklyn (mais quelle vue incroyable !), même pas joliment décorée. Non mais je rêve, on est à New-York ou quoi ? Là, j'ai mangé une pizza, comme jamais à Bordeaux (qui n'est pas la capitale de la pizza, je vous le concède. Et comme je ne connais pas l'Italie...), à la pâte fine et parfumée, sauce tomate savoureuse, fromage mais pas trop, basilic frais. Miam ! Juste comme j'aime. (20$ le carré de pizza pour deux).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt-e-hTqf3W7YSIksJnlZrUWl4nxqpOYT086Fjqhwg-vfs7N0VyAsJRma2SFsOUFmwzy1PW-P5pFNzLieGGvToal4Dk7cNHsJPqEXSNdZLAKK3CkYyFq4RAoVOHKrvujq41VQtt82dk16-/s1600/pizza.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt-e-hTqf3W7YSIksJnlZrUWl4nxqpOYT086Fjqhwg-vfs7N0VyAsJRma2SFsOUFmwzy1PW-P5pFNzLieGGvToal4Dk7cNHsJPqEXSNdZLAKK3CkYyFq4RAoVOHKrvujq41VQtt82dk16-/s1600/pizza.jpg" /></a></div>
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Par hasard dans Brooklyn, j'ai fait ma découverte coup de coeur du voyage : le whoopie pie ! Je ne connaissais pas ce petit gâteau genre macaron en 10 fois plus moelleux. Ca débarque à Paris, parait-il, selon l'Express (lire <a href="http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/le-whoopie-pie-c-est-quoi_959001.html">http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/le-whoopie-pie-c-est-quoi_959001.html</a> qui explique mieux que moi l'idée). Franchement, c'est une petite merveille de légèreté, 10 fois moins écoeurant que le cupcake. On a l'impression de croquer dans un matelas en mousse, la crème à l'intérieur est sucrée, et addictive. Je vous conseille ceux de la très jolie bakery "<i>One girl cookies</i>" dans Brooklyn, trouvée par hasard, où j'aurais tout simplement pu tout manger. (1,5 $)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixnfddTQ9u6XQ7osBk3v4BiVkNHe3ajNjvuyndJNrjaqec7OvEhb7i9tXK9IXGVniBs1d8y__T93i7DW0aBch9lGbMlClUaTFR8X3p_RldVx3R_OiwX-4gGoPHxsK8y091QswXHAxy8rKN/s1600/whoopie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixnfddTQ9u6XQ7osBk3v4BiVkNHe3ajNjvuyndJNrjaqec7OvEhb7i9tXK9IXGVniBs1d8y__T93i7DW0aBch9lGbMlClUaTFR8X3p_RldVx3R_OiwX-4gGoPHxsK8y091QswXHAxy8rKN/s1600/whoopie.jpg" /></a></div>
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Pour couronner cette journée légère en calories, nous avons fait un détour par Magnolia bakery, pas très loin de Rockefeller center, LA maison new-yorkaise des cupcakes, histoire de comparer ce qui est comparable, tant qu'on avait encore un peu le goût des whoopie pies en bouche. C'est joli, ça fait terriblement envie, c'est de l'art et de la bonne matière, c'est bondé de filles en furie comme un premier jour de vente Marni chez H&M, de touristes français (ça doit être dans le Routard), d'employés sympathiques qui fabriquent les gâteaux dans l'arrière boutique en chantant. Bref, c'est un bonbon qui fait terriblement saliver. Le cadeau est à la hauteur, délicieux, mais un, ça suffit ! Le glaçage a tendance à m'écoeurer, donc les cupcakes sont et resteront pour moi surtout de très jolis objets de décor, de photo et de folklore !<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK_Ew4ZLWfE7WIF-EaHzgKm3lbnsifEn7ylHsXG0BQesn3C-ZEUSwC1WfOjaR2P2qivYdsKHVINwcrTCN9Ogqhi_Htsx00Xtpg1wuuam2QRHGV0A7wd_qq-SBysV3fbNf3svms13m9eufm/s1600/magnolia2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK_Ew4ZLWfE7WIF-EaHzgKm3lbnsifEn7ylHsXG0BQesn3C-ZEUSwC1WfOjaR2P2qivYdsKHVINwcrTCN9Ogqhi_Htsx00Xtpg1wuuam2QRHGV0A7wd_qq-SBysV3fbNf3svms13m9eufm/s1600/magnolia2.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioF5QqlXoozqTfZU4StHhDnY7YXa47YFuSVgg6g1-rjdl_bPZ6u6uKs8GTBNUFj6Sc6RSHXeSPnuLvFYUP0C46PorTKgPg5ejq0VoPUPUQ5umlzt71cbUFXzpl8YRsRnSLqpUNhO4Jwi0t/s1600/magnolia3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioF5QqlXoozqTfZU4StHhDnY7YXa47YFuSVgg6g1-rjdl_bPZ6u6uKs8GTBNUFj6Sc6RSHXeSPnuLvFYUP0C46PorTKgPg5ejq0VoPUPUQ5umlzt71cbUFXzpl8YRsRnSLqpUNhO4Jwi0t/s1600/magnolia3.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPVRHxR9VBfuNatEIjH_cojOCHZC-sh-ZeU5X3FhhK2l4EhyW5Z35CCV3tiwRuEt4Y0b24SmaNTtNIxLh98i_ef1nrnhjXFnixV3mlVvSgajgNtkg1w-Tak1CjiZEkgaUP1gbR5o9acXgC/s1600/magnolia.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPVRHxR9VBfuNatEIjH_cojOCHZC-sh-ZeU5X3FhhK2l4EhyW5Z35CCV3tiwRuEt4Y0b24SmaNTtNIxLh98i_ef1nrnhjXFnixV3mlVvSgajgNtkg1w-Tak1CjiZEkgaUP1gbR5o9acXgC/s1600/magnolia.jpg" /></a></div>
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Dernier jour : diet. Le matin, pancakes dans un bistrot typiquement new-yorkais, avec la serveuse qui vous place, celle qui vous sert le café d'office, celle qui vous remplit le verre d'eau toutes les 10 minutes, celle qui vous demande si tout va bien, celle qui vous amène les plats, celle qui revient vous demander si tout va bien, celle qui vient débarrasser et celle qui vous encaisse. Tout ça sous l'oeil du boss.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ-uQ0cfFWJUMMMKNIB4X_TZPgXqjbb0rC4hJtPP-BXweg3Hxym0EgOWoALfZ47mKhekWieAENaHCgBDlifUEsE9UG4958yb2bDzfZPn2Jgd4-Ma41Lukde53Gr92Kre7TEfYSWdI3ZoUh/s1600/pancakes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ-uQ0cfFWJUMMMKNIB4X_TZPgXqjbb0rC4hJtPP-BXweg3Hxym0EgOWoALfZ47mKhekWieAENaHCgBDlifUEsE9UG4958yb2bDzfZPn2Jgd4-Ma41Lukde53Gr92Kre7TEfYSWdI3ZoUh/s1600/pancakes.jpg" /></a></div>
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Enfin, et pour bien faire les choses, nous avons quand même déjeuné chez <i>Dean & Deluca</i> (<a href="http://www.deandeluca.com/">http://www.deandeluca.com/</a>), la restauration rapide version chic. Très bons sushis, joli cadre, bons produits... Pourquoi on n'a pas ça chez nous ? La vie est injuste...<br />
Pour info, le Dean and Deluca où nous étions était tout simplement la "cafèt" du New-York Times. THE New-York Times. Coeur serré quand on découvre ça... Un signe, non ?<br />
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Quant aux petits hot dogs vendus dans la rue, pas voulu jouer le cobaye cette fois, je n'ai pas fait la New-Yorkaise. Je me demande d'ailleurs si ce sont vraiment les New-Yorkais qui mangent ces pains informes et sucrés trop pleins de moutarde, avec une saucisse immonde, ou si c'est pour les touristes, pour planter le décor. Pas vu un local avec ça à la main...<br />
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Alors, bilan, comment est-ce possible de manger autant en quatre jours seulement ? Je vous le demande ! Bon là, ça fait un peu effet gavage d'oies, mais c'est parce que je ne raconte pas toutes les choses faites entre temps et les kilomètres parcourus à pied, je vous promets, ça passe mieux comme ça. M'enfin je me demande quand même comment j'ai pu rentrer dans le même jean qu'à l'aller. Du coup, cette semaine, je me rattrape à coup de Wii fit et de footing.<br />
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Et je vous fais un épisode trois (ben oui, j'ai dit trilogie) très bientôt.<br />
<br />
Pau.<br />
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PS : le titre c'est gastro-nomie, évidemment. Rien à voir avec toute autre gastro...<br />
PS : toujours pas vu Beyoncé...<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-48480635676054235332012-03-12T21:36:00.000+01:002012-03-12T21:36:17.165+01:00Le jour où j'ai dégusté<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitbc6Ff-mjydVoTaP9aqFN_Rwadab0GLTnFg8PLIWBMW9NINjRo7EVZ8KBkJGQ-75lyu3dlENR3kVZ4oVYibrD0aynYbZ9hZEwI1hZmFlY7FN9N7uuq8wifwJ6bLupyXVH4EMtNKq9oqU0/s1600/d%C3%A9gustation.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitbc6Ff-mjydVoTaP9aqFN_Rwadab0GLTnFg8PLIWBMW9NINjRo7EVZ8KBkJGQ-75lyu3dlENR3kVZ4oVYibrD0aynYbZ9hZEwI1hZmFlY7FN9N7uuq8wifwJ6bLupyXVH4EMtNKq9oqU0/s1600/d%C3%A9gustation.jpg" /></a></div><br />
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En tant que journaliste, je ne vous apprends rien si je vous dis que nous sommes invités à tout un tas d'événements passionnants, étonnants (parfois complètement incongrus, ça fait partie du charme du métier). Même à Bordeaux, ça n'arrête pas ! La plupart du temps, on refuse (enfin je refuse). Sur le papier, oui, un vernissage, une inauguration avec petits fours super bons, c'est très tentant. Sur le papier. Franchement, j'aime y aller, rencontrer du monde, enrichir les réseaux. Mais après une journée de travail, remettre la casquette de "pro de l'info", c'est encore un peu du boulot. Parfois, on a juste envie de lézarder chez soi, de ne surtout plus être journaliste, pour qui que ce soit. Parfois, l'événement est tout simplement tentant. On y va en se disant qu'on va faire du relationnel, et on revient enchantée, évidemment.<br />
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C'était le cas jeudi dernier. J'étais invitée à participer en tant que jury aux Oscars des Bordeaux de l'été, soit déguster du bon vin. Sympa. Mais jetlag de New-York dans les pattes + des dizaines de mails en attente + envie de retrouver son chez soi + "mais je n'y connais rien au vin, je ne vais connaître personne" = Pau le boulet.<br />
Parfois je me bouge les fesses. Bref, j'y suis allée et c'était très sympa. <br />
Plus de 80 nanas déchaînées étaient réunies à la Brasserie bordelaise (rue Saint-Rémi) pour composer le grand jury. Des oenologues, des viticultrices, des femmes du vin, des chefs d'entreprise, des blogueuses, des journalistes ou des simples passionnées. Vous me direz, je suis dans deux cases, c'est déjà pas mal. Mais en fait, je dois vous l'avouer, je n'y connais pas grand chose en vin. Fâcheux pour une Bordelaise. Reconnaissons que ce n'est pas facile de s'y mettre tant ce monde semble parfois (à tort) verrouillé.<br />
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"On va vous placer à la table des journalistes" "NAN, surtout pas ! (non je plaisante, je vous aime les filles. Mais je ne vous connais pas". Finalement, je bouge et me retrouve entourée de super filles : LA blogueuse culinaire du coin (genre 3000 vues à l'heure : <a href="http://www.papillesetpupilles.fr/">http://www.papillesetpupilles.fr/</a>), une viticultrice étonnante (du château l'Insoumise, ça me plaît ça ! <a href="http://www.chateaulinsoumise.com/">http://www.chateaulinsoumise.com</a> ), une Américaine pro de la comm et du vin, une responsable de l'oenotourisme à l'Office de tourisme de Bordeaux, une chargée de com pour les vins de Saint-Emilion, une journaliste aguerrie. Et moi. Voilà voilà. <br />
" Ah mais il ne faut pas avaler le vin en fait ? Et c'est dans ce truc qu'on crache ?" Non, je plaisante évidemment, je ne suis pas nulle à ce point, mais j'ai une fâcheuse tendance à penser que je n'y connais rien à rien, et ne pas oser me la jouer "je gère". Voilà, mais la dégustation commence, les filles sont toutes très sympaes, et font ça avec une aisance un peu énervante, et il faut bien se mettre au pas. J'ai tant vu mon homme faire, je dois pouvoir y arriver.<br />
Je joue le jeu, nous dégustons 10 Rosé (pas facile, paraît-il, de déguster des Rosé), à l'aveugle, et devons évidemment les classer, noter et commenter. Je tourne mon verre, je sens, je goûte, je crache, je dis ce que j'en pense (m****, il ne faut pas parler), je note, implacable. Je maîtrise. A chaque nouvelle bouteille, je me répète toutes les leçons faites par les pros du vin rencontrés : "le vin, c'est uniquement une affaire de plaisir" "il n'y a pas de goût moins important que d'autre" "dîtes-vous que vous êtes forcément une meilleure dégustatrice que votre voisine".<br />
<br />
La dégustation terminée, nous avons pris l'apéro. Puis nous avons dîné. Puis nous avons bu du vin. Pour de vrai cette fois-ci. Nous nous sommes régalées ! Dur dur le métier de journaliste, n'est-ce pas ?<br />
Et les résultats sont arrivés. Les deux vins que j'ai le plus appréciés et le mieux notés ont été élus parmi les Oscars de l'été ! Je n'étais pas peu fière. Alors donc, moi aussi, je pourrais y comprendre quelque chose au vin ?<br />
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Allez, un peu de VRAIE information, une fois n'est pas coutume, voici la liste des lauréats des Oscars de l'été (18 heureux élus parmi 75 références des appellations Bordeaux). Des vins "girly", parfaits pour l'été et ses bons apéros au léger goût d'embrun. Vous vous y voyez, là ?<br />
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A très vite,<br />
<br />
Pau.<br />
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<br />
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="ecxMsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: currentColor; margin-left: -15.9pt; width: 517px;"><tbody>
<tr style="height: 22.95pt;"><td colspan="6" style="height: 22.95pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 510.35pt;" valign="top" width="510"><div class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 129.1pt; margin-right: 0cm; tab-stops: 184.3pt; text-align: center; text-indent: -6cm;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: "Apple Chancery"; font-size: 20pt;">Les Bordeaux de l'Été 2012</span></b></div><div class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 129.1pt; margin-right: 0cm; tab-stops: 184.3pt; text-align: center; text-indent: -6cm;"><br />
</div></td></tr>
<tr style="height: 144pt;"><td style="border: currentColor; padding: 0cm;" width="7"><div class="ecxMsoNormal"> </div></td><td colspan="2" rowspan="2" style="height: 144pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 38pt;" valign="top" width="38"><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: -5.4pt; tab-stops: 71.5pt 446.5pt 467.8pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: 0cm; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: 0cm; text-align: center;"><span lang="FR" style="font-size: 11pt;"> </span></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: -5.4pt; tab-stops: 71.5pt 333.15pt 592.5pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; text-align: center;"><br />
</div></td><td colspan="3" style="height: 144pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 444pt;" valign="top" width="444"><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;">BORDEAUX BLANC 2011</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Château Ballan-Larquette, Château Belle Garde, <span> </span>Château de Brandey,</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Château Marjosse, Château Peneau et Château La Verrière.</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;">BORDEAUX ROSÉ 2011</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Château Haut<span> </span>Pougnan, Château Lauduc, Château Lavison, Château Penin Rosé,</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Château La Rame et Château Rauzan Despagne.</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: -5.4pt; tab-stops: 71.5pt 446.5pt 467.8pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: 0cm; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="color: #ff0080; font-family: Arial; font-size: 11pt;">BORDEAUX CLAIRET 2011</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Château Lamothe de Haux, Château Lauduc, Marquis de Génissac,</span></b></div><div align="center" class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0pt; margin-left: -14.2pt; margin-right: -5.4pt; text-align: center;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Le Clairet de Meillac, Château Penin et Château Thieuley.</span></b></div></td></tr>
</tbody> </table><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-34301117145077698262012-03-09T17:02:00.004+01:002012-07-03T18:02:05.649+02:00Trilogie new-yorkaise #1 Culture<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheb9pnS7Yn_qxTEkWRK_iU_XWR7UE2WTtJ-U2HJ84ZSW6huKXl6RS6FomNxCH5zJ7b67gYL2htyRbbYL40tI6OMrnccJGmhauimjLg-KKIP8hSMqGZdH0GQeIW1v7tK1vuY5lTuVNRn5dP/s1600/ny8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheb9pnS7Yn_qxTEkWRK_iU_XWR7UE2WTtJ-U2HJ84ZSW6huKXl6RS6FomNxCH5zJ7b67gYL2htyRbbYL40tI6OMrnccJGmhauimjLg-KKIP8hSMqGZdH0GQeIW1v7tK1vuY5lTuVNRn5dP/s1600/ny8.jpg" /></a></div>
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<br />
Histoire de vous raconter un peu ma vie...<br />
Je rentre de quelques très belles journées à New-York. Il n'y a pas de mot pour décrire cette ville et l'empreinte qu'elle laisse en vous. Ceux qui y sont allés savent bien qu'on n'en revient jamais indemne, si ce n'est accro. C'était une deuxième pour moi, mais comme une première, parce qu'on ne se lasse jamais, et que tout est toujours nouveau.<br />
A peine arrivés, mon super guide perso et moi-même avons filé au <em>MoMA</em> (première photo). C'était THE place to be ce samedi matin à l'ouverture, si l'on en croit les people aperçus : Jean Nouvel, monstre d'architecture en manteau long noir, qui a semblé apprécier l'expo sur la déjantée Cindy Sherman, et les salles dédiées aux photographes contemporains (enfin je crois que c'était lui, mais je reconnais que dès que je suis à l'étranger, ou même à Paris, j'ai une certaine propension à voir des stars partout, c'est mon côté provincial). Et puis Mathieu Amalric aussi. Mais ça j'en suis vraiment sûre. (et puis Richard Bohringer aussi à l'aéroport à Paris. Mais aucune trace de Beyoncé...).<br />
Bon, à part ça, j'ai vu quelques oeuvres, aussi. Le must du contemporain. Parfois complètement loufoque, le plus souvent sublime.<br />
J'ai adoré les "water lilies", de Monet. Gigantesque, grandiose, évanescent (ou son contraire, de plus en plus lumineux). Les Matisse, Picasso, Warhol, Anish Kapoor, Miro, Giacometti, Calder... On côtoie ici les plus grands.<br />
Ce qui est sympa, au Moma, c'est que dans chaque salle où on entre, chaque recoin, chaque bout de mur abrite une oeuvre mythique, qu'on pensait ne jamais pouvoir voir, en vrai. Du genre "les 1000 oeuvres qu'il faut avoir vues dans sa vie". A la fin, on passe devant du Louise Bourgeois en disant vaguement "ah, ouais, c'est pas mal, ça...". Non mais en fait, je plaisante, c'est pas possible d'être blasé de tout ça. Qui plus est, au MoMA, l'art est ludique, à la portée de tous, joyeux, lumineux. Se balader dans le musée est tout un art en soi. Au hasard d'une grande fenêtre, Manhattan est là, bouillonnant. Et l'on surplombe les Yellow cabs, les petits shops de hot-dogs. Et non, nous ne sommes pas dans une série télé ! Nous avons donc flâné, plusieurs heures, sans voir le temps passer dans ce temple de l'art.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRS-8wZQp3HKbsQq_2OUzIw12ylYTdJmFDOEvR1DDFpDGS51I5g9hlUtDbi2OlRdqVkdA_5oLNHSebjezSO-nGvWn6OZ64-8gvqMETrtYAoBh27JBQLsal8pSIhq6qUy5CSr2Js-Rk56pe/s1600/ny7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRS-8wZQp3HKbsQq_2OUzIw12ylYTdJmFDOEvR1DDFpDGS51I5g9hlUtDbi2OlRdqVkdA_5oLNHSebjezSO-nGvWn6OZ64-8gvqMETrtYAoBh27JBQLsal8pSIhq6qUy5CSr2Js-Rk56pe/s1600/ny7.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5ZkhJU1TbDKNH-njDlUVpla-OT7cpH16PnyRWDPStKWgaUtxbIh2S3r_RJ-qFLRTypXW5AYD6iDLylxccUR6-vq6iSH_Vkc_6NO072i74ra8JdndnFlV6Nh3M9KX8lrv5SFQsh_fd_xsM/s1600/ny9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5ZkhJU1TbDKNH-njDlUVpla-OT7cpH16PnyRWDPStKWgaUtxbIh2S3r_RJ-qFLRTypXW5AYD6iDLylxccUR6-vq6iSH_Vkc_6NO072i74ra8JdndnFlV6Nh3M9KX8lrv5SFQsh_fd_xsM/s1600/ny9.jpg" /></a></div>
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<br />
Le soir, nous avons eu droit à l'une de ces soirées qui semblent n'être possibles qu'à New-York. Nous avions rendez-vous avec une amie de ma soeur, récemment installée à NYC, qui nous a embarqués dans une soirée jazz parfaite. Au piano, Shai Maestro (allez faire un tour sur son site, moi je suis fan : <a href="http://www.shaimaestro.com/">http://www.shaimaestro.com</a>) : une espèce de jeune prodige dont on va, je pense, sérieusement entendre parler très très vite (son album sort en France le 12 avril). Avec, en prime, une gueule d'ange, et la gentillesse qui va avec. Ancien compère d'Avishai Cohen, il jouait ce soir-là dans une mini-salle en sous-sol comble, avec Ari Hoenig (compositeur des morceaux présentés) à la batterie et un contrebassiste Orlando Le Fleming, deux gros talents également. Les trois sont actuellement en tournée en Asie. Jazz un peu expérimental, mais qui nous a emmenés bien loin. Puissant, subtil, juste chic. Pour ce moment, et pour son burger très honorable, le <em>Cornelia Street café</em> (dans West Village), valait bien le coup. So New-York...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1RAtRR3ywVEuIULCR0vkGwUkRkEC30DuwgRqTrzJfIcMeVUhzyIJKENFaFvwoCVy-c0UDZG7qlRlHqKsTlK6c7r8hk2ERfCdiFkec-4hVj42vurb4nAO9pl1wSmRtP1CfdCJOjhQ27-Og/s1600/ny10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1RAtRR3ywVEuIULCR0vkGwUkRkEC30DuwgRqTrzJfIcMeVUhzyIJKENFaFvwoCVy-c0UDZG7qlRlHqKsTlK6c7r8hk2ERfCdiFkec-4hVj42vurb4nAO9pl1wSmRtP1CfdCJOjhQ27-Og/s1600/ny10.jpg" /></a></div>
<br />
Evidemment, nous sommes allés au <em>Met (Metropolitan museum of Art).</em> Ca se passe de commentaires en fait. C'est comme recommander à des touristes d'aller au Louvre. La blague. Musée sans début, sans fin, sans âge. Il y a tout à voir. Encore, une fois, j'ai pleuré devant Monet. (Non, je ne suis pas une hyper-sensible). Nous avons eu la chance de voir l'expo "The Steins collect : Matisse, Picasso and the Parisian avant-garde". Ou l'histoire d'une famille qui a côtoyé, soutenu, collectionné, lancé les plus grands au début du 20e siècle. Visionnaires, ces mécènes ont compris et aimé avant tout le monde Matisse, Picasso, Cézanne, Gauguin, Manet, Toulouse-Lautrec, et même Le Corbusier. Voilà voilà... On voyage à travers le temps. Epoustouflant. Si vous avez l'occasion, c'est jusqu'au 3 juin. Allez, vite, filez.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGqrMd8jIQbeE2sIy4inNdz5MYuzgIKL3ej3RyXiDUEzHOp7raHmWh0kyTaWmLw27Kurgqm_rpH1a-X6TzQRBeLEDz6t-qh9jH0Cb4YG5zo2KfxnOrS1L20qOMif2hsjK6bdYm9CJmY7Qd/s1600/ny1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGqrMd8jIQbeE2sIy4inNdz5MYuzgIKL3ej3RyXiDUEzHOp7raHmWh0kyTaWmLw27Kurgqm_rpH1a-X6TzQRBeLEDz6t-qh9jH0Cb4YG5zo2KfxnOrS1L20qOMif2hsjK6bdYm9CJmY7Qd/s1600/ny1.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfaoFmQilakJ9P3TAOS36IHBMOOfDAOdW9cS8rclnj1SXOFzSTtlW97ojuGgA0gszHqdhmYbg8lBJGMQmaypdOJqvEfLqCBMM1-LP3ZcsVrzSozW9CbY6OuiX07tqm9uhyphenhyphenh_1UNT91u4jO/s1600/ny2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfaoFmQilakJ9P3TAOS36IHBMOOfDAOdW9cS8rclnj1SXOFzSTtlW97ojuGgA0gszHqdhmYbg8lBJGMQmaypdOJqvEfLqCBMM1-LP3ZcsVrzSozW9CbY6OuiX07tqm9uhyphenhyphenh_1UNT91u4jO/s1600/ny2.jpg" /></a></div>
<br />
Côté galeries d'art, nous avons craqué pour le quartier de Tribeca. Sans DSK, c'est encore mieux, je vous jure. De vieux hangars ont été réhabilités pour abriter tout simplement le summum du hype en matière de mode ou d'art. Si vous le pouvez à l'occasion, rentrez chez <em>Cheryl Hazan</em>, juste pour rêver devant une toile à 10 000 dollars dans votre salon...<br />
A Brooklyn, nous avons flâné du côté du <em>Dumbo Arts centre</em>, où il faut fouiner dans tous les recoins de ces vieux bâtiments industriels revisités. Expos, événements, résidences d'artistes, voilà le topo du lieu.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqMnZc_BLzMulLpnsy5QVQRTUGw1KzQAZMqyozPZBVF7dHhWqRnh5r0-g7IFhP5QLEIoZlTEDSw_qFQis2eJO9FKkTaP1xtQjp5s4b1irJGpAYNV_RU7bdNGEkf2l9toFfQe9H7teRQO9F/s1600/ny3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqMnZc_BLzMulLpnsy5QVQRTUGw1KzQAZMqyozPZBVF7dHhWqRnh5r0-g7IFhP5QLEIoZlTEDSw_qFQis2eJO9FKkTaP1xtQjp5s4b1irJGpAYNV_RU7bdNGEkf2l9toFfQe9H7teRQO9F/s1600/ny3.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQIMNN46TrtSzaiIsfzDrXdTIcV4VGrJluUdWSsSbZxQ3ML9Y-NBEaHHdGl58AyyBeBxqhHp10eyHanjAB-AYgoWsMvuivTHDqsfeu43b0AddkVrHo7wzKxYddwUvTO4dTtXqFHPxOO7zC/s1600/ny4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQIMNN46TrtSzaiIsfzDrXdTIcV4VGrJluUdWSsSbZxQ3ML9Y-NBEaHHdGl58AyyBeBxqhHp10eyHanjAB-AYgoWsMvuivTHDqsfeu43b0AddkVrHo7wzKxYddwUvTO4dTtXqFHPxOO7zC/s1600/ny4.jpg" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkqBNnyo4j3wwLn7jBZoIeW7Q5rG5nhNoLiCvt7c2CTvvyWB4CblrFJzDT3U751vxP3WHQ7Eh8aKsebXB78_MQYGP2YnpjUUULmCzggVaral8XXz7NyIvGno2AWdabcIDTI0OfdnmdAkZ0/s1600/ny5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkqBNnyo4j3wwLn7jBZoIeW7Q5rG5nhNoLiCvt7c2CTvvyWB4CblrFJzDT3U751vxP3WHQ7Eh8aKsebXB78_MQYGP2YnpjUUULmCzggVaral8XXz7NyIvGno2AWdabcIDTI0OfdnmdAkZ0/s1600/ny5.jpg" /></a></div>
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(petits canevas drôles exposés au DAC)</div>
<br />
Le must dans tout ça, c'est que c'est branché mais pas élitiste, pointu mais pas (trop) barjo, top mais pas inaccessible. Franchement, je n'y connais pas grand chose à tout ça, je suis, j'aime, j'observe, comme tout le monde, ni plus, ni moins. Mais à New-York, l'art, c'est simple. Qui oserait mettre les pieds dans une belle et hype galerie d'art parisienne ? Pas moi sans doute, car on vous reluque de la tête aux pieds, on scanne votre potentiel artistique en quelques secondes, et on vous snobe sans même avoir vu ni CV ni carte bancaire. A New-York, on vous accueille avec le sourire, on vous donne des infos sur le travail de l'artiste que vous observez, on vous demande comment vous allez, et on vous remercie d'être venu. A New-York, tout est possible.<br />
<br />
Demain, on mange. Miamammia.<br />
<br />
Pau.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidzprQWRDzXgqau9CnDzg-WqjNfZen4uHyd3eKPLhAEFXb0va3mmhmTYzBZznlVwVhYwsQr4607skWb9eDQBxjiv4s_8LjC1s1Bjn3JTykTTZD7l9sqqn8spdOsRidKOzSwE_7LnuDDQsK/s1600/ny6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidzprQWRDzXgqau9CnDzg-WqjNfZen4uHyd3eKPLhAEFXb0va3mmhmTYzBZznlVwVhYwsQr4607skWb9eDQBxjiv4s_8LjC1s1Bjn3JTykTTZD7l9sqqn8spdOsRidKOzSwE_7LnuDDQsK/s1600/ny6.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<em>Moma</em><br />
11 West 53rd Street <br />
New York, NY 10019<br />
(212) 708-9400<br />
<br />
<em>Cornelia Street Café</em><br />
29 Cornelia Street<br />
Greenwich village, New-York 10014<br />
(212) 989 93 19<br />
@corneliastcafe sur Twitter et sur Facebook aussi<br />
<a href="http://corneliastreetcafe.wordpress.com/">corneliastreetcafe.wordpress.com</a><br />
<br />
<em>Met</em><br />
1000 Fifth Avenue (la classe...)<br />
New York 10028-0198<br />
Phone: <span class="skype_pnh_print_container">212-535-7710</span><br />
<br />
<em>Cheryl Hazan</em><br />
35 N. Moore Street NY 10013<br />
212 3438964<br />
<a href="http://cherylhazan.com/">cherylhazan.com</a><br />
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<em>Dumbo Arts Center (DAC)</em>111 Front Street, Suite 212<br />
Brooklyn, NY 11201Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1906299585786314014.post-87557014956679846572012-02-29T21:59:00.000+01:002012-07-03T18:02:25.027+02:00Les boulets font du ski<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOLdE68PNZGyoYkUPg4ZVEK6WAUxS0KcYysAKNJ1nX6qwejhIhWec7ao27a0Yt8M1vL6QVCGh455tX44sRYr1Pv76HwhsN3sX8iXrSMEiSgdWhXl-R6g-SGiV_kCX7itvpo84aJ0oa6nRK/s1600/ski3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOLdE68PNZGyoYkUPg4ZVEK6WAUxS0KcYysAKNJ1nX6qwejhIhWec7ao27a0Yt8M1vL6QVCGh455tX44sRYr1Pv76HwhsN3sX8iXrSMEiSgdWhXl-R6g-SGiV_kCX7itvpo84aJ0oa6nRK/s1600/ski3.jpg" /></a></div>
A défaut d'être sous le soleil de Los Angeles, donc, me voici sous celui des Pyrénées. Franchement, c'est aussi bien, si ce n'est mieux. On est bien moins embêtés par les paparazzis. En revanche, niveau look, c'est un peu moins la classe.<br />
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Alors que je tentais de survivre hier matin, en équilibre sur une plaque de verglas, mon bandeau me tombant sur le nez, mes lunettes de soleil pleines de buée et mes skis forcément trop lourds en train de tomber, je me suis dit à ce moment très précis, que skier, c'était un peu comme partir en reportage avec une grosse caméra et tout le matos qui va avec. Niveau galère je veux dire. Surtout quand on a un gabarit... euh... moyen, comme moi. Niveau musculature je veux dire.</div>
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Grosse caméra + pied de caméra (objet de torture inventé pour perpétuer une hierarchie sexuelle dans le métier de journaliste) + batteries de rechange + micro + sac à dos rempli de câbles la plupart du temps inutiles + cartes mémoire + portables (perso, pro, dans toutes les poches) + lumière au cas où... = check. Poids et encombrement global = non estimés.</div>
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Au ski comme en reportage télé, on part donc le coeur léger et les bras chargés. Et puis on déchante, car on se sait jamais si on arrivera au bout avec tout ce bordel sur le dos. Quelques marches à monter, et l'on arrive péniblement en haut en crachant ses poumons (et je suis non-fumeuse, en parfaite santé, jeune et dynamique, c'est dire...), avec les jambes qui flanchent sous le poids de la charge. Les mètres sont plus longs, je vous jure. Quand on se cogne, quand ça tombe, ça fait mal, très mal. On passe autant de temps à s'installer et se préparer qu'à faire la chose pour laquelle on est vraiment venu finalement : tourner, ou skier. Ensuite, il faut s'appliquer, sur chaque plan, chaque virage (oui, ça y est, mon profil sportif et mon niveau en ski commencent à se préciser pour vous, hein ?), pour éviter le flou. On arrive à la fin du parcours essoufflé et transpirant, les cheveux collés sur le visage, les vêtements dans tous les sens (ni trop chauds, ni pas assez, bien sûr, sinon, c'est l'enfer). Les courbatures du lendemain sont tout aussi appréciables, mais diversement localisées : dos en bouillie/jambes en compote... Le pire, c'est qu'on en redemande.</div>
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Au boulot, on me demande souvent (non, <em>les hommes</em> me demandent souvent) combien pèse ma caméra, si ce n'est pas trop difficile, si j'ai pas besoin d'un petit coup de main. Messieurs, vous avez déjà proposé de l'aide à une femme désespérée avec ses skis ? Chacun sa galère, oui !</div>
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Alors non, ceci n'est pas un papier sur le très léger sexisme ambiant dans le métier de journaliste, j'aurais LARGEMENT de quoi vous faire un autre billet, une prochaine fois. Ni sur les malheurs de Pau au ski. Juste un constat immuable : souvent, la galère est proportionnelle au plaisir pris ensuite !</div>
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Allez, j'y retourne.</div>
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A très vite,</div>
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Pau.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguM8gGjOhAos-vWwpGMm_2dQjhdOpZPdg0OehvlJaycuGJOoA4deEJl7-TIlcCbvvTcv0kq6_FJg40HnQVEYx8UoaSqDUJLjx3DlDnkaarKp4i7k2YbAkGE2xN-9UF3MF_u7kAfRX280mc/s1600/ski2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguM8gGjOhAos-vWwpGMm_2dQjhdOpZPdg0OehvlJaycuGJOoA4deEJl7-TIlcCbvvTcv0kq6_FJg40HnQVEYx8UoaSqDUJLjx3DlDnkaarKp4i7k2YbAkGE2xN-9UF3MF_u7kAfRX280mc/s1600/ski2.jpg" /></a></div>
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Ps : grand soleil. 6°. Neige bonne. Peu de monde. Départ pour NYC J-2.</div>Pauhttp://www.blogger.com/profile/10025437748723008617noreply@blogger.com0